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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 10:26
Les Trente Glorieuses : livret (4)…

Entreprises

La plupart des entreprises (employant plus de 10 personnes) ont, elles aussi, des origines remontant au 19ème siècle. Les dates données correspondent à la première apparition de l’activité dans les listes de recensement de la population gorronnaise. Il s’agit de :

L’imprimerie Béchet (rue Magenta, rue du château puis route d’Ambrières), 1881.

Les pépinières Renault (route d’Ambrières), 1876.

La fabrique de meubles Monnier (rue de Bretagne), 1896.

La fabrique de chaussures B.T.B. (rue des Sarrazins), 1881.

Deux autres entreprises ont une origine plus récente mais leur importance pendant les Trente Glorieuses mérite qu’on les signale ici.

L’usine de petite métallurgie EMMO (rue Jean-Jacques Garnier). L’entreprise s’est installée dans les locaux d’une ancienne usine de chaussures après en avoir acheté l’immeuble et le matériel en 1936.

La Société d’Etude et de Réalisation Agricole de Pontmain (S.E.R.A.P) dont une unité de production (fabrications polyester) vient s’installer, rue de Bretagne en 1962. L’usine, après un incendie, sera reconstruite sur la zone industrielle des Sapinettes en 1966.

Ci-contre, l'usine de chaussures rue des Sarrazins.

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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 10:21
Les Trente Glorieuses...

Horticulture

Familles : Doux, Renault.

En 1975, deux pépiniéristes sont recensés, route d’Ambrières : Jean Renault (originaire de Montaudin) marié à Marie Josèphe Renault/Branchereau, habitant « Le Brin d’eau », et Henri Renault (originaire de Montaudin) marié à Jeanne Renault/Dutertre, habitant « Le Rocher ».

L’activité d’horticulteur, fleuriste, jardinier… (selon les recensements) apparaît sur les listes dès 1872. Elle est alors pratiquée par François Doux (originaire de Caen), marié à Joséphine Doux/Mahot. Le couple est alors recensé rue Magenta qui, à l’époque se prolongeait jusqu’au Champ de Foire.

Le couple Doux aura un fils, Jules qui deviendra horticulteur et succèdera à son père. On le retrouve en 1921 recensé rue Magenta, marié à Henriette Doux, institutrice publique.

La famille Renault, succédera à la famille Doux en 1951. En 1966, on relève dans les éphémérides : Créées en 1951 avec un seul employé, les pépinières Renault emploient déjà 27 personnes sur 15 ha d’installations.

Illustration : le Champ de Foire au début du 20ème siècle, quartier où se situait l'horticulteur Doux.

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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 10:19
Fermes et hameaux au 19ème siècle…

Nous commençons ici un travail sur les fermes et les hameaux de la commune. Pour certains, quelques sources sont disponibles concernant la période antérieure à la Révolution grâce aux recherches de G. Boullard. Pour les autres, les sources correspondent aux listes de recensement de la population gorronnaise exploitables à partir de 1846.

Le Rocher.

C’est une ancienne maison seigneuriale tenue par des familles nobles gorronnaises (de Fontenai, 1404 ; de la Bunaiche, 1491 ; de Villedon, 1629…) puis louée par la famille de Bailleul – seigneurs de Gorron – au sieur Le Boullenger (procureur fiscal) en 1741 et enfin vendue à Jean-Ambroise Péan (notaire) en 1771. Plusieurs fiefs composaient cette ancienne seigneurie dont la Mercerie, le Haut et le Bas Surgan, par exemple, dont nous reparlerons.

En ce qui concerne Le Rocher, au cours de la seconde moitié du 19ème siècle, deux ou trois familles exploitaient le domaine en fonction du recensement. Nous retiendrons la famille Penloup, présente du recensement de 1846 à celui de 1886 et la famille Coignard (de 1851 à 1896), cultivateurs n’étant pas propriétaires de leur ferme.

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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 10:16

Son action au collège de France

Jean-Jacques Garnier devint administrateur du Collège en 1768 et est élu syndic en 1770. Il s’engagea alors dans trois directions pour redonner à l’établissement un statut perdu depuis déjà bien longtemps.

Il s’agissait d’abord de réhabiliter les locaux. En 1770, les cours étaient donnés dans trois classes de l’ancien collège de Tréguier. Les bâtiments étaient délabrés au point d’avoir des vitres brisées et des serrures endommagées. En 1776, le collège fut reconstruit place de Cambrais et Jean-Jacques Garnier dut se démener pour en obtenir le financement.

Il fallait ensuite revaloriser le traitement des enseignants qui s’était sérieusement déprécié depuis l’origine du collège. De 600 livres, ce traitement fut porté à 1100 livres et une retraite fut mise en place pour les anciens professeurs.

Jean-Jacques Garnier avait, enfin, l’ambition de réorganiser l’enseignement lui-même. Il voulait ouvrir celui-ci aux sciences nouvelles. Les chaires d’hébreu et de philosophie grecque et latine sont transformées en chaire d’histoire pour la première et de physique pour la seconde dès 1769.

Jean-Jacques Garnier occupa donc la chaire d’histoire, discipline qu’il affectionnait. Il permit d’autres transformations jusqu’à la Révolution, un tournant important dans sa carrière.

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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 10:14
Bulletin mensuel : l’Echo de Notre Dame du Bignon : 1950…

La Jeanne D’Arc en 1950…

Nous avons souvent parlé de cette association créée officiellement en 1920 bien que de nombreuses activités pour les jeunes avaient déjà été mises en place avant cette date par l’Eglise au niveau paroissial.

En 1950, l’abbé Mareau, responsable de ces activités (directeur et guide spirituel) quitte Gorron et est remplacé par l’abbé Durand. Maurice Dufour, futur maire, est président de l’association.

Les différentes activités telles qu’elles apparaissent dans le programme des entraînements hebdomadaires à l’époque :

  • Musique, débutants.
  • Basket (Ardente – monitrice Jane Bailleul).
  • Basket Jeanne d’Arc (moniteur M. Huillery)
  • Musique, fanfare.
  • Musique, clique.
  • Gymnastique, pupilles.
  • Gymnastique, adultes.

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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 10:10
Règlement de police de la ville de Gorron au 19ème siècle (1875)…

Ordre et sûreté… (3)

Les incendies ont longtemps été la hantise des habitants de la ville. A Gorron, à l’époque, les pompiers n’avaient à leur disposition qu’une pompe à bras. On peut voir ce qu’il en reste sur la photo ci-contre.

« Il est enjoint à tout propriétaire ou locataire de faire ramoner, aussi souvent qu’il sera nécessaire, les cheminées des lieux qu’ils habitent.

Il est enjoint à tous les boulangers, marchands de bois et autres, ayant des meules de fagots ou de paille, de les placer dans un lieu défendu par une clôture, à dix mètres de distance au moins de tout bâtiment ou de passages public.s

En cas d’incendie, les habitants qui ont un puits, une fontaine ou un abord à la rivière, seront tenus d’en laisser libre accès à l’administration ou à ses délégués. »

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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 10:09

Amour ancillaire…

Si je faisais figure de privilégié en partageant parfois ces plaisirs raffinés, on me faisait sentir qu’il ne fallait pas pour autant me croire installé. On me réservait le plus souvent les miettes du festin. Et si ces miettes étaient pour moi un menu inespéré, je devais garder mon rang et remercier platement, je dirais même bassement. Le plus dur était encore le sourire gêné de certaines femmes tentées par la sauvagerie du soldat, ma réputation ayant franchi les bienséances. Et si même pour quelques-unes d’entre elles l’envie d’y revenir était trop forte, je devais bien comprendre que tout cela était exceptionnel, des erreurs d’un soir qu’il fallait très vite oublier. C’est sans doute pour ne pas l’avoir fait que ma troisième surprise faillit tourner bien mal pour moi. Sans compter le sort plutôt triste de notre lieutenant. La dureté de la guerre pouvait être supportée grâce aux pauses accordées entre les montées en ligne. Les plus modestes s’arrêtaient aux villages de l’arrière qui avaient su aménager des lieux de repos pour le soldat méritant. L’essentiel de ces lieux reposant sur l’alcool et les femmes. Les officiers ne pouvaient se compromettre aussi vulgairement. C’est pourquoi en dehors des repas et de leurs prolongements, dont j’ai déjà parlé, on cherchait plus loin des plaisirs plus raffinés ayant un rapport avec la vie d’avant la guerre. On y perdait en spontanéité, en satisfaction immédiate d’envies un peu vulgaires mais on se dépaysait, oubliant un peu la triste vie du combattant. Mon lieutenant avait ainsi loué une automobile et s’en allait plus loin lors de ses périodes de pause. Il avait rencontré une jeune fille de bonne famille avec laquelle il entretenait une cour à l’ancienne et échangeait des lettres subtiles où l’amour s’épanouissait. Or, il lui prit un jour de me demander de l’accompagner. En tant que chauffeur, bien sûr, non invité à la table de la famille de la demoiselle, mais avec le statut de domestique bien intégré.

Ces quelques jours soustraits au front me convenaient plutôt. Nous partions de bonne heure le matin et arrivions à la propriété pour le déjeuner. Il s’agissait d’un manoir restauré, d’un goût discutable, mais en tout point confortable. Je déjeunais à la cuisine d’un menu sans doute moins relevé que celui des maîtres mais plus que convenable comparé au régime ordinaire de notre régiment. Et puis, à la cuisine, il y avait Marie. Elle était jeune, elle était fraîche et pour tout dire un peu dévergondée. Pendant que mon lieutenant comptait fleurette à la jeune fille enamourée il arrivait souvent, à Marie et à moi, de goûter à des fruits un peu plus acides. Tout était allé très vite. Nous en avions envie tous les deux. Nous nous le fîmes savoir sans trop de précautions. Cette franchise, cette spontanéité, ajoutées à l’urgence de la guerre, s’avérèrent parfaites pour notre accord charnel. Notre aventure fut connue très vite dans toute la maison et on s’en amusa. Tant que cela restait à la cuisine on s’en accommodait. Je crois même que le lieutenant et la jeune fille pimentaient un peu leur discours amoureux des frasques supposées du soldat et de la cuisinière. Nous en parlâmes une fois sur la route du retour. Nous n’en étions pas tout à fait aux réelles confidences mais le lieutenant se laissa aller à parler d’une promesse qui devait bientôt se concrétiser. Et de fil en aiguille, lorsque nous arrivâmes à notre cantonnement, je savais le jour et pratiquement l’heure à laquelle devait succomber la jeune fille, vierge naturellement. Or, le jour où l’acte devait être accompli, le lieutenant désespéré vint me voir. Le colonel avait absolument besoin de lui. L’élaboration d’un plan d’urgence dont la victoire dépendait. Il était trop tard pour prévenir la belle qui serait certainement très déçue. Et le lieutenant me supplia d’aller annoncer moi-même la mauvaise nouvelle.

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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 10:03
De Jean-Jacques Garnier à Ernest Renan…

Renan au Collège de France…

Nous avons vu le rôle fondamental de Jean-Jacques Garnier dans la réorganisation du Collège de France au XVIIIème siècle. Cent ans plus tard, Ernest Renan postulera pour devenir professeur dans l’établissement, poste prestigieux et bien rémunéré.

Nommé en 1862, quatre jours après sa leçon d’ouverture, les catholiques, qui le considèrent comme un hérétique, obtiennent la suspension de son cours. Le divorce avec l’Eglise s’accentuera avec la parution de La vie de Jésus. Renan, qui ne pourra enseigner au Collège de France, finira par être démis de ses fonctions en 1864.

Il lui faudra attendre 1870 pour retrouver sa chaire. Il deviendra ensuite, comme Jean-Jacques Garnier, administrateur du Collège de France en 1883. Il fut réélu à trois reprises dans ce poste qu’il considérait comme un grand honneur pour lui. Il y restera jusqu’à sa mort.

La fidélité à l’Eglise amena Jean-Jacques Garnier à quitter le Collège de France en 1790 (il refusa de signer la Constitution Civile). La critique de l’Eglise faillit empêcher Ernest Renan d’entrer au Collège de France. Les deux hommes avaient pourtant en commun la recherche honnête de la Vérité.

Ci-contre, le bureau de Renan au Collège de FRance.

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20 octobre 2013 7 20 /10 /octobre /2013 10:33

Vous trouverez cette semaine (42ème /2013)

Catégorie histoire locale :

- Trente Glorieuses : livret : l’activité économique…

  • Trente Glorieuses : dernières évolutions…
  • Vie économique : l’imprimerie Béchet (2)…

- Biographie de Jean-Jacques Garnier : Collège de France…

Catégorie échanges :

  • Le règlement de police de 1875 : ordre et sûreté (2) …
  • L’Echo de Notre Dame du Bignon (1938) : la politique…

Catégorie fictions :

  • Saga Gorronnaise : une certaine réputation ?…

Point de vue :

  • De Jean-Jacques Garnier à Ernest Renan : Académie des Inscriptions et belles lettres…

Actualité de l’Amicale Laïque Gorronnaise…

  • Sortie champignons : dimanche 13 octobre 2013.

( ! ) Un problème technique empêche l’ouverture de la catégorie « fiction ». Vous pouvez y accéder en cliquant directement sur les articles.

( ! ) Un changement dans l’administration du blog peut perturber la présentation des articles (notamment les photos).

D’HIER ET D’AUJOURD’HUI

Actualité de la semaine (42ème/2013)...

« Le dimanche 5 mai, 9 cyclistes du Guidon Gorronnais se sont retrouvés place du Champ de foire pour prendre la direction de Schwaikheim… » (Courrier de la Mayenne 09/05/2013).

Cette longue randonnée (950 km) s’effectue dans le cadre du jumelage Gorron/Schwaikheim.

Actualité de la semaine (42ème/2013)...

Le livret réalisé par J. Lecomte retrace la lente création de ce jumelage, de l’initiative prise par la Section des Anciens Combattants Prisonniers de Guerre de Gorron fin 1966 en direction de leurs homologues allemands à la signature officielle du jumelage entre les deux villes en septembre 1986.

Au cours de ces vingt années, les échanges entre Gorron et la ville allemande ont été très nombreux (sport, musique, bals, séjours…). Et nous voyons donc que l’association continue à vivre pleinement 47 ans plus tard.

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20 octobre 2013 7 20 /10 /octobre /2013 10:30
Les Trente Glorieuses : livret (3)…

L’activité économique

Commerce et artisanat

Beaucoup d’activités commerçantes et artisanales étaient déjà présentes dès le 19ème siècle et souvent nous les retrouvons sur les mêmes lieux d’exercice. C’est le cas de :

Trois boulangeries : 16, Grande Rue, 3, rue de Bretagne et 2, rue du Maine.

Quatre boucheries : 18, rue de la Mairie, 12, rue du Bignon, 4, rue de Bretagne et 30, rue de Bretagne.

Une charcuterie : 15, Grande Rue (photo ci-contre).

Deux merceries/ bonneteries : 1, Grande Rue, 2, rue Magenta.

Une chapellerie : 3, place de la Houssaye.

Deux hôtels/restaurants : 2, rue de Bretagne, 41, rue de Bretagne.

Une pâtisserie : 2, rue de la Montée.

Une quincaillerie : 23, rue de la mairie.

Un salon de coiffure : 7, place du Général Barrabé.

Une horlogerie/bijouterie : 29, rue de la Mairie.

Une pharmacie : 1, place du Général Barrabé.

Une ferme : le Bignon.

Un plâtrier : 12, rue de la Mairie.

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  • : Le blog de jouvinjc
  • : Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
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Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

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