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4 avril 2015 6 04 /04 /avril /2015 16:38
Un siècle d’histoire gorronnaise…

La rue Jean-Jacques Garnier (suite).

Nous poursuivons l’étude des familles de maçons présents dans la rue au 19e et au 20e siècles.

Famille Garnier

La famille Garnier habitait la Butte Saint-Laurent (parfois recensée rue de l’hospice). Le père, Jean Garnier (maçon) est mariée avec Marthe Caillère (fileuse). En 1846, leur fils, Louis a 9 ans.

En 1856, Marthe Garnier(Caillère) est veuve. Louis est maçon et vit avec sa mère et les autres enfants de la famille.

En 1866, Louis Garnier (maçon), marié à Marie Morisset, habite rue Garnier (Jean-Jacques).

En 1872, date à laquelle les listes de recensement distinguent les ouvriers des patrons, il est recensé comme « maître maçon ».

En 1901, Louis Garnier est toujours maçon. Il vit avec sa femme Marie Morisset et leur fils Constant, rue Jean-Jacques Garnier.

A suivre… la famille Garnier au 20e siècle.

Illustration : la famille Douillet (1943).

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4 avril 2015 6 04 /04 /avril /2015 16:37
La poste.
La poste.

Autres services

Les différents services présents en 1939 sont, pour la plupart, toujours présents et, dans l’ensemble, ont consolidé leur implantation dans la ville.

On doit cependant noter, en matière de justice, la disparition de la justice de paix, ainsi qu’au niveau des moyens de transports, celle de la ligne ferroviaire, dans les années 1950, concurrencée par le transport automobile.

Dans le cadre des travaux importants réalisés dans la ville à la sortie de la guerre, certains de ces services ont été définitivement relogés dans des immeubles neufs. C’est le cas de la perception construite en 1954, rue de la Montée (actuellement un accueil pour les jeunes enfants), celui de la caserne des pompiers en 1965 (à la place de l’ancienne gare), celui de la gendarmerie en 1970 (autrefois rue Corbeau-Paris), rue du Général de Gaulle, et enfin, celui de l’hôtel des Postes (autrefois rue Magenta), place du Champ de Foire en 1972.

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4 avril 2015 6 04 /04 /avril /2015 16:33
Le legs Brochard...

Extrait des « Actes civils publics » rédigé par M. Monsallier, notaire à Gorron (rue de la Mairie), en 1910. Cet acte décrit un legs important concernant en priorité les écoles de Gorron, Chailland et Carelles.

Les quatre premiers points sont tirés de l’ouvrage « Histoire de l’Ecole à Gorron – cent ans d’histoire : 1866 – 1966 » (JC Jouvin).

Les compléments figurent dans les actes rédigés par Me Monsallier.

En 1910, le legs Brochard :

« Monsieur Joseph Alphonse Brochard propriétaire et Mme Eugénie Brault, son épouse, demeurant ensemble à Enghien les Bains (Seine et Oise) avenue de ceinture n° 6 se proposent de faire donation entre vifs à la ville de Gorron, de deux fermes leur appartenant, situées commune de Carelles.

L’une nommée la Liffrayère d’une contenance totale d’environ 17 hectares 22 ares.

Et l’autre nommée La Gilardière d’une contenance d’environ 11 hectares 43 ares cinq centiares. (…)

Que cette donation sera faite à la charge pour la ville de Gorron d’employer annuellement les revenus des immeubles donnés qui s’élèvent actuellement à 1 600 F par an, et qui s’élèveront à 1 800 F, avec les faisances, lors du décès du survivant des donations, ainsi qu’il est expliqué plus haut, comme suit jusqu’à due concurrence :

1)160 F pour continuer dans les quatre écoles communales des filles et des garçons de Carelles et Chailland le concours spécial d’instruction agricole, à savoir de 20 à chaque école pour la préparation du concours et 20 pour prix aux lauréats et un livret de 10 F et deux de cinq francs de la caisse nationale de retraite.

Illustration cliché Archives de la Mayenne.

A suivre…

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4 avril 2015 6 04 /04 /avril /2015 16:30
Recueil de notes sur Lesbois (1898)…

Le curé Garnier de Lesbois (frère de Jean-Jacques Garnier)

Extraits des notes de Joseph Gougeon : « Mr René-François Garnier est né à Gorron au village de la haute-grange, le 3 mars 1742. (…) René-François fit ses études à Mayenne et à Paris. Il se trouvait au collège Louis Le Grand en 1764. L’année suivante, il devint l’hôte de la communauté des prêtres de Saint Laurent et c’est là qu’il fut ordonné prêtre en 1765. Par la protection de son compatriote Mr Le Crosnier (…) prêtre concordataire de Lesbois, Mr René-François Garnier fut, aussitôt après son ordination, nommé curé de St Germain de Laval, au diocèse de Sens… Mr Hairie étant venu à mourir, Mr Garnier obtint, en 1767, la cure de Lesbois. Il n’était donc guère âgé que de vingt-cinq ans quand il prit possession de cette cure, le 10 novembre 1767… Treize ans plus tard, mai 1780, Mr Garnier démissionnait comme curé de Lesbois pour la cure de Hercé

Dans sa nouvelle paroisse, Mr Garnier acquit et conserva toujours une heureuse influence sur les habitants de Hercé… Il fut délégué du clergé pour les Etats Généraux en 1789, refusa le serment schismatique en 1791, put rester dans sa paroisse jusqu’à la fin de juillet 1792. Arrêté alors, malgré ses infirmités, il fut conduit à Laval, écroué à la prison de Patience, puis transféré à Rambouillet en octobre 1793. Délivré en 1795, il put reprendre son ministère à Hercé. Mais bientôt la police qui le poursuivait comme bon à ramasser, l’arrêta de nouveau et l’enferma à Evron où il resta détenu jusqu’à la paix. Il rentra à Hercé en 1800. A l’époque du Concordat on lui offrit des cures plus importantes, mais inutilement. Mr Garnier voulut rester à Hercé où il est mort en fonction le 2 novembre 1805. »

Illustration : la « maison anglaise » qui aurait appartenu à la famille Garnier

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4 avril 2015 6 04 /04 /avril /2015 16:28
La Taillis de la Mort…

Illusions…

Le charme fut brutalement rompu le jour où je tentai maladroitement d’accéder au plus haut des cuisses là où la peau est si fine et si douce. J’avais pourtant pris le plus de précautions possibles, utilisant les mots les plus tendres et les gestes les plus apaisants. Je pensais que la fille allait enfin goûter ce que mes frustes compagnons ne savaient lui donner. Elle eut un mouvement de recul. Je crus qu’elle avait peur et tentait de la rassurer. L’erreur irréparable fut alors commise. Elle me fit comprendre sèchement qu’elle ne pouvait avoir peur d’un marmot de mon âge. Et ce fut la dernière fois que je pus goûter au vallonné si doux de sa peau élastique.

Quand j’y pense maintenant, je comprends que j’avais touché là à l’image qu’elle s’était construite dans le groupe. La fille délurée était sans doute beaucoup plus farouche que ne pouvaient le dire les mâles assurés. Ils pouvaient se vanter de l’avoir maintes fois couverte comme ils le disaient si élégamment. Toujours cette référence à la bestialité dont ils avaient besoin pour s’affirmer. Ca ne la dérangeait guère, au contraire, son prestige augmentait. Et elle était sûre qu’aucun n’allait se vanter d’avoir échoué dans sa tentative alors que les autres plastronnaient. Tandis que moi, le différent, je pouvais représenter un tout autre danger. Elle ne savait pas alors que parfois je m’honorais de ne pas être tout à fait comme les autres dans le groupe.

Cette différence que je cultivais, qui me donnait l’illusion de construire des valeurs un peu plus élevées que celles des pauvres des faubourgs, était, en réalité, la source d’une angoisse qui constamment m’habitait. Je ne me sentais bien que lorsque l’alcool faisait son effet et qu’après le retour nauséeux sur terre s’ouvrait une période pleine de bonnes résolutions et d’exercices de la volonté. Période toujours trop courte à mon goût mais qui, insensiblement, malgré tout s’allongeait.

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4 avril 2015 6 04 /04 /avril /2015 16:24
Actualité de l’Amicale Laïque Gorronnaise…
Actualité de l’Amicale Laïque Gorronnaise…

Exposition d’histoire locale (suite)

Aux documents papiers exposés venaient se joindre deux films. Le bicentenaire de la Révolution (juillet 1989) et les industries gorronnaises en 1989. Ces présentations ont le plus souvent du succès auprès des visiteurs. Notamment quand certains peuvent se reconnaître sur les images 25 ans plus tard…

Actualité de l’Amicale Laïque Gorronnaise…
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4 avril 2015 6 04 /04 /avril /2015 16:18
Note de lecture… par JC

« Le nouvel inconscient - Freud, le Christophe Colomb des neurosciences » (Lionel Naccache)

Une rigueur scientifique, de la patience, de l’ingéniosité, de l’humilité, et une intelligence au-dessus de la moyenne… L’auteur montre l’existence d’un inconscient cognitif en revenant sur des années de recherches, d’une manière agréable, dans un style et une forme très pédagogiques.

Au-delà des simples réflexes, des éléments hors de notre champ de conscience peuvent être traités d’une manière complexe sur le plan cognitif. Ce traitement inconscient peut avoir une incidence sur nos actions, notre comportement conscient. L’intuition de Freud sur l’inconscient et son rôle dans le fonctionnement psychique était donc juste scientifiquement.

Ce qui n’est malheureusement pas le cas des théories psychanalytiques décrivant cet inconscient et son fonctionnement qui, elles, n’ont aucun fondement scientifique.

Pour Naccache, ce ne sont que des fictions conscientes qui se veulent les plus cohérentes possibles avec un réel inaccessible actuellement. Ce mécanisme est général. Chacun se construisant ses propres fictions quand la distance avec le réel est grande. Fictions qui fonctionnent comme des croyances et qui peuvent, malgré tout avoir un effet sur les mécanismes inconscients eux-mêmes. Ce qui pourrait justifier des approches psychanalytiques à condition de ne pas vouloir en faire la solution à tous les problèmes psychiques.

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28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 09:41

Vous trouverez cette semaine (13ème semaine 2015)…

Catégorie histoire locale :

  • Un siècle d’histoire gorronnaise : la rue Jean-Jacques Garnier (suite)…
  • Fermes et hameaux au 19ème siècle : le Bignon (suite)…
  • Gorron vers l’an 2000 : l’enseignement privé…
  • Photos de classes anciennes : Privé / filles / 1937(suite)…

Catégorie échanges :

  • Une bonne prise : un brochet d’un mètre dans la Colmont…
  • Notes sur Lesbois : la double administration…

Catégorie fictions :

  • Le Taillis de la Mort : un plaisir insoupçonné…

Point de vue :

  • L’Espace Culturel Colmont fait le plein : élection Miss Pays de Gorron

D’HIER ET D’AUJOURD’HUI

Actualité de la semaine (13ème/2015)...

Le Publicateur Libre (05/03/15). «Un témoin raconte la Libération. L’association pour le Mémorial de la Déportation (AMD 53) a eu le plaisir de recevoir vendredi 27 février au Mémorial des Déportés de la Mayenne, à Mayenne, Michel Béchet, témoin de la libération de Gorron… »

Les témoignages directs comme celui de M. Béchet, Gorronnais auteur de l’ouvrage « L’Attente – Overlord vécu à 100 km du front » est une source irremplaçable pour les historiens amateurs.

J’ai rencontré à plusieurs reprises Michel Béchet et je tiens ici à lui rendre hommage, non seulement pour sa mémoire mais aussi pour les documents concernant l’histoire de Gorron qui constituent une collection importante permettant de faire revivre le passé de la commune

En illustration : M. Béchet avec la mandoline fabriquée par son père prisonnier en Allemagne pendant la Première Guerre mondiale.

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28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 09:39
Fermes et hameaux au 19ème siècle…

La ferme du Bignon

Avant de poursuivre l’étude sur les exploitants des fermes du Bignon, nous allons nous intéresser à Agathe Garnier (femme de Pierre Chemin). Il se trouve qu’elle est originaire du village de Grappay, dont le père de Jean-Jacques Garnier a été propriétaire. Y aurait-il un lien familial entre cette famille Garnier et celle de Jean-Jacques Garnier (qui est au centre de notre travail actuel sur Gorron) ?

Un petit échantillon du travail qui peut être fait pour ce blog, de son intérêt pour moi, même si il n’aboutit pas toujours à des choses intéressantes.

4ème génération

Agathe Garnier (Pierre Chemin) est née le 11 février 1821 à Grappay.

3ème génération

Jean Garnier (Marie Poirier) est né le 28 septembre 1775.

2ème génération

Pierre Garnier (Mathurine Vasse) né en 1733. Jean-Jacques Garnier né en 1729

1ère génération

Jean Garnier/Julienne Bourgoin. Guillaume Garnier/Marie-Magdeleine Galesne

Nous avons arrêté nos recherches à cette première génération sans trouver de points communs entre les deux lignées. Nous les reprendrons peut-être plus tard à partir des parents de Guillaume Garnier : Guillaume Garnier/ Marie Grangeré

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28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 09:37
Classes anciennes…
Classes anciennes…

Privé/fille/1937

4ème rangée

N° 2 : Marie-Louise Robichon, fille de Louis Robichon (jardinier) et d’Ernestine Robichon (jardinière), rue de Bretagne.

N° 5 : Gilberte Coutard, fille de ? Coutard (cultivateur) et de Joséphine Coutard (cultivatrice), la Burelière.

N° 6 : Simone Bouillon, fille d’André Bouillon (maçon) et de Marie Bouillon (journalière), rue de Bretagne.

N° 7 : Jeanine Chevreuil, fille de Jean-Baptiste Chevreuil (maçon) et de Césarine Chevreuil (SP), rue de l’Hospice.

N° 9 : Jacqueline Béchet, fille d’Etienne Béchet (imprimeur) et de Georgette Béchet (SP), rue de la Houssaye.

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  • : Le blog de jouvinjc
  • : Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
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Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

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