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28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 09:35
Un siècle d’histoire gorronnaise…

La rue Jean-Jacques Garnier (suite).

La famille Douillet (suite).

La famille Douillet au 20e siècle.

En 1906, Basile Douillet (3ème génération) est patron maçon avec Marie Lepage, sa femme.

En 1911, Marie Lepage (Douillet) est veuve et vit avec son fils Basile Douillet (4ème génération).

En 1921, Basile Douillet (4ème génération), patron maçon, veuf (père de quatre filles), vit avec sa mère.

En 1936, Basile Douillet (4ème génération), ouvrier maçon chez Gaggione. Il est remarié avec Marie Douillet.

En 1962, la famille Douillet n’est plus présente rue Jean-Jacques Garnier.

Illustration : la famille Douillet en 1932.

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28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 09:34
Vers l’an 2 000…

L’enseignement

Enseignement privé

En 1947, on fête les 50 ans de l’école du Sacré Cœur. Située près de l’église, elle accueille les élèves de l’école de filles et de l’école maternelle de l’enseignement privé confessionnel. L’école des garçons (école Saint-Michel) se situe en face du sacré Cœur.

En 1963, on pose la première pierre d’une classe enfantine, contiguë au sacré Cœur, qui est inaugurée en 1964.

C’est cette année 1964 qu’à l’instar de l’enseignement public une classe de 6ème est ouverte dans ce qui deviendra le collège Sacré Cœur.

En 1957, la Maison familiale « Mon Foyer » est ouverte, rue de la Cour des Forges. Dans des locaux légués par une Gorronnaise. Maison familiale (ou centre mixte de formation par alternance), cet établissement autonome géré par un Conseil d’Administration composé de parents, enseignants et anciennes élèves, propose un enseignement en alternance (deux semaines en formation générale et technologique au Centre / deux semaines en formation professionnelle en entreprises). Il prépare en quatre années le BEPA (Brevet d’Etudes Professionnelles Agricoles) dans le domaine de la distribution et de la commercialisation des produits agro-alimentaires, fleurs et plantes d’appartement.

La maison familiale ferme dans les années 1980. L’immeuble, rue de la Cour des Forges, est acquis par la commune et transformé pour accueillir différents services, notamment le Centre social. En 1990, un laboratoire de langues y est installé.

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28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 09:32
Une bonne prise…

Un brochet mesurant près d’un mètre.

Article d’Ouest-Eclair (09/10/1943) – signalé par Claude.

Ouest-Eclair semblait être friand de ce genre d’exploit. Nous avons déjà fait état de pêches « miraculeuses ».

« Les frères Gobi, habitant rue du Pré, ont capturé lundi dernier, dans la Colmont, au lieu dit « Le moulin Neuf », un brochet mesurant près d’un mètre et pesant 11 livres. Tous nos compliments à ces habiles pêcheurs que M. Fauchard, président de la société de pêche, a tenu à récompenser personnellement pour cette destruction. »

Nous avons retrouvé un des frères Gobil ( ?) dans le recensement de 1936. Il s’agit de Marcel, maçon chez Gagionne, qui vivait alors avec son père Louis (maçon au chômage) et sa mère Eugénie, rue du Pré.

Le « Moulin Neuf » correspond à la scierie hydraulique Rousseau, rue du Pré.

Quant au président de l’association de pêche, Fauchard, il pourrait s’agir de René Fauchard qui va créer une usine de fabrication de chaussures militaires en 1937, rue des Sarrazins

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28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 09:29
Recueil de notes sur Lesbois (1898)…

Une double administration

Le territoire de l’ancienne paroisse et de la commune actuelle se caractérise par son appartenance à deux anciennes provinces : le Maine et la Normandie. La partie Maine comprenait le bourg et tout le sud de la paroisse. La partie Normandie comprenait tout le nord et le nord-est de la paroisse.

Cette caractéristique se retrouvera dans les différentes divisions administratives du territoire. Avant la Révolution : deux Généralités (pour la collecte des impôts) : Tours et Alençon ; deux Elections (subdivisions des Généralités) : Le Mans et Domfront, avec deux registres paroissiaux pour les actes de naissance, mariages, décès. Une seule Eglise mais deux cimetières…

Dès 1768, le curé Garnier de Lesbois demande la réunification de la paroisse (Maine et Normandie). Ce curé est le frère de Jean-Jacques Garnier, l’illustre Gorronnais dont nous parlons souvent dans le blog. La semaine prochaine nous évoquerons ce personnage plus en détail.

A suivre…

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28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 09:27
Le Taillis de la Mort…

Un plaisir insoupçonné.

Je connus à cette époque une perte très nette de prestige. Pas tout à fait mis à l’écart mais mes conseils n’avaient plus leur poids d’antan. Je commençais moi-même à sentir un réel décalage entre les valeurs mises en avant dans le groupe et celles qui me semblaient s’enraciner plus profondément dans ma propre histoire. Le comportement, par exemple, de mes compagnons par rapport aux quelques filles qui avaient rejoint la bande me dérangeait. Les plaisanteries les plus grasses étaient au goût du jour. Il n’était question que d’actes crus et parfois violents. Et, chose surprenante, les filles riaient aussi.

J’avais gardé l’image du transfuge. Bien que né dans le faubourg le plus pauvre de la ville, mon passage de bon élève à l’école communale avait laissé des traces. C’est sans doute pourquoi les plus humbles du groupe n’hésitaient pas à m’enfoncer aux yeux des leaders depuis ma légère disgrâce. Mais l’image de celui qui déjà était instruit, qui connaissait les bonnes manières eut aussi son avantage. La plus belle des filles, la moins farouche disait-on, s’intéressa à moi. L’envie d’un peu d’exotisme sans doute. Un soir que la pluie s’acharnait à traverser nos pauvres toits de branchages tressés, elle vint s’asseoir près de moi. Mes tempes bourdonnèrent quand je sentis sa main effleurer la mienne. Il me fallut un courage insoupçonné pour lui saisir les doigts.

Il y eut bien des jalousies, des moqueries aussi de la part des plus anciens du groupe. On brocardait le choix de la fille en évoquant l’emploi de biberon et de berceau. Mais cela m’importait peu. Je découvrais quelque chose de très doux qui me donnait parfois l’envie de pleurer. Je me souviens surtout des dessins colorés qu’elle traçait sur ses seins largement dénudés. J’avais alors le droit de suivre les courbes vertes ou bleutées avec un doigt tremblant et de déposer sur un téton dressé un timide baiser.

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28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 09:22
Actualité de l’Amicale Laïque Gorronnaise…
Actualité de l’Amicale Laïque Gorronnaise…

Exposition d’Histoire locale

Comme chaque année, le jour de la Foire Fleurie (en 2015 les 21 et 22 mars), l’Amicale réalise une exposition dans la salle d’honneur de la Mairie de Gorron.

Le thème : « Vers l’an 2000 » était centré sur les années 1975/1999. En illustration, la disposition de la salle.

Actualité de l’Amicale Laïque Gorronnaise…
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28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 09:16
Point de vue…

Election de Miss Pays de Gorron

L’espace Culturel Colmont de Gorron a fait le plein lors de cette manifestation. On peut penser ce que l’on veut de ce genre de spectacle et de sa dimension culturelle. Je ne m’étendrai pas là-dessus. Je me contente de constater qu’elle est légitime dans la mesure où elle déplace les foules.

Je suis par contre un peu surpris par les commentaires, les justifications, des candidates. Comme s’il y avait tout de même un peu de gêne à participer à ce genre de concours. « C’est une expérience formidable (…) cela va m’aider à m’affirmer » ; « Je me rends compte que j’ai progressé, que j’ai pris confiance en moi. Cela va m’aider dans mes études et dans ma vie en général ». Je ne suis pas bien sûr que l’épreuve ait un rôle si important dans le domaine de l’aide psychologique. Mais, pourquoi pas, après tout…

Quant à la dimension commerciale de la manifestation qui a permis aux commerçants de Gorron de faire connaître leurs collections, je suis persuadé que le petit défilé de lingerie fine présenté par de courageuses Gorronnaises avait pour seul objectif la relance du commerce de la ville. Tout voyeurisme étant exclu de la part des nombreux spectateurs…

Illustration : « Le Publicateur » (05/03/15)

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 12:46

Vous trouverez cette semaine (12ème semaine 2015)

Catégorie histoire locale :

  • Un siècle d’histoire gorronnaise : la rue Jean-Jacques Garnier (suite)…
  • Fermes et hameaux au 19ème siècle : le Bignon (suite)…
  • Gorron vers l’an 2000 : l’enseignement public…
  • Photos de classes anciennes : Privé / filles / 1937(suite)…

Catégorie échanges :

  • Le patronage à Gorron : 1943…
  • Notes sur Lesbois : les origines…

Catégorie fictions :

  • Le Taillis de la Mort : on évite le pire…

Point de vue :

  • Note de lecture : « Le capital au XXIe siècle »

Actualité de la semaine (12ème/2015)...

D’HIER ET D’AUJOURD’HUI

Courrier de la Mayenne (26/02/15) : « Appel à candidature pour Miss Pays de Gorron. Pour la première fois le Cap Gorronnais (Union des commerçants de Gorron) organise l’élection de Miss Pays de Gorron 2015 sous l’égide Miss France, qui se déroulera le samedi 28 février à Gorron ».

Une rétrospective accompagne l’article : on y parle de la fête des fleurs du 15 juin 1969 et du comice de septembre 1969. Lors de ces événements, il est fait état de la reine du canton accueillie lors de la fête (Marie-Josèphe Courteille) et de celle élue lors du comice (Viviane Chénel).

Même si ce n’est pas toujours dans le cadre du concours Miss France, élire une reine à Gorron est une tradition lors des fêtes des fleurs ou, autrefois, des « cavalcades » qui animaient la ville. En 1963, la reine de la fête des fleurs était Guyard qu’on peut voir sur l’illustration ci-contre.

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 12:43
Fermes et hameaux au 19ème siècle…

La ferme du Bignon

En 1846, le second exploitant était Pierre Chemin, célibataire. Pierre Chemin est le frère de Jean Chemin (famille que nous avons étudiée la semaine dernière).

En 1861, Pierre Chemin (laboureur), né à Brecé (fils de Jean-Baptiste Chemin et de Françoise Daguier) est marié à Agathe Garnier (fille de Jean Garnier et de Marie Poirier, village de Grappey) le 30 avril 1849.

En 1872, Pierre Chemin n’apparaît pas sur les listes de recensement au Bignon. Il n’y a alors que son frère, cultivateur, sur les lieux.

En 1876, un autre fermier exerce au Bignon près de Jean (Baptiste) Chemin : François Quentin, marié à Rosalie Millet.

En 1891, Pascal Montembault a remplacé François Quentin.

En 1901, c’est Pascal Montembault (cultivateur), marié à Agathe Dupont qui exploite une des deux fermes.

A suivre…

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 12:40
Classes anciennes…
Classes anciennes…

Privé/fille/1937

3ème rangée

N° 2 : Marie-Thérèse Forêt, fille de Victor Forêt (cultivateur) et de Léontine Forêt (cultivatrice), La Vairie.

N° 3. Hélène Cougé, fille de Joseph Cougé (cultivateur) et de Victorine Cougé (cultivatrice), le Saudray.

N° 8 : Jeanne Pottier, fille d’Henri Pottier (journalier) et d’Hélène Pottier (piqueuse), rue de Bretagne.

N° 9 : Jane Bailleul, fille de Victor Bailleul (boucher) et MarieBailleul (SP), rue de Bretagne.

N° 10 : Colette Morin, fille de Louis Morin (cordonnier) et de Louise Morin (SP), boulevard Faverie.

N° 13 : Suzanne Deniau, fille de Joseph Deniau (bourrelier) et de Maria Deniau (ménagère), rue des Chauvinettes.

N° 14 : Cécile Fillâtre, fille de Marcel Fillâtre (notaire) et de Cécile Fillâtre (SP), rue de la Mairie.

N° 15 : Thérèse Foucault, fille de Marie Foucault (modiste), rue du Bignon.

N° 18 : Simone Derenne, fille de Victor Derenne (boulanger) et d’Octavie Derenne (boulangère), rue du Maine.

N° 19 : Thérèse Moreau, fille d’Omer Moreau (tailleur) et de Marie Moreau (commerçante), rue de la Mairie.

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  • : Le blog de jouvinjc
  • : Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
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Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

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