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15 mars 2015 7 15 /03 /mars /2015 12:05
Vers l’an 2 000…

L’hospice / la maison de retraite

Rappel : l’hospice est fondé en 1822. Les bâtiments d’origine sont démolis et reconstruits en 1875. Avant la Seconde Guerre mondiale, une quarantaine de résidents sont recensés à l’hospice.

En 1962, on recense 5 religieuses infirmières, 1 aumônier et 49 pensionnaires.

En 1967, le projet de construction de ce qui deviendra le « Pavillon Maret » (actuellement le gîte de la Colmont) est discuté. Il permettra la création de « 24 lits » supplémentaires à ce que l’on nomme alors la maison de retraite. La construction débutera en 1968. En 1972, une subvention est votée pour des travaux d’agrandissement. En 1974, un bâtiment neuf est construit et l’ancien bâtiment est rénové pour un accueil pouvant aller jusqu’à 100 personnes. En 1975, on recense 1 aide soignante, 1 infirmière, 1 religieuse infirmière, 1 religieuse cuisinière et 68 pensionnaires à la maison de retraite.

Les 12 années de travaux (1966/1978) ont permis d’arriver à la situation suivante : une capacité de 98 lits (68 en chambres individuelles, 30 en chambres à deux lits). Chaque chambre comprenant un cabinet de toilette, une prise de télévision… Chaque bâtiment disposant d’un ascenseur.

L’hospice est un établissement public autonome qui a été dirigé par la communauté de Briouze jusqu’en 1977. Il est administré, en 1978, par la commission administrative composée de la manière suivante : Président : M. Dufour (maire), vice-président M. Maret (représentant le conseil général) avec M. Le Bullenger, M. Lemay (représentant le conseil municipal), M. Ledauphin (maire de Brecé).

En 1984, la maison de retraite « Saint-Laurent » (on ne parle plus d’hospice) comporte 105 lits (chambres individuelles ou à deux lits). 23 personnes et une directrice en assurent la bonne marche.

De 1992 à 1994, de nouvelles transformations sont entreprises : un nouveau bâtiment de 40 chambres sur trois étages est construit pour le passage de chambres de deux à un lit. Le pavillon Maret (construit en 1964) est désaffecté. Le bâtiment dit « milieu de cour » (logis de la Renardière) est loué à la commune pour le club du 3ème âge. Un logement de fonction pour la direction est construit en 1997.

Une centaine de lits, un personnel de 40 membres, une association de loisirs… On est loin de l’hospice qui, au début du 19ème siècle, comptait 6 membres du personnel pour 10 pensionnaires (3 malades et 7 élèves filles).

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15 mars 2015 7 15 /03 /mars /2015 12:01
L’ancienne piscine…

Article de « Ouest-Eclair »

L’inauguration de la piscine

« Dimanche 29 août [1943] s’est déroulée par un temps splendide et devant une foule qu’on peut estimer à plus de mille spectateurs, la première fête nautique de Gorron. »

Nous avons vu la semaine dernière les dimensions des bassins qui ont permis une manifestation très importante pour une petite ville comme Gorron.

« Pour cette inauguration, le club nautique local avait fait appel à l’excellente société des Sports Nautiques Mayennais (…) Il fut alors donné aux Gorronnais d’apprendre ce qu’était vraiment la natation, sport nouveau, avouons-le, pour beaucoup d’entre eux »

L’auteur de l’article ne connaissait sans doute pas la baignade (installée le long de la Colmont au niveau du Pré Patois), qu’on appelait « la plage » et qui avait permis l’approche de la natation pour certains Gorronnais dès le début du 20e siècle. Des Gorronnais sont d’ailleurs cités pour leurs performances : « Gyns, Raison, Chapron et le jeune Bailleul, de Gorron. »

« Courses, plongeons, démonstrations de water polo, passionnèrent pendant plus de trois heures les assistants »

1 000 spectateurs, trois heures d’animation… Même si Gorron connaissait l’occupation et la guerre, l’événement a dû marquer les habitants.

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15 mars 2015 7 15 /03 /mars /2015 11:59
Recueil de notes sur Lesbois (1898)…

Le document

Un manuscrit rédigé en 1898 par Joseph Gougeon, curé de Lesbois, transmis par l’auteur, en 1904, au curé de Lesbois en poste à l’époque. Les archives anciennes sur lesquelles s’appuie le travail de l’historien amateur ne « remontent guère au-delà de 1615 ».

Comme beaucoup de ces historiens amateurs, l’ambition est modeste. Elle consiste essentiellement à permettre de faire revivre le passé et à aider à la transmission d’une certaine mémoire. Le curé Gougeon l’exprime dans sa préface de la manière suivante : Appeler ce petit travail : Histoire de Lesbois serait trop dire … (…) Puisse ce petit travail intéresser mes lecteurs. Quelques-uns, peut-être, seront heureux de relire le passé de Lesbois pour le raconter à leurs auditeurs et les transmettre aux âges futurs. »

Il se trouve que, dans ce document, des références à Gorron sont faites. Notamment à travers des familles, des personnages, des anecdotes… Ce sont ces éléments qui seront mis en avant dans cette nouvelle rubrique. Mais les grandes lignes de l’histoire du bourg y seront aussi présentes.

Lesbois se situait sur le grand chemin royal Ernée/Gorron/Céaucé/Domfront. Ce chemin suivait le tracé de la route actuelle jusqu’au village de la Pommeraie puis, passant par Vilfeu débouchait près de l’église de Gorron.

A suivre…

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15 mars 2015 7 15 /03 /mars /2015 11:56
Le Taillis de la Mort…

Ivresse…

C’est moi, je dois l’avouer, qui amena les bandes à opérer en ville. Et à ne plus se contenter de s’attaquer aux pauvres paysans crédules et isolés. Quelle victoire, quel prestige, quand certains notables finissaient par céder aux peurs irrationnelles réservées aux classes inférieures. Le receveur n’y céda point. J’imaginais alors un larcin qui, je le savais, allait frapper juste. Au cours de mon unique visite, j’avais repéré l’entrée d’une cave, sous le perron, qui renfermait un grand nombre de bouteilles de vin de qualité. Le fils s’était vanté de la présence de ce trésor auquel son père tenait beaucoup.

La réussite de l’opération changea beaucoup de choses pour moi. Je fus brusquement propulsé dans le cercle des dirigeants. Comme conseiller, seulement. Il faut savoir ne pas brûler les étapes. Mais, tout de même, j’avais changé de statut. Et puis, surtout, je fus à l’origine, de nouvelles prestations. Nous bûmes les bouteilles de vin. Il paraît que certains, parmi les plus vieux, avaient déjà connu l’ivresse. Moi pas. Et sans doute, comme moi, la majorité de la bande.

Ce fut une révélation. Je m’étais ingénié pendant des années à faire mon intéressant. A sortir du lot. Avec beaucoup d’efforts et des échecs retentissants. Et là, en quelques heures, je devenais le centre du monde. Je me trouvais drôle, irrésistible même. Et surtout prêt à tout. Avec une volonté et un courage insoupçonnés. Et je ne devais pas être le seul à faire cette découverte. On riait, on parlait, fort, on se trouvait de nouvelles amitiés. Cela ne dura qu’un temps. Heureusement peut-être. La nausée arriva brutalement. Et, là encore, je ne fus pas le seul à connaître le retour à la banalité quotidienne marqué par un violent mal de tête et la perte totale de volonté.

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15 mars 2015 7 15 /03 /mars /2015 11:44
Point de vue…
Point de vue…

Entretien des installations à Gorron

Les premiers travaux pour l’aménagement de l’ancien plan d’eau sont prévus pour juillet 2015. La description de ces travaux a été transmise aux riverains. On peut voir que ce qui est prévu devrait permettre la création d’un espace vert plutôt agréable et, d’un point de vue esthétique, assez réussi.

Actuellement, des installations (aires de jeux pour enfants, tables de pique-nique) existent en bord de ce qui reste du plan d’eau. Qu’en sera-t-il de ces installations quand les travaux seront réalisés ? Quand on voit leur état actuel, on peut se demander si leur remplacement ne sera pas nécessaire.

En règle générale, l’entretien de l’existant n’est pas le fort de la ville. Au Taillis de la Mort, on a attendu que le parcours de santé tombe en ruines pour le supprimer. J’ai bien peur qu’il se passe la même chose au plan d’eau quand je vois l’état des balançoires ou de certaines tables de pique-nique. Il est à espérer qu’en terme de sécurité pour les enfants, à défaut du côté propreté ou esthétique, un suivi régulier soit fait par la commune…

Point de vue…
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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 11:49

Vous trouverez cette semaine (10ème semaine 2015)

Catégorie histoire locale :

  • Un siècle d’histoire gorronnaise : la rue Jean-Jacques Garnier (suite)…
  • Fermes et hameaux au 19ème siècle : la Pierre-Pichard…
  • Gorron vers l’an 2000 : évolution des différents services…
  • Photos de classes anciennes : Privé / filles / 1937…

Catégorie échanges :

  • L’ancienne piscine : la construction…
  • Sur les pas de Jean-Jacques Garnier : le dernier voyage de Pauline…

Catégorie fictions :

  • Le Taillis de la Mort : trouver sa place…

Point de vue :

  • Note de lecture : « Nous sommes les oiseaux de la tempête qui s’annonce »

D’HIER ET D’AUJOURD’HUI

Actualité de la semaine (10ème/2015)...

Le Courrier de la Mayenne (12/02/2015). « La mission accueil emploi se poursuit. (…) Lancée depuis un an (…) au Point Information jeunesse (…) Quelle est la situation actuelle sur le bassin de vie de Gorron ? On comptabilise 117 demandeurs d’emploi et on recherche toujours des chaudronniers, des soudeurs, des menuisiers alu et pvc. »

Le chômage est un fléau… Mais qui, malheureusement, n’est pas nouveau. La fermeture des usines de chaussures avant la Seconde Guerre mondiale a entraîné la création d’une caisse de chômage par la ville de Gorron. En 1985, après les années fastes des Trente Glorieuses (1945/1975), il y avait 103 chômeurs sur la ville de Gorron ce qui, comparé aux chiffres concernant le « bassin de vie » de 2014, nous donne une idée de la situation à l’époque.

Illustration : le Point Information jeunesse.

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 11:46
Fermes et hameaux au 19ème siècle…

La Pierre-Pichard (suite)

Nous prolongeons le recensement jusqu’à la seconde moitié du 20e siècle pour faire le lien avec la rubrique « Un siècle d’histoire gorronnaise ». La ferme est recensée à la « Pierre -Pichard ».

Après la famille Laigre, c’est la famille Cougé qui occupera la ferme pendant le 20e siècle. La stabilité des ces deux familles est peu fréquente.

1911

Paul Cougé (fermier ; 31 ans), originaire de Désertines, et Claire Cougé (SP ; 21 ans), originaire de Brecé.

En 1936, Paul Cougé, veuf, exploite toujours la ferme.

1962,

Paul Cougé (cultivateur, fils de Paul et Claire Cougé), et Odette Cougé/Mahouin.

En 1975, la famille Cougé est toujours sur la ferme.

Illustrations : la maison actuelle et une tête sculptée au-dessus d’une porte de cette maison.

Fermes et hameaux au 19ème siècle…
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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 11:43
Classes anciennes…

Privé/fille/1937

1ère rangée

N° 1 : Jeanne Taburet, fille de Victor Taburet (charron) et de Germaine Taburet (couturière), rue de la Mairie.

N° 4 : Marie-Louise Fougères, fille de Marcel Fougères (cultivateur) et de Madeleine Fougères (cultivatrice), la Chennerie.

N° 5 : Solange Biseul, fille de Joseph Biseul (cultivateur) et de Marie Biseul (cultivatrice).

N° 8 : Joséphine Gayet, fille de Georges Gayet (pâtissier) et Maria Gayet (SP), rue de Bretagne.

N° 9 : Odette Lair, fille de Maurice Lair (terrassier) et Clémence Lair (piqueuse), rue du Bignon.

N° 10 : Jeanne Daguier, nièce d’Augustine Daguier (SP), rue du pré.

N° 11 : Marie Foucault, fille de Marthe Foucault (modiste), rue du Bignon.

N° 12 : Gabrielle Maret, fille de Fernand Maret (directeur d’assurances) et de Gabrielle Maret (SP), rue de la Mairie.

N° 13 : Laure Taburet, fille d’Eugène Taburet (bourrelier) et de Germaine Taburet (SP), Grande Rue.

N° 14 : Paulette Gallienne, fille de Casimir Gallienne (cultivateur) et de Léontine Gallienne (cultivatrice), La Mènerie.

N° 19 : Yvette Lair, fille de Maurice Lair (terrassier) et Clémence Lair (piqueuse), rue du Bignon.

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 11:38
Un siècle d’histoire gorronnaise…

La rue Jean-Jacques Garnier (suite).

Quelques artisans et commerçants.

N° : 40

Fromager ; Chiffonnier/brocanteur.

N° : 42

Maçon ; menuisier ; imprimeur.

N° : 44

Epicière.

Quelques familles

Une famille de maçons est présente de 1846 à 1906 : la famille Leblanc. Pendant une période, cette famille a habité au n° 42.

1ère génération

En 1846, Jean LEBLANC (43 ans), maçon, vit avec sa femme Perrine LESAGE (50 ans) et leurs enfants : Jean (17 ans) et Louis (14 ans), maçons, rue du Pont neuf. Tous les deux originaires de Gorron. Le père de Jean était lui-même maçon.

En 1851, on retrouve la famille de Jean au complet mais l’adresse est rue du Grand Moulin.

2ème génération

Les deux fils épousent deux sœurs (Dreux).

Le fils, Jean (piqueur de pierre), épouse Anne Joséphine Dreux (fileuse) le 12/07/1852.

L’autre fils, Louis (tailleur de pierre), épouse Constance Dreux (fileuse) le 17/06/1850.

En 1856, Jean et Joséphine ont deux enfants : Joséphine (3 ans), Mathilde (1 an). Louis et Constance trois : Louis (5 ans), Constance (2 ans), Jean (1an). Toute la famille habite rue des Ponts neufs.

Illustration : le n° 40

A suivre…

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 11:35
Vers l’an 2 000…

Evolution des différents services (publics et privés).

Comme nous l’avons vu dans le récapitulatif de 1939, Gorron était dotée, à l’époque, de nombreux services pour une ville de cette taille. La plupart d’entre eux se sont maintenus, voire développés (banques, assurances, Trésor public, administration communale, etc.). A noter la disparition de la justice de paix, comme sur tout le territoire de la France, en 1958. Les principaux changements peuvent être enregistrés dans les domaines de la santé et de l’enseignement.

La santé.

Les médecins / Les pharmaciens

Depuis le 19ème siècle, Gorron a disposé de deux à trois médecins et de deux pharmaciens. Pendant les « Trente Glorieuses », l’un des médecins a marqué la ville : le Docteur Charles Daniel : il avait succédé à son père lui-même médecin et maire de Gorron au début du XXe siècle. Des études de chirurgie, qu’il pratiqua pendant la Première Guerre mondiale, lui permettaient de pratiquer de petits actes chirurgicaux dans le cadre d’une clinique située au n° 14, rue de Normandie.

La clinique

Créée dès le début du XXe siècle, l’établissement était tenu par des religieuses (de la congrégation « des filles de Sainte Marie » de Gacé dans l’Orne). Après la Seconde Guerre mondiale, les religieuses assuraient des soins ambulatoires qui cessèrent à la fin des années 1970. Les religieuses dispensaient aussi des soins à domicile.

Une maison médicale, située rue Brochard-Brault, est inaugurée en 1967. Elle regroupait les médecins exerçant sur la commune, assistés d’une infirmière.

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  • : Le blog de jouvinjc
  • : Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
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Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

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