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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 09:55
Gorron en cartes postales…

Gorron (Mayenne) – Vue du Pont d’Hercé. Editeur Bazar de Gorron.

La maison Gaggione.

Il s’agit de la maison à gauche de la carte postale, avec un balcon, devant laquelle se tiennent 5 personnes (dont 3 qui regardent l’objectif). Une de ces trois personnes tient un vélo à la main.

Dans le recensement de 1962, Mme veuve Gaggione/Chauvière et son fils Alain occupent l’immeuble n° 54, rue de Bretagne). Ils sont propriétaires d’une entreprise de travaux publics. C’est sur cette propriété que s’installera le premier atelier de la SERAP.

En 1936, c’est André Gaggione, cimentier, originaire d’Italie, qui habite l’immeuble avec sa mère, Maria. A l’époque, il est un des employeurs les plus importants de Gorron (le chômage ayant frappé les usines de chaussures).

Les véhicules stationnant dans la rue à cette époque semblent être essentiellement hippomobiles. La photo a sans doute été prise avant la Seconde Guerre mondiale.

En 1921, André Gaggione n’est pas présent rue de Bretagne. La maison a-t-elle été construite par ses soins ?

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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 09:52
L'ancien hospice
L'ancien hospice

La Butte Saint-Laurent

Dans son ouvrage sur le château de Gorron, Gérard Lecomte fait l’hypothèse que ce lieu correspondait à une motte féodale : premières fortifications de l’agglomération.

Dans les écrits de Gabriel Boullard, il est fait état « du logis de la Renardière aujourd’hui hospice » qui dépendait du château. Ce logis de la Renardière est actuellement sur l’emplacement de la maison de retraite qui a succédé à l’hospice.

On peut donc raisonnablement penser que la Butte Saint-Laurent se situait à l’intérieur des fortifications et en marquait la limite sud, du côté de l’étang inférieur dont nous avons déjà parlé dans la description du Ponceau.

Outre le logis de la Renardière dont nous reparlerons, une chapelle existait sur les lieux jusqu’en 1697 : la chapelle Saint-Laurent. Chapelle relativement importante puisqu’elle accueillait des messes et des vêpres.

Il est fait aussi état, vers 1800, entre la Renardière et les Ponts Neufs, d’un pan de murs des anciennes fortifications.

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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 09:48
Vers l’an 2 000…

Evolution de l’activité économique

L’évolution des entreprises les plus importantes et les plus dynamiques

L’imprimerie Béchet

L’activité est ancienne à Gorron. En 1949, Michel Béchet prend la succession de son père. L’activité d’imprimerie, jusqu’alors à l’étage de la maison familiale rue Magenta, va être transférée 6, rue du Château. En 1966, un magasin (imprimerie, papeterie, librairie) est ouvert, rue Magenta. L’entreprise va progressivement grandir en utilisant des techniques et du matériel de plus en plus sophistiqués. L’approvisionnement, en papier notamment, va devenir difficile, rue du Château (voie étroite à l’accès peu aisé). En 1969/1970, Michel Béchet et trois autres artisans gorronnais créent une zone artisanale route d’Ambrières. L’activité est transférée dans les nouveaux locaux. L’entreprise comptera alors une dizaine d’employés.

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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 09:43
Promenade historique…
Promenade historique…

Vers la forteresse

Après l’arrêt sur le boulevard Faverie, nous empruntons la rue Brochard-Brault (ancienne rue du Collège), jusqu’à la « Cour de Forges ». L’ancien collège, avec l’école communale de garçons, se situaient sur la propriété actuelle sise 21 boulevard Faverie, jusqu’en 1886, date de construction du groupe scolaire dont nous avons déjà parlé, rue de Normandie.

Nous entrons alors dans la rue des Chauvinettes actuelle. C’est vraisemblablement au niveau de cette rue que se situaient les murailles de l’ancienne forteresse. Si notre hypothèse est exacte, cette rue s’appelait alors la rue de Devant. La rue de Derrière (présente, elle sur l’ancien cadastre) correspondait au bas de la rue Brochard-Brault débouchant sur la rue de la Houssaye.

En descendant la rue des Chauvinettes jusqu’à la rue de Bretagne actuelle (anciennement rue des Poiriers) nous pouvons apercevoir la tour située sur la parcelle « le Château » longée par le rue du château actuelle.

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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 09:32
Recueil de notes sur Lesbois (1898)…

L’enseignement (suite)

Avant 1836, date où fut construite l’école (actuellement la mairie), la classe pouvait être faite, pour les garçons, dans diverses maisons du bourg même si on note la présence de Gabriel François Chrétien au Manoir (en ruines) en 1806. Pour les filles, l’enseignement était plutôt donné dans les villages, par des religieuses le plus souvent du Carmel d’Avranches. On peut citer sœur Jeanne Elisabeth Beaudet dont la classe se situait à Charrière.

A partir de 1860, ce sont des maîtresses laïques qui assuraient l’enseignement des filles. Maîtres et maîtresses laïques exerçaient dans l’école construite en 1836 : côté l’Epinay pour les filles et côté Saint-Aubin pour les garçons. En 1878, une nouvelle école est construite pour les garçons, route de l’Epinay-le-Comte. Les filles restant dans l’ancienne école où fut également installée la mairie.

Parmi la liste des enseignants donnée par le curé Gougeon, nous citerons : M. François Filliâtre né à Gorron et Melle Vitaline Morin, elle aussi originaire de cette ville.

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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 09:29
Le Taillis de la Mort…

Chapitre 5

Il faisait très chaud en ce début d’après-midi. Il décida de quitter les chemins traditionnels. Il souriait lui-même de son esprit d’aventure, vue la taille du Taillis. Il n’empêche que les feuilles et les brindilles écrasées pouvaient, à tout moment, laisser jaillir un serpent dérangé. Les risques n’étaient pas très grands de tomber sur une vipère, mais ils n’étaient pas nuls. Et même le plus petit orvet ou la lente couleuvre sauraient l’effrayer, il le savait. Il se souvenait de l’ombre ondulante et du bruit froissé, là, tout près de sa sandale. Sa peau qui s’était brutalement hérissée et la sidération paralysante qui l’avait saisi, ce jour de patronage.

Le jeudi après-midi, quand le temps le permettait, ils jouaient à « La Vie », dans le Taillis. Il sourit en pensant aux précautions de langage des abbés. La « Vie » était une étroite bande de tissu passée, dans le dos, autour de la ceinture. Il s’agissait d’attraper cette « Vie » afin que l’adversaire soit exclu du jeu, en évitant de se faire prendre la sienne. Excepté le fait que ces « Vies » pouvaient être échangées, symboliquement, ce jeu aurait pu s’appeler le jeu de la « Mort ». Mais cela aurait fait mauvais effet.

Il se souvenait alors des approches, rampant dans les fougères sèches, du camp adverse. L’odeur, avivée par le soleil, la crainte délicieuse qui lui dérangeait un peu les intestins, il les vivait là, maintenant qu’il piétinait les broussailles sur la pente du Taillis. Il s’arrêta un moment devant l’arbre creux. Tous les enfants connaissaient cette cachette. Elle ne servait plus à rien depuis bien longtemps et les débris s’étaient accumulés dans le tronc évidé, n’offrant plus guère de place pour se dissimuler. La cache, dans le sol, était, elle-même, pratiquement comblée. Il s’y arrêta tout de même.

Tout cela semblait bien rappeler les « Brigands » pourchassés par les soldats de la République. Mais il lui en fallait plus pour sentir l’envie d’écrire l’entraîner vers la maison, le papier bleu et la lampe verte. Il se dirigea alors vers le haut du Taillis. Combien de fois les enfants du patronage avaient-ils eu le projet d’établir leur camp au milieu des ronces, des broussailles, des arbustes emmêlés qui couvraient la partie touchant à la limite nord du bois ? Ils y avaient tous renoncé. De génération en génération.

Il tenta de pénétrer dans l’enchevêtrement végétal. Il fut très vite empêché. Il avait entendu dire que les « Chouans » vivaient souvent sous terre pour échapper aux « Bleus ». Il voyait un réseau sous-terrain communiquant entre l’arbre mort, la cache et le camp au milieu de la broussaille et des ronciers. Il sut alors que c’était le moment de rentrer et que la journée et une partie de la nuit seraient une nouvelle fois tournées vers l’écriture.

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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 09:24
Note de lecture…

« Pas pleurer » (Lydie Salvayre)

Pour la deuxième fois, le prix Goncourt a été décerné à un ouvrage qui peut donner envie de lire, même à des lecteurs peu familiers des modes littéraires du moment. C’est sans doute pourquoi certains « spécialistes » ont pu faire la fine bouche.

Une histoire de famille, dans la Grande Histoire, en l’occurrence la Guerre civile espagnole. Un vrai travail d’écriture qui, justement, mêle l’humour, la légèreté et le drame, le sérieux historique. Deux langues, étroitement entrelacées (l’espagnol/le français) reliée par la verve de la mère de la narratrice. Le regard porté sur la guerre civile paraît juste, sans caricature. J’ai moins apprécié la dernière partie, avec, notamment, une concession aux « tics » d’écriture du moment (la liste des évêques soutenant Franco, par exemple).

Mais ce roman donne envie d’aller explorer l’œuvre de l’auteur. Plaisir de lecture, envie de découvrir une œuvre… C’est bien là l’essentiel. Et le prix Goncourt joue alors un rôle important dans la promotion de la littérature.

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19 juillet 2015 7 19 /07 /juillet /2015 10:55

Vous trouverez cette semaine (28ème semaine 2015)

Catégorie histoire locale :

  • Un siècle d’histoire gorronnaise : la Pierre-Pichard/le Ponceau (résumé)…
  • Les archives de Jean-Jacques Garnier : Brevet d’historiographe du comte de Provence
  • Gorron « Vers l’an 2000 » : la SERAP…
  • Gorron en cartes postale : retour sur l’immeuble n° 62…
  • Classes anciennes : privé/filles/début années 1940…

Catégorie échanges :

  • Notes sur Lesbois : l’enseignement…
  • Promenade historique : l’église, la mairie...

Catégorie fictions :

  • Le Taillis de la Mort : elle…

Catégorie point de vue :

  • Note de lecture : «Rue des boutiques obscures »…

D’HIER ET D’AUJOURD’HUI

Actualité de la semaine (28ème/2015)...

Passage du Tour de France à Gorron : 12 000 personnes selon la presse locale. Sauf erreur de notre part, cela fait la quatrième fois que le Tour de France passe à Gorron. La ville a déjà, en effet, connu cet événement en 1959, 1964, 1970…

Actualité de la semaine (28ème/2015)...
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19 juillet 2015 7 19 /07 /juillet /2015 10:52
Les archives de Jean-Jacques Garnier…

Brevet d’historiographe du comte de Provence (le 17 décembre 1771).

L’Abbé Garnier et l’abbé Pichon sont nommés historiographes du comte de Provence et pourront faire état de ce titre conjointement ou individuellement. Cette nomination leur permettra de travailler à l’histoire civile et ecclésiastique de la province du Maine et à celle d’Anjou.

Ils pourront ainsi faire « toutes recherches de titres et renseignements nécessaires (…) dans tous les dépôts et archives qui sont dépendants de l’apanage de Monseigneur, lesquels leur seront ouverts sans difficultés. »

Certaines sources nous indiquent que, finalement, l’abbé Garnier ne réalisera pas ce travail.

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19 juillet 2015 7 19 /07 /juillet /2015 10:49
Classes anciennes…

Privé/filles/début années 1940

2ème rangée

N° 3 : Simone Pousset, fille de Vital Pousset (cultivateur) et de Marguerite Pousset (cultivatrice), Villeneuve.

N° 4 : Michèle Belliard, fille de Louis Belliard (mécanicien) et de Denise Belliard (débitante), rue du Maine.

N° 7 : Andrée Fouqué, fille de Paul Fouqué (cultivateur) et de Lucienne Fouqué (cultivatrice), la Bertrais.

N° 10 : Simone Bouillon, fille de madeleine Bouillon (piqueuse), rue de Bretagne.

3ème rangée

N° 2 : Marie Ribot, institutrice privée.

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  • : Le blog de jouvinjc
  • : Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
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Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

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