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18 août 2013 7 18 /08 /août /2013 11:27
Note de lecture.

Note de lecture… par JC.

« Le pain noir » (Georges Emmanuel Clancier).

Classique, trop classique… L’histoire d’une famille qui, de métairies au faubourg miséreux d’une ville, connaît la faim, les accidents, la maladie… Le genre d’histoire trop exploitée qui finit pas lasser.

Heureusement il y a l’écriture, limpide, poétique. Heureusement il y a l’héroïne principale, cette fillette attachante aux rêves souvent déçus. Le chapitre, notamment, en fin d’ouvrage où elle rencontre enfin sa princesse dans le lieu magique aux multiples lumières. La grande salle avec ses milliers de livres et son instrument de musique jusqu’alors inconnu.

A ce moment, le roman prend une autre dimension et on comprend alors l’importance de l’auteur, poète et romancier de grand talent.

A noter que la publication ne précise pas que l’ouvrage présenté est un tome d’une histoire beaucoup plus vaste qui se déroule jusqu’à la Seconde Guerre mondiale…

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11 août 2013 7 11 /08 /août /2013 18:05

Vous trouverez cette semaine (32ème /2013)

Catégorie histoire locale :

- Trente Glorieuses : évolution de la population…

  • Gorron : les activités du bâtiment…
  • Vie économique : chapellerie rue de la Houssaye…

- Biographie : Jean-Jacques Garnier (l’homme de lettres)…

Catégorie échanges :

  • Correspondance pendant la Seconde Guerre mondiale : après le débarquement…
  • Souvenirs : l’ancien Collège d’Ernée, petits plaisirs et autres désagréments (2)…

Catégorie fictions :

  • Saga Gorronnaise : l’impensable…

Point de vue :

- « La démocratie des crédules » : que font les scientifiques ?…

( ! ) Un problème technique empêche l’ouverture de la catégorie « fiction ». Vous pouvez y accéder en cliquant directement sur les articles.

( ! ) Un changement dans l’administration du blog peut perturber la présentation des articles

Actualité de la semaine (32ème/2013).

L’accès à l’église se faisait par deux voies : sur la gauche, la rue du collège prolongée par la rue du cimetière ; sur la droite, la rue de l’église (dont-il reste une partie actuellement). Les deux rues étant reliées par une voie qui a disparu.

L’actuel boulevard Faverie a été ouvert entre 1880 et 1882, reliant directement la place des halles (place de la mairie actuelle) à la nouvelle église. La plantation des marronniers a eu lieu en 1902. Sur la carte postale ils sont jeunes, avec des tuteurs.

Actualité de la semaine (32ème/2013).

Sur l’extrait du plan cadastral de 1932, on peut voir en bleu : l’ancienne église orientée différemment par rapport à la nouvelle et les anciennes halles, à l’emplacement de la mairie actuelle.

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11 août 2013 7 11 /08 /août /2013 18:04

Evolution de la population pendant les Trente Glorieuses…

Evolution globale…

1946 : 2321 ; 1954 : 2207 ; 1962 : 2321 ; 1968 : 2400 ; 1975 : 2511.

La population Gorronnaise augmente de 1946 à 1975. La baisse en 1954 peut être expliquée par l’exode rural. Des Gorronnais vont chercher du travail dans les villes qui voient un développement important de leurs activités économiques. Pendant cette période (de 1946 à 1962, à l’intérieur même de la commune, la population non agglomérée baisse régulièrement : 1946 : 667 ; 1954 : 604 ; 1962 : 471). Dans les années 1960, des activités industrielles se développent sur la commune elle-même, ce qui explique la remontée de la population globale.

A noter que dans les registres des délibérations municipales, en 1947, la commune signale qu’elle a besoin de main d’œuvre et souhaite « la bienvenue aux étrangers ».

Les naissances l’emportent sur les décès…

La même année, les effets du Baby boom (augmentation des naissances à la fin de la guerre) commencent à se faire sentir sur la commune (42 naissances pour 36 décès : + 6). La différence positive entre naissances et décès, excepté pour les années 1951, 1965, 1969, 1971, se maintiendra au cours des Trente Glorieuse. Avec des points forts : + 26 en 1968, + 24 en 1964, + 25 en 1962, +25 en 1951, +34 en 1949…

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11 août 2013 7 11 /08 /août /2013 18:00
Evolution des activités du bâtiment...

Evolution des activités du bâtiment pendant les Trente Glorieuses.

La présence de carrières de granit a permis de développer très tôt le travail de la pierre et les activités du bâtiment à Gorron. On aurait pu s’attendre à une évolution constante au cours du 20ème siècle, notamment après la Seconde Guerre mondiale.

1936 : 59.

Carrier (17), charpentiers (4), cimentiers (14), maçons (20), plâtriers (3), tailleur de pierre,

1962 : 46

Artisan plâtrier, apprenti peintre, charpentiers/couvreurs (3), entrepreneurs de maçonnerie (2), grutier, monteur électricien (3), maçon, ouvriers maçons (16), ouvriers plombiers (5), ouvriers charpentiers (3), ouvrier peintre, peintres en bâtiment (7), plombiers/zingueurs (2).

1975 : 64

Plâtriers (2), ouvrier chauffagiste, artisan maçon, ouvriers peintres (2), monteurs en préfabriqué (4), menuisier, ouvriers charpentiers (7), plombiers chauffagistes (4), plombier, ouvriers maçons (11), couvreur/ zingueur, charpentiers/couvreurs (3), peintres en bâtiment (5), menuisier artisan, entrepreneurs de maçonnerie (3), charpentiers (2), carreleur, entrepreneur, ouvriers électriciens (3), peintre décorateur, ouvriers plombiers (4), chef de chantier, chefs d’équipe (2), plombier électricien, maçon, peintre.

Le nombre important des employés dans le bâtiment en 1936 est lié au développement d’une entreprise : André Gaggione, originaire d’Italie.

Cette entreprise périclitera après la mort du fondateur. Ce qui explique la baisse relative des emplois dans le bâtiment en 1962.

Les nombreuses constructions de maisons individuelles et de bâtiments collectifs relancent l’activité du bâtiment dans les années 1970.

A noter l’apparition de monteurs en préfabriqué correspondant à une entreprise qui prendra de plus en plus d’importance : l’entreprise Foisnet.

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11 août 2013 7 11 /08 /août /2013 17:47

Chapellerie : 3, place de la Houssaye…

Familles : Lelièvre/Tabur/Rebours/Mottier.

En 1975, Maurice Mottier (originaire de Gorron), chapelier, et Marie-Louise Mottier/héron (originaire de Flers), tiennent la chapellerie, 3 place de la Houssaye. On y fabrique aussi des parapluies.

La boutique est déjà présente dans le recensement) de 1876 : François Lelièvre (originaire de Gorron) est chapelier, rue de la Houssaye. Il est marié à Marie Verchère (originaire d’Evron).

En 1881, c’est Edmond Tabur, chapelier et sa femme Joséphine Tabur/Montembault qui tiennent la boutique.

En 1896, Constant Guerrier est recensé comme marchand de parapluie. Il est marié à Marie Lecomte.

En 1901, c’est Adèle Rebours (originaire de Lesbois), chapelière, et Constant Mottier (originaire de Lesbois) marchand de chapeaux, son fils, qui tiennent le commerce.

En 1921, Constant Mottier, chapelier et sa femme Denise Mottier (originaire de Brecé) tiennent la chapellerie. Un de leurs fils reprendra la boutique.

En 1962, c’est ce fils, Maurice Mottier qui tient la chapellerie avec sa femme Marie Louise Mottier/Héron

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11 août 2013 7 11 /08 /août /2013 17:45

Biographie de Jean-Jacques Garnier.

La difficulté à obtenir un document essentiel à la poursuite de cette biographie m’amène à suspendre la dimension chronologique pour m’intéresser aux écrits de Jean-Jacques Garnier. Et plus particulièrement celui dans lequel il parle de lui-même comme « homme de lettres ». Ce qui nous permettra de mieux connaître l’homme, au-delà de son œuvre d’historien et d’administrateur du Collège de France (Collège Royal).

L’ « Homme de lettres » pour Jean-Jacques Garnier, est « celui dont le principal emploi consiste à cultiver son esprit par l’étude afin de se rendre meilleur et plus utile à la société ».

Les objets d’étude des hommes de lettres peuvent être très divers : ils concernent toutes les sciences et tous les arts. A condition que ces hommes de lettres cherchent « moins un gain sordide que des connaissances utiles, et qu’ils soient plus jaloux des progrès de leur art, que de ceux de leur fortune ».

L’Homme de lettres, quel que soit le domaine dans lequel il étudie, doit s’occuper « principalement de l’amélioration de son âme ; il travaille sur lui-même, et est à la fois le bloc de marbre et le sculpteur. »

Nous verrons que Jean-Jacques Garnier tenta de suivre ces principes. Nous retrouverons notamment, dans les différentes notices biographiques, le désintéressement sur le plan financier qui lui est souvent attribué.

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11 août 2013 7 11 /08 /août /2013 17:29
L'ancien Collège d'Ernée...

L’ancien Collège d’Ernée.

Petits plaisirs et autres désagréments (2).

Le petit bâtiment fermé par des porte et fenêtres à claire-voie était censé contribuer lui-aussi à l’hygiène. On pouvait s’y laver les mains dans un bac tout en longueur. En réalité, ce lieu avait une fonction bien particulière. On l’appelait « le fumoir ». Naturellement, la cigarette était interdite au collège. Mais, comme souvent, une tolérance tacite existait. Les élèves les plus âgés s’entassaient dans le fumoir et on venait rarement les déranger. Les plaisanteries les plus fines dans ce lieu sans surveillance étaient de déposer un mégot non éteint dans les poches des camarades. Pour les blouses grises en toile épaisse cela laissait des traces comme autant de médailles. Plus la blouse était en mauvais état plus le prestige de l’élève était grand. Par contre, le jour ou un petit malin crut bon de déposer le mégot dans une des rares blouses en nylon, l’accès au fumoir devint pendant un temps plus difficile.

L’angle mort qui protégeait le fumoir de la vue des surveillants correspondait au mur des douches. Une fois par semaine, par classes entières, d’âges souvent divers, ce qui à l’époque ne semblait pas poser de problème, les collégiens compensaient la toilette succincte des petits matins ensommeillés. Chronométrées par des surveillants parfois facétieux il arrivait souvent aux serviettes d’avoir du mal à éponger la mousse savonneuse n’ayant pu être rincée. Imaginez le retour dans une salle d’étude surchauffée d’une troupe aux vêtements encore humides. Il y a des odeurs qu’on n’oublie pas…

A droite des douches, le combustible des poêles. D’imposants tas de bois rangés dans un hangar dont l’accès, naturellement, était interdit. Nous entrions alors dans le domaine du concierge, César, personnage pittoresque comme il sied à tout ancien internat. Plutôt bien apprécié par les élèves qu’il côtoyait parfois sur la cour de récréation.

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11 août 2013 7 11 /08 /août /2013 17:27

Correspondance pendant la Seconde Guerre mondiale : Paris/Gorron.

Depuis le 6 juin 1944, les Alliés ont débarqué en Normandie. Mais les problèmes des Français sont loin d’être résolus, notamment dans le domaine du ravitaillement que nous voyons revenir constamment dans le courrier.

La nièce Renée, continue d’écrire à son oncle et sa tante. Elle a eu une petite fille, Nicole. L’épreuve de la guerre a perturbé sa santé.

« Paris le 20.5.45 »

« La guerre est terminée mais les misères n’y sont pas car c’est toujours la même chose, le ravitaillement est pour ainsi dire nul, cela n’a jamais été aussi mal… »

« Paris le 2. 1. 46 »

« En ce moment, Nicole a le faux-croup, la nuit elle tousse, la nuit seulement. J’en aurais vu avec elle. (…) J’ai été huit jours sans dormir, je crois plus on me soigne pire je suis, si cela continue j’abandonnerais tout. »

Pendant cette période immédiate après la guerre, différentes signatures montrent que le cercle des bénéficiaires des envois de nourriture s’est élargi. Nous ne retiendrons que les informations permettant de se faire une idée des conditions de vie de l’époque.

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11 août 2013 7 11 /08 /août /2013 17:25

L’impensable…

C’est comme cela qu’on avait qualifié les quelques malheureux qui avaient cédé sous l’attaque allemande et s’étaient repliés plus loin dans la tranchée un instant envahie. Tous savaient ce que pouvait être le nettoyage à l’arme blanche d’un tronçon conquis. D’autant mieux qu’ils avaient pu y participer eux-mêmes et trouver quelque plaisir à mettre à mort en faisant souffrir l’ennemi. Tous pouvaient comprendre, même les chefs, le moment de faiblesse engendrant la panique. Mais précisément parce qu’ils avaient pu être directement confrontés à cette défaillance, ils se devaient de collectivement s’en défendre. Les fuyards devinrent des lâches, la honte de l’armée. Les chefs voulaient faire un exemple. Les autres étaient prêts à accabler leurs camarades par peur d’un jour les imiter. Il y eut un procès, rapide, inéquitable, sans défense pour deux fuyards. Pourquoi ceux-là plus que les autres, personne n’aurait pu le dire. Toujours est-il qu’ils ont été condamnés à mort hier soir. Et que l’exécution a lieu demain.

Quand on est venu m’annoncer la sentence j’ai été bouleversé. D’autant plus que je connaissais l’un d’eux qui n’avait rien d’un lâche et qui, jusque-là, avait plutôt été exemplaire. Mais quand on m’informa que je devais faire partie du peloton d’exécution, un honneur disait-on pour me récompenser de ma bravoure, je faillis tomber inanimé. On crut que mon traumatisme se réveillait. On me fit boire un peu d’alcool, on me félicita à nouveau. Et je ne pus rien dire. L’exécution a lieu demain. Il y a toujours une balle à blanc dans un des fusils. Ce sera peut-être le mien. Je tirerai sur le côté droit de la poitrine et éviterai le cœur. J’ai beau réécrire ces mots, je ne peux m’imaginer participer à cette injustice. C’est d’autant plus insupportable que le lâche, je le sais, c’est moi. Que faire ? Me dénoncer ? Je serais sans doute moi-même exécuté. Refuser de faire partie du peloton ? C’est pire qu’un aveu. Je n’arrive pas à dormir. Je bois plus que de raison, moi qui ai toujours craint l’alcool. Je vais demander de commander le feu. Au-moins n’aurais-je pas moi-même à appuyer sur la gâchette. Encore une lâcheté, sans doute, mais il me faut tout de même dormir…

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11 août 2013 7 11 /08 /août /2013 17:23

Point de vue.

En attendant de retrouver la carrière d’Ernest Renan, en parallèle à celle de Jean-Jacques Garnier, nous reprenons nos notes de lecture.

A partir de l’ouvrage de G. Bronner « La démocratie des crédules », je reviens sur une question souvent posée. Pourquoi les scientifiques ne démontent-ils pas les croyances si celles-ci sont aussi évidemment fausses ?

Dans la réalité, la démonstration n’est pas simple. Il faudrait que pour chaque croyance (ou autre théorie du complot), le scientifique investisse autant dans le domaine que les « croyants » eux-mêmes. Or, ce qui caractérise ces derniers c’est le nombre impressionnant d’éléments mis en avant pour étayer la croyance. Même si ces éléments, pris un par un, peuvent s’avérer faux, le nombre compense la faiblesse de l’argumentation. Sans compter qu’on peut être confronté à une malhonnêteté intellectuelle de la part de certains tenants de ces croyances.

Un scientifique soucieux de la rigueur de sa méthode, devrait donc démonter un par un ces éléments. Ce qui nécessiterait un temps considérable détourné de son propre travail de recherche. Le terrain est donc laissé libre aux théories approximatives souvent abondamment reprises par les médias friands des explications faciles et spectaculaires

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  • : Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
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Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

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