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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 11:05

Vous trouverez cette semaine (2ème /2014)

Catégorie histoire locale :

  • Trente Glorieuses : livret (13) : aide sociale…
  • Immeubles au 19ème siècle : Cour de Forge (2)…
  • Fermes et hameaux au 19ème siècle : La Paillardière...
  • L’année 1739 : Août…

Catégorie échanges :

  • Un Gorronnais pendant la guerre d’Algérie : l’hébergement…
  • Les Gorronnais morts pendant la guerre 1914/1918 : septembre 1914 (4)…

Catégorie fictions :

  • Saga Gorronnaise : complexité de l’âme humaine…

Catégorie point de vue :

  • Note de lecture : Michel Onfray, une imposture intellectuelle…

D'HIER ET D'AUJOURD'HUI

Actualité de la semaine (2ème/2014)

« Courrier de la Mayenne » (19 septembre 2013). « La maison du bocage s’agrandit. L’extension de la maison du bocage dans les locaux de la maison Morel sera achevée la première semaine d’octobre, comme le prévoyait le planning. »

Actualité de la semaine (2ème/2014)

Dès 1886, une boutique existait, Grande rue, à l’emplacement de la maison du bocage actuelle. Il s’agissait alors d’une boutique de coutelier transformée ensuite en bonneterie/mercerie.

En 1931, la famille Manoury pratiquait les activités suivantes (telles qu’elle sont recensées dans l’almanach « L’ami du commerce et de l’agriculture des cantons d’Ernée, Landivy, Gorron, Chailland. » : « Articles de Paris. Blanc, bonneterie, dentelles. Coutelier ».

Quant à la maison Morel, elle appartenait à la famille Morel (Marcel Morel était secrétaire de mairie pendant les Trente Glorieuses).

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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 11:02

Complexité de l’âme humaine…

Il en était de même pour d’autres comportements qui, dans d’autres contextes plus normaux, m’auraient paru monstrueux. Il m’arrivait parfois d’être aux côtés des soldats, tout près du parapet quand la bataille était déclenchée. Je me souviens d’un d’entre eux, tireur émérite, pour lequel on avait aménagé une petite tourelle blindée qui lui permettait d’atteindre l’adversaire sans risque trop important. Ce soldat était un jeune paysan, plutôt placide qui, je suppose, avait développé son talent en chassant très jeune. Il parlait peu, semblait parfois indifférent au drame auquel il participait. Mais quand il s’installait dans son poste d’observation et qu’il réussissait à atteindre mortellement un ennemi, sa jubilation était telle qu’il poussait des cris de joie bientôt connus de toute la tranchée. Les autres soldats se bousculaient alors dans les postes d’observation pour participer au spectacle. Et les cris de joie s’amplifiaient à chaque fois que le tireur faisait mouche. Cet engouement pour la mort de jeunes gens, même s’ils appartenaient au camp ennemi, m’horrifiait. Et pourtant, entraîné un jour par un de mes infirmiers, je suis allé moi-même dans le poste d’observation. Persuadé d’aller poser un regard critique sur un travers humain qui me révoltait, je me suis rapidement senti très mal à l’aise. Non seulement je n’éprouvais rien de particulier quand les silhouettes désarticulées étaient rejetées derrière le parapet adverse mais, assez rapidement, je sentais comme un regret quand notre tireur manquait sa cible. Et je dois, une nouvelle fois me rendre à l’évidence, j’étais alors pris par un jeu morbide qui finissait par me fasciner. Dans cette fascination, j’avais beau m’en défendre, entrait la mort de la cible.

Je suis parti d’une véritable condamnation d’un comportement inacceptable, même en temps de guerre, consistant à renier la parole donnée. Avec tout le recul permis par mon séjour à l’hôpital et l’expérience de quatre années de guerre, je maintiens fermement cette condamnation et estime être personnellement épargné de cette ignominie. Je ne me résoudrai jamais à accepter la seule prise en compte de la fin, en l’occurrence ici la victoire, quels que soient les moyens employés. On me dira que cela vient de mon statut de non combattant. C’est possible mais je n’en démordrai pas. Je suis par contre beaucoup moins assuré au sujet des plaisirs et des fascinations douteux que peuvent engendrer la violence, les destructions… Il m’est arrivé, au cours de ces quatre années, rarement tant la tâche était lourde, de m’aménager quelques phases de repos. Quand après les pires déchaînements les deux camps s’accordaient tacitement quelque répit, il m’arrivait de chercher, dans un silence relatif, les bruits des temps de paix. Bizarrement, dans ces moments, on pouvait entendre des chants d’oiseaux, voir des feuilles frissonner sur quelques branches rescapées. Tout en me demandant comment il pouvait rester dans cette apocalypse où tout semblait haché, détruit, des signes de vie aussi fragiles, je goûtais avidement ce reste de normalité. Généralement cela me procurait un bien-être très éphémère qui, loin de me conforter accentuait la rechute dans l’horreur qui rapidement survenait. D’autres moments participaient de cette recherche de repos, ou plutôt de répit. Je les trouvais, paradoxalement, au plus fort de la bataille. Quand une attaque était programmée, l’un ou l’autre camp préparait le terrain au moyen d’un bombardement intense. Si celui-ci venait de notre camp, j’essayais de trouver un poste d’observation suffisamment sûr et m’installais comme au spectacle. La nuit était favorable à ce plaisir que j’aurais voulu esthétique. Les balles traçantes, les fusées éclairantes, les flammes des impacts et même les volutes de fumée embrasaient l’horizon et donnaient à l’obscurité une dimension magique. Je n’étais pas le seul à trouver du plaisir à ces visions grandioses. Mais je pense aujourd’hui qu’au-delà de l’esthétique, les destructions elles-mêmes faisaient partie du plaisir ressenti. Tuer, détruire, procureraient donc du plaisir à l’Homme malgré l’horreur, la compassion ressenties en même temps face à la souffrance des autres.

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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 10:48
Les Trente Glorieuses : livret (14)...

L’aide sociale

Trois niveaux d’aides se côtoient : on passe de la charité, autrefois assurée par l’Eglise, à l’aide sociale institutionnalisée.

Niveau national : la sécurité sociale se met progressivement en place et élargit ses secteurs d’intervention selon un principe d’unification et d’élargissement de la couverture des risques.

Niveau communal : le bureau de bienfaisance datant du 19ème siècle est remplacé en 1953 par le bureau d’aide sociale. Quelques exemples d’aides : assistance aux vieillards incurables (1946) ; collecte des denrées pour les déshérités et les « bons petits vieux » (1950) ; confection de colis pour les vieillards par la municipalité. (1963)…

Niveau associatif : en 1974, par exemple, l’association Famille Rurale développe ses activités : aide aux familles, aide ménagère, bourse aux vêtements…

Illustration : marchand de paniers parfois présenté comme "mendiant".

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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 10:42
Fermes et hameaux au 19ème siècle…

Parmi les autres fiefs relevant du Bois-Brault, il y avait la Paillardière.

En 1846, deux familles exploitent la Paillardière :

La famille Geslan (Pierre Geslan et Marie Fourmond, laboureurs) et la famille Juin (Pierre Juin et Jeanne Géhan, laboureurs).

Au cours des recensements, on distingue parfois la Petite Paillardière de la Paillardière.

On retrouve la famille Geslan en 1906 sur les deux exploitations :

Pascal Geslan et Marie Boitin, cultivateurs.

Marie Dupont (veuve d’Alphonse Geslan) et ses fils, Alphonse et Constant, cultivateurs.

Fermes et hameaux au 19ème siècle…
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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 10:40

Août

02/08/1729 : naissance de Guillaume Le Baron.

03/08/1729 : naissance de Julienne Biendéjong ( ?).

10/08/1729 : décès de Jean Piou.

13/08/1729 : naissance de Marie-Jeanne Le Merger.

18/08/1729 : décès de Guillaume le Baron (3 semaines).

23/08/1729 : naissance de Marguerite Marquentin.

24/08/1729 : décès de Marie-Jeanne Le Merger.

25/08/1729 : naissance de Marie-Louise Loutelier.

28/08/1729 : décès de Bernard Le Goué.

30/08/1729 : naissance de Claude Françoise Manceau.

Familles

Guillaume Le Baron / Perrine Manceau. Enfant : Guillaume.

Pierre Biendéjong ( ?) / Françoise Joubier. Enfant : Julienne.

Robert Le Merger / Léonarde Brault. Enfant : Marie-Jeanne.

Pierre Marquentin / Marguerite Hamon. Enfant : Marguerite.

Pierre Loutelier / Marie Péan. Enfant : Marie-Louise.

Guillaume Manceau / Françoise Guerrier. Enfant : Claude Françoise.

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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 10:33
Immeubles gorronnais au 19ème siècle...

La famille Gallienne, propriétaire des deux immeubles.

Louis Etienne Gallienne, né à Gorron le 26 décembre 1789, veuf de Marie Péan [fils de Louis Gallienne, propriétaire à Gorron et de Louise Oger, originaire de Gorron], s’est marié avec Marie Renée Lhuissier, née le 24 octobre 1786 à St Mars sur Colmont [fille de Guillaume Lhuissier, propriétaire habitant à St Mars sur Colmont, originaire de Gorron, et de Marie Goupil originaire de St Mars sur Colmont].

Nous nous interrogions, la semaine dernière, sur l’immeuble occupé par la famille Gallienne. Les adresses indiquées sur les listes de recensement devraient nous permettre de répondre à cette question.

De 1846 à 1872 (date où Elise Gallienne vit avec sa mère, veuve, 85 ans), la famille habite rue de la Cour de Forges (parfois Forge sans [s], parfois des Forges),

En 1876 et 1881, Elise vit avec son frère, Louis, propriétaire, rue de la cour des Forges (parfois simplement : Cour de Forges).

De 1886 à 1901, elle vit seule à la même adresse.

L’adresse a toujours été rue de la Cour de Forge (avec ses variantes). Il semble bien que l’immeuble habité par la famille Gallienne est celui situé actuellement 16 rue de la Cour de Forge. L’autre (12, rue Brochard Brault) était vraisemblablement loué.

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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 10:30
Les Gorronnais morts pendant la guerre 1914/1918.

Septembre 1914 (suite)…

COQUIN Joseph (Pas-de-Calais)

RENAUD Armand (Somme)

CHEVALIER Maurice (Pas-de-Calais)

BARBE Alexandre (Meuse)

GUILLARDEAU Henri (Lyon)

COQUIN Joseph

Né le 02 mars 1879 à Ernée. Mort le 03 octobre 1914 ; il avait 35 ans (célibataire).

Incorporé au 26ème Régiment d’ Infanterie territoriale, il est « mort sur le terrain » à Cournelles le Comte (Pas-de-Calais).

Il est absent sur les listes de recensement de 1906 à Gorron. En 1914, il est cultivateur à la Roche.

RENAUD Armand

Né le 13 février 1890 à Carelles. Mort le 07 octobre 1914 ; il avait 24 ans.

Incorporé au 130ème régiment d’Infanterie, il est mort des « suites de blessures » à Montotidier (Somme)

Cultivateur, employé à la ferme du Rousseau chez la famille Huard en 1906.

CHEVALIER Maurice

Né le 06 juin 1880 à Amboise (Indre et Loire). Mort le 09 octobre 1914 ; il avait 34 ans (marié à Constance Lemarié).

Incorporé au 26ème Régiment d’Infanterie territoriale, il meurt à Mouchel en Cais (Pas-de- Calais).

Il est absent des listes de recensement de 1906 à Gorron.

Domicilié à Gorron en dernier lieu.

BARBE Alexandre[1]

Né à Gorron le 07 juillet 1880. Mort le 15 octobre 1914 ; il avait 34 ans (marié à Rosalie Guesdon).

Incorporé au 330ème Régiment d’Infanterie, il est mort de « suite de maladie » à l’hôpital de Verdun dans la Meuse. Inhumation : Nécropole nationale « Faubourg Pavé », Verdun (Meuse).

Il n’y a pas de famille BARBE présente sur le recensement de 1906 à Gorron.

GUILLARDEAU Henri

Né le 28 décembre 1888 à Ambrières. Mort le 16 octobre 1914 ; il avait 25 ans (célibataire).

Incorporé au 26ème Régiment d’Artillerie, il meurt à l’hôpital de Lyon.

Il est absent des listes de recensement de 1906 à Gorron. Il était le fils de Constant Guillardeau, corroyeur, et de Virginie Gendron, rue Jean-Jacques Garnier.

Illustration : un Gorronnais prisonnier en Allemagne.

[1] Les documents posent problème : ceux présents sur internet ont été utilisés dans cette biographie ; ceux de l’Etat Civil transmis font état de deux Alexandre Barbé dont l’un a la même date de naissance mais serait né à Couesmes et serait mort le 04/10/1914, l’autre, lui aussi né à Couesmes à la même date, serait mort le 15/10/1915.

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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 10:25
Un Gorronnais pendant la guerre d’Algérie...
Un Gorronnais pendant la guerre d’Algérie...

Les différents hébergements

Les groupes de soldats en opérations stationnaient sur le terrain au gré de leurs déplacements. Leurs abris pouvaient être de simples tentes, voire des trous dans le sol pour se protéger. Ils stationnaient aussi dans des bâtiments plus ou moins délabrés rencontrés au cours de leurs déplacements. Parfois, on montait des préfabriqués pour héberger les soldats et les regrouper.

Un Gorronnais pendant la guerre d’Algérie...
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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 10:22
Note de lecture… par JC

« Michel Onfray, une imposture intellectuelle » (Michaël Paraire).

L’auteur conteste les analyses d’Onfray et parle de contresens (sur Spinoza, Camus, l’anarchisme…). Il lui reproche sa démarche consistant à faire des classements schématiques, binaires, opposant les penseurs les uns aux autres, sans réel fondement. Il critique la posture libertaire d’Onfray nuisible à l’action et à la réflexion « suranachiste » dont Paraire se réclame.

En réalité les deux auteurs ont des démarches communes : le besoin de nombreuses références philosophiques, celui d’utiliser un vocabulaire parfois pédant, et surtout, une forte tendance à la répétition.

Il n’est pas étonnant qu’Onfray refuse de dialoguer avec Paraire. Ils se ressemblent trop : deux procureurs, sans véritables nuances, à l’égo surdimensionné. Une différence tout de même : Onfray a un talent d’écriture que l’autre n’a pas.

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5 janvier 2014 7 05 /01 /janvier /2014 12:18

Vous trouverez cette semaine (1ère /2014)

Catégorie histoire locale :

- Trente Glorieuses : livret (12) : santé…

  • Immeubles au 19ème siècle : Cour de Forge…
  • Fermes et hameaux au 19ème siècle : la Vairie (2)…

- L’année 1739 : juillet…

Catégorie échanges :

  • Un Gorronnais pendant la guerre d’Algérie : l’armement…
  • Les Gorronnais morts pendant la guerre 1914/1918 : septembre 1914 (3)…

Catégorie fictions :

  • Saga Gorronnaise : un cynisme contagieux…
  • Nouvelle : Le baiser de l’ange (fin)

Bonne année à tous les visiteurs. J.C. Jouvin .

D’HIER ET D’AUJOURD’HUI

Actualité de la semaine (1ère/2014)...

« Courrier de la Mayenne « (26/09/2013). « Fin des travaux de la rue de Bretagne. Les travaux de la rue de Bretagne sont achevés. Le nouveau parking nommé parking des Pommiers, se trouve aux confins de la rue du 8 mai et de la rue de Bretagne, près du mini-giratoire ».

Actualité de la semaine (1ère/2014)...

La rue de Bretagne : absente en tant que telle sur le cadastre de 1832, elle apparaît sur les listes de recensement de 1856. Elle a donc été vraisemblablement ouverte au milieu du 19ème siècle sur le tracé de la rue du Pont de Hercé, prolongé par celui de la rue des Poiriers qui allait jusqu’au carrefour des Quatre Piliers.

Au milieu du 19ème siècle d’importants travaux de voirie ont été exécutés à Gorron, notamment sur l’axe ouest/est. Les anciennes voies ont été élargies, redressées. D’autres entièrement ouvertes. Il s’agit sur cet axe de la rue de Bretagne, la rue Magenta, la partie nord de la place du Général Barrabé et de la rue Corbeau-Paris.

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  • : Le blog de jouvinjc
  • : Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
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Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

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