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27 décembre 2015 7 27 /12 /décembre /2015 11:17
La Gare…

Réservoir d’eau

Alors que j’évoquais la gare dans la rubrique « Un siècle d’histoire gorronnaise », Monsieur Rémy B., employé à la Communauté de Communes du Bocage Mayennais, ancien responsable du Centre de Secours construit sur l’emplacement de l’ancienne gare, m’a contacté pour une structure sous-terraine découverte lors de l’arrachage d’un arbre.

Il s’agit d’une espèce de puits (illustration ci-jointe). La position de ce puits, sa taille, peuvent faire penser à la base d’un des réservoirs (vraisemblablement à eau) qu’on peut voir sur les cartes postales anciennes.

La Gare…
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27 décembre 2015 7 27 /12 /décembre /2015 11:13
L’affaire Tabur…

La mort d’Emma

« Ce refus causa à Melle Tabur un vif chagrin. Elle aimait passionnément le jeune vétérinaire et continua de le voir en secret. Au commencement du mois d’avril dernier, la malheureuse dut avouer à ses parents qu’elle était enceinte et, dans les premiers jours de juin, elle mettait au monde un petit garçon.

M. Tabur se rendit aussitôt auprès de M. Tréhet, le sommant de réparer sa faute en épousant sa fille

M. Tréhet lui répondit que c’était son vœu le plus cher et demanda à être admis aussitôt au chevet de la malade. M. Tabur y consentit.

Une heure après cette visite, Melle Tabur expirait dans des convulsions atroces.

Une autopsie révéla qu’elle était morte empoisonnée par l’arsenic. »

Il n’est pas fait état, dans cet article du fait que Tréhet était le neveu du couple Tabur. Information qui est présente dans l’ouvrage d’Albert Bataille, confirmée par les listes de recensement de la population Gorronnaise en 1891 : Quartier du Vieux Château, rue de la Houssaye : Tréhet Amand, vétérinaire, 24 ans, neveu.

Le fait qu’Amand soit le neveu d’Edmond Tabur, chapelier, et de son épouse Joséphine Montembault, sans profession, jouera un rôle important dans mon roman.

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27 décembre 2015 7 27 /12 /décembre /2015 11:10
La Pierre Tournante…

Les ambitions du docteur

Etre bien avec tous les notables. Fréquenter l’église et son curé. Flatter la clientèle : on devait dire de lui « il n’est pas fier ». Remplacer le gringalet de Maire qu’il avait immédiatement méprisé. Ecraser ses confrères vieillissants par son savoir et briguer la présidence de leur association départementale. Il était sur la bonne voie. Il soignait même gratuitement quelques indigents que le curé lui recommandait.

Tout se déroulait comme prévu. Une seule inquiétude cependant. Vite dissipée, mais qui pouvait resurgir à tout moment. Ses conquêtes féminines. Il les considérait justifiées par le manque d’entrain de sa femme. Aucun remords, donc, de ce côté-là. Les jeunes paysannes délurées ne lui avaient, jusqu’à présent, donné aucun souci. Les notables non plus. Trop attachées à leur situation matérielle et pour certaines, réellement contraintes par la religion. Mais il y en eut une, tout de même, qui avait bien failli provoquer le scandale. La peur l’avait un temps freiné. Mais, bien vite, il avait repris ses habitudes. Sans douter que, finalement, il était le plus fort.

Il pensait à tout cela, ce mercredi, en demandant à sa jeune patiente de se rhabiller. Il entendit du bruit dans la cour. La domestique vint le prévenir que le maréchal des logis Rouillard voulait le voir dans l’instant.

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27 décembre 2015 7 27 /12 /décembre /2015 11:02
Le Champ des Martyrs…
Le Champ des Martyrs…

Le couvent

Jean fait ses études secondaires dans un couvent à Gorron.

Nous avons vu qu’il existait bien un couvent à Gorron, détruit lors des ravages exécutés par les Huguenots de Domfront. Il se situait dans le quartier de la Pierre-Pichard. J’ai imaginé que l’établissement pouvait correspondre à la maison (ancienne ferme) située au-dessus du plan d’eau. La base de ce qui a pu être une tour est toujours visible (voir illustration). Jean, dans le roman, se réfugie souvent dans cette tour.

En ce qui concerne ses études, une information envoyée par un lecteur du blog (René D.) m’a permis d’imaginer le passage de Jean dans cet établissement à l’instar d’un certain Nicolas.

« Nicolas de Gorron, fit ses études au couvent des Dominicains de sa ville natale, Gorron en Mayenne. Ses aptitudes le menèrent au couvent des Dominicains de la rue Saint-Jacques à Paris, dont il devint prieur. Il est par la suite nommé confesseur du futur Philippe le Bel par le roi Philippe III son père. »

Pierre, un jeune religieux, professeur de philosophie (clandestinement favorable aux idées de la Réforme), jouera un rôle important auprès de Jean.

Le Champ des Martyrs…
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20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 11:12

Vous trouverez cette semaine (50ème semaine 2015)

Catégorie histoire locale :

  • Les archives de Jean-Jacques Garnier : 1800 (suite)…
  • Gorron en cartes postales : rue de Bretagne (suite)
  • Un siècle d’histoire gorronnaise : rue de Brecé/rue du Maine…
  • Gorron « Vers l’an 2000 » : la musique

Catégorie échanges :

  • 1936, inondation à Gorron : les méfaits de la Colmont (2)…
  • l’affaire Tabur : le cadre…

Catégorie fictions :

  • La Pierre Tournante : le cynisme du docteur…
  • Le Champ des Martyrs : la maison Le Toullenger…

Catégorie point de vue :

  • Note de lecture : «L’amour et les forêts »…

SORTIE DU LIVRE « La vie de Jean-Jacques Garnier »

Actualité de la semaine (50ème/2015)…

Pour les visiteurs du blog, cette annonce ne sera pas une surprise. Je me charge de la distribution de cet ouvrage. Vous pouvez passer commande à partir du blog (prix : 20 € + frais de port). Vous pouvez aussi l’acheter chez moi ou dans les points de vente suivants : librairie M’ Lire (Laval), Super U (Ernée), Hyper U (Mayenne), librairie Le Marais (Mayenne), maison de la presse (Ambrières), Super U (Gorron), maison de la presse (Gorron).

Actualité de la semaine (50ème/2015)…
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20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 11:10
Archives de Jean-Jacques Garnier…

Correspondance

A la Chaussée, 24 août 1800 (7 fructidor an VIII) – neveu.

Guillaume est passé de Suisse en Allemagne. René-François est revenu à Hercé où il a repris son office. Il habite au château du Bailleul (propriété de la dernière châtelaine de Gorron, Françoise du Bailleul). La Chouannerie semble terminée même si des troubles sporadiques persistent.

« La paix paraît rétablie dans le canton (…) quelques scélérats qui continuent à assassiner par les grands chemins. »

La succession de Marie-Magdeleine (notamment le partage des terres) se déroule sans heurt.

« On attendra pour le partage des terres que ton frère et toi soyez de retour au pays et il y a lieu de présumer que tout se terminera en paix ainsi que je l’avais formellement exigé dans l’acte de ma renonciation ».

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20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 11:07
Gorron en cartes postales…
Gorron en cartes postales…

Rue de Bretagne

A la suite du magasin de Nouveautés vu la semaine dernière, on distingue une boutique qui semble correspondre à une boulangerie si l’on en croit les vêtements de travail (le tablier blanc) des deux hommes (dont l’un a les bras croisés) présents sur le trottoir.

L’immeuble, situé au n° 24 de la rue de Bretagne actuelle a été surélevé par rapport à la carte postale. Il est occupé par un magasin de vêtements (Saperlipopette).

Lors de l’installation de ce magasin, les travaux entrepris ont permis de voir qu’il y avait bien, à cet endroit, une boulangerie.[1]

En 1906 et 1921, ce sont Jean Collet et sa femme Aurélie qui tenaient la boulangerie. En 1936, ce sont Henri Letournier (boulanger), son épouse et son beau-fils Jean Collet qui semblent recensés à cet endroit.

En 1962, Raymond Letournier (boulanger) et sa femme Thérèse Meslay/Letournier sont recensés au 24, rue de Bretagne.

[1] Un petit clin d’œil à Claude qui a bien connu cette boulangerie.

Gorron en cartes postales…
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20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 11:05
Un siècle d’histoire…

Rue de Brecé / Rue du Maine

Après avoir exploré le quartier de la Pierre-Pichard avec la rue Jean-Jacques Garnier, la Butte Saint-Laurent, la Pierre-Pichard, la Grange et la gare, nous nous intéresserons maintenant au quartier du Pré. Alors que la rue du Maine n’était pas ouverte en 1832, en 1846, sur les listes de recensement, nous trouvons : Le Guéguiard, Le Pré, le Quartier du Moulin Péret et la rue de Brecé (vraisemblablement l’actuelle rue du Maine)

Le Guéguiard correspond au moulin du Gué-Guyard dont l’immeuble, « Le Moulin » est toujours présent dans le bas de la rue du Pré. Le Pré correspond au moulin et à la ferme du Pré dont nous avons déjà parlé. Le Quartier du moulin Péret correspond à l’ancien moulin Durand situé actuellement rue du Maine.

Dans ce quartier, en dehors des trois moulins et de la ferme, les professions recensées, ne correspondent pas à des boutiques ou des ateliers repérables sur les cartes postales anciennes.

En 1846 :

Le Guéguiard : fileuses (5), journaliers (3), menuisiers (2), domestique, charpentiers.

Quartier du Pré : marchands (2), journalier, charpentier, laboureur, domestiques (4)

Quartier du Moulin Perret : piqueur de pierre, journalier, charpentiers (2), châtreur, fileuses (3), maçon.

Rue de Brecé : journalier, charpentiers (7), domestique, fileuses (11), maçons (2), tisserand, terrassier (3), charron, menuisier, cordonnier.

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20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 11:03
Vers l’an 2000…

Autres associations

La musique (suite)

En 1977, l’Association Départementale pour le Développement de la Musique propose à Gorron : deux séances de présentation d’instruments dans chacune des classes maternelles et primaires ; un concert éducatif pour les scolaires ; un concert du soir pour les adultes.

En 1982, création de la Lyre Gorronnaise. Le but de l’association est l’enseignement et le développement de la musique sous toutes ses formes dans le canton de Gorron. Son activité couvre trois domaines : l’école de musique (élèves de 7 à 14 ans) ; l’école de musique instrumentale qui débute en 1985 ; la chorale (adultes) et le cours de solfège pour adultes. En 1997, la CCBM emploie une « dumiste » qui intervient dans 36 classes du secteur. Des conventions sont passées entre l’école de musique de la CCBM et la Lyre Gorronnaise.

Grâce à cette dynamique, des spectacles musicaux seront régulièrement organisés à Gorron. Par exemple une fête de la musique a été créée en 1989

Illustration : construction d’une école de musique en 2015

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20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 11:01
L’affaire Tabur...

Je viens de terminer un roman sur cette affaire (qui s’appellera, sans doute : « l’Affaire Emma T. »). Ce roman devrait paraître en 2018 (et avant, peut-être, en feuilleton, sur le blog). Corentin a retrouvé sur internet le compte-rendu qui en est fait dans la presse (le Journal du Loiret) ainsi que sa narration dans un ouvrage de 1892 (« Causes criminelles et mondaines d’Albert Bataille »). Nous allons pouvoir comparer les trois récits en sachant que dans mon roman, le travail de fiction peut transformer sérieusement la réalité.

Le cadre

« Tribunaux – Cour d’assise de la Mayenne. Le mystère de Gavron ( ?). – Une jeune fille empoisonnée.

Un procès qui a pris dans la Mayenne les proportions d’une cause célèbre, s’engage aujourd’hui devant le jury de Laval.

Il s’agit de la mort mystérieuse d’une jeune fille de dix-sept ans, extrêmement jolie, Melle Tabur, appartenant à une famille aisée du village de Govron ( ?).

L’an passé, un jeune homme qui sortait de l’école d’Alfort, M. Tréhet, venait s’établir comme vétérinaire dans ce petit bourg et, en attendant son installation définitive, louait une chambre meublée dans la maison Tabur.

M. Tréhet ne tarda pas à s’éprendre de la fille de ses hôtes ; il la demanda en mariage et fut éconduit. »

Illustration : la place de la Houssaye où habitaient les Tabur.

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  • : Le blog de jouvinjc
  • : Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
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Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

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