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22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 11:13

Elections européennes à Gorron.

Le Front National arrive en deuxième position avec 17,39 % des suffrages exprimés. On dit que ce vote est contestataire, qu’il est destiné à sanctionner les partis de gouvernement traditionnels. Il est aussi un vote souverainiste, anti-européen. En ce sens chacun à le droit d’être sur ces positions. Reste tout de même à rappeler le premier point de la profession de foi du candidat FN, G. Lebreton :

« maîtriser nos frontières afin de stopper une immigration anarchique et arrêter la libre circulation des Roms et des délinquants à travers l’Europe »

J’espère que l’amalgame immigration, Roms et délinquance n’a pas échappé aux 140 Gorronnais qui ont voté pour ce parti.

Les résultats du Front national aux dernières élections européennes :

2004 : 5, 48 % (50 voix) ; 2009 : 3, 78 % (29 voix) ; 2014 : 17,39 % (140 voix).

L’évolution est plutôt inquiétante pour ceux qui rejettent les idées véhiculées par ce parti.

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15 juin 2014 7 15 /06 /juin /2014 13:07

Vous trouverez cette semaine (24ème /2014)

Catégorie histoire locale :

  • Immeubles au 19ème siècle : La teinturerie Gesteau…
  • Fermes et hameaux au 19ème siècle : Saint-Etienne…
  • Histoire du bulletin municipal : Gorron Infos 1984 (1)…
  • L’enseignement à Gorron : les écoles de garçons au 18ème siècle…

Catégorie échanges :

  • L’activité musicale à Gorron : témoignage (8)…
  • Les Gorronnais morts pendant la guerre 1914/1918 : mai 1917(2)…

Catégorie fictions :

  • Saga Gorronnaise : Le danger se précise…

Catégorie associations

  • Amicale Laïque Gorronnaise : Tournoi de pétanque…

Catégorie point de vue :

  • Note de lecture : « Faillir être flingué »…

D’HIER ET D’AUJOURD’HUI

Courrier de la Mayenne (17 avril 2014). «Une cinquantaine de jeunes lecteurs se sont rendus aux Rencontres BD à la salle des Ondines à Changé. Récompensés pour leur nombre de lectures important, ces jeunes de la médiathèque de Gorron et du réseau lecture ont profité du car mis à leur disposition par le conseil général pour le classement de la médiathèque de Gorron, 1ère (…) au prix départemental Bull’gomme. »

C’est en 1983 que naît la bibliothèque de prêt à la disposition de tous gratuitement. Des livres de la bibliothèque centrale de Laval peuvent être prêtés, à la demande… Située à la mairie, c’est la naissance de la médiathèque actuelle.

La possibilité d’emprunter des livres à Gorron existait bien avant cette date. En 1911, déjà, il est fait état d’une bibliothèque publique.

Lors de l’occupation allemande, il n’était pas question d’emprunts pour les occupants :

En 1944, Mr Gontier, directeur de l’école publique des garçons, demande un crédit pour acheter de nouveaux livres pour la bibliothèque dont « plusieurs volumes ont été saisis par les Allemands, d’autres perdus ou pillés par les Allemands lors des différents cantonnements dans les écoles ».

Voir les commentaires

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15 juin 2014 7 15 /06 /juin /2014 13:03
Fermes et hameaux au 19ème siècle…

Saint-Etienne.

Sauf erreur de notre part, Saint-Etienne n’apparaît pas sur les listes de recensement de 1846 et 1851.

Les habitants, jusqu’en 1906 ont des professions diverses : fileuse, taupier, journalier, tailleur de pierre, maçon.

1856

Etienne Frétigné, taupier.

Anne Bourgault, veuve Gendron, fileuse.

Nous retrouvons Anne Bourgault jusqu’en 1881.

En 1896, Valentin Grangeré (et sa mère Mélanie Goupil), est recensé comme propriétaire exploitant. C’est à cette époque que fut construite la maison actuelle que nous pouvons voir sur les deux illustrations ci-jointes appartenant à la famille Grangeré.

1906

Valentin Grangeré, agriculteur.

Emile Ridereau, maçon, et Joséphine Laumaillé.

Constant Duchesnay, tailleur de pierre, et Hortense Bouillon.

Fermes et hameaux au 19ème siècle…
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15 juin 2014 7 15 /06 /juin /2014 12:58
Immeubles gorronnais au 19ème siècle...

Teinturerie Gesteau.

Au 34 rue Jean-Jacques Garnier, une maison restaurée dernièrement appartenait à la famille Gesteau. Une famille de teinturier qui exercera pendant plus d’un siècle à Gorron.

En 1846, Basile GESTEAU (37 ans), teinturier, vit avec sa femme Louise RUAULT (37 ans) et leurs enfants : Constant (13 ans), Virginie (12 ans) et Paul (9 ans), rue des Palmes.

En 1861, Constant et Paul, teinturiers, sont présents, rue Garnier.

En 1872, Paul est absent (décédé)[1], Constant est marié avec Aimée LEZAN ; ils ont deux fils Constant et Jules.

En 1876,

Constant GESTEAU (43 ans), teinturier, sa femme, Aimée LEZAN (39 ans) et leurs enfants : Constant (6 ans) et Jules (5 ans) sont recensés rue de la Mairie. La teinturerie est toujours située rue Jean-Jacques Garnier, près de la rivière, au niveau du premier « Pont-neuf ».

En 1886, un troisième garçon, Gabriel est recensé.

Jules deviendra pharmacien. Constant succèdera à son père en 1901. Il est alors marié à Augustine MOREAU.

En 1906, ils ont trois enfants : Marcel, Georges et Blanche.

Illustrations : l’immeuble vu sous deux angles différents.

[1] Une tombe du cimetière de Gorron fait état de la mort de Paul en 1870, vraisemblablement pendant la guerre.

Immeubles gorronnais au 19ème siècle...
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15 juin 2014 7 15 /06 /juin /2014 12:55
Histoire du bulletin municipal…

Gorron Infos : 1984 (1)

La composition de Gorron Infos n’évolue guère au cours de cette deuxième année de parution. Nous retrouvons les mêmes rubriques, parfois plus étoffées. Certains mois, une feuille intercalaire est placée au centre du quatre pages traditionnel. Nous allons explorer l’année 1984 en ne retenant que les nouveautés : nouvelles associations (ou restructuration des anciennes), nouveaux travaux dans la ville…

L’année 1984 a déjà été abordée dans l’ancienne rubrique Gorron en… (voir le blog d’avril). Nous ne mentionnerons ici que les compléments de ces observations.

Travaux dans la ville

La première tranche du complexe sportif est terminée (salles de tennis, piste d’athlétisme, terrain d’honneur, plantations sur les abords…). Constructions de tribune et vestiaires.

Travaux d’agrandissements au CAT et construction du foyer (nous reviendrons sur cette structure). Création d’un chemin piétonnier avec une passerelle entre la route de Brecé et la route de la Bannetière.

Eclairage public : zone de la Haye et Boulevard Faverie. Travaux d’assainissement à la Haye.

Panneaux de circulation.

Plantation d’arbres au taillis de la Mort : 400 arbres sont plantés avec le concours des élèves des écoles primaires et leurs parents.

Implantation de divers jeux, bancs, corbeilles à papier au lotissement de Normandie.

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15 juin 2014 7 15 /06 /juin /2014 12:51
L’enseignement à Gorron… (3)

Les écoles au XVIIIème siècle.

Ecoles de garçons : à la veille de la Révolution, ce sont des maîtres laïcs qui assurent l’enseignement des garçons, même s’il est fait état d’un « prêtre habitué », à l’école du Saudrais (Pierre Berrier, mort en 1703). Dans la ville de Gorron, ces écoles se situent principalement sur le domaine de la Renardière. Siméon Brodin, maître écrivain, y enseigne en 1766 (il exercera encore en 1792) dans une maison léguée par un prêtre (Julien Brault). Il instruit vingt enfants des pauvres, les parents des autres enfants lui versant une petite rétribution. A la même époque René Brodin avait aussi une école. Jean Fleury, maître en l’art d’écriture, remplace René Brodin et Michel Laigre, Siméon Brodin. Un autre instituteur public exercerait à l’époque : Laigre Bellangerais.[1]

Illustration : le diplôme de Fleury.

[1] Il faut sans doute prendre avec prudence ces informations puisées dans le dictionnaire de l’Abbé Angot, compte-tenu des deux homonymies présentes dans l’article consacré à l’école à Gorron.

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15 juin 2014 7 15 /06 /juin /2014 12:49
Un témoignage sur l’activité musicale à Gorron… (5)

Par M. Béchet.

« Enfin, voici l’orchestre au grand complet. Mais nous n’étions pas heureux pour autant ! Nous avions des moments de découragement terribles ! Tout cela nous semblait impossible à mettre en place. Périodes de colère de Monsieur Bar, notre chef d’orchestre. Période de bonheur lorsqu’une partition nous paraissait enfin au point. Puis découragement de nouveau. Dans quelle aventure nous étions-nous lancés ? Nous n’étions pas loin de baisser les bras, lorsqu’un jour les journaux nous apprirent que l’Arlésienne était donnée intégralement au Grand Théâtre de Tours avec Marie Marquet dans le rôle de Rose Mamaï. La nouvelle fit une traînée de poudre dans nos rangs. Des voitures s’organisèrent comme par enchantement et nous voici une très belle délégation arrivant un soir à Tours au théâtre indiqué.

Emerveillement de tous ! Et grande satisfaction de ma personne car, comme je l’ai dit plus haut, je connaissais jusque dans les détails la beauté de cette œuvre. Emerveillement et sur la route du retour chacun disant : « Nous savons maintenant ce qu’il faut faire et comment le faire. Tout devient possible désormais. »

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15 juin 2014 7 15 /06 /juin /2014 12:47
Les Gorronnais morts pendant la guerre 1914/1918…

1917 (Mai / Juillet) – (2)

GESBERT Constant

Né le 19 juillet 1885 à Brécé. Mort le 08 mai 1917 ; il avait 31 ans.

Incorporé au 25ème Bataillon de chasseurs, il est « tué à l’ennemi » au Combat de Bannes près Ostel (Aisne). Inhumation : Nécropole Nationale de Vailly sur Aisne.

En 1906, il est employé cultivateur chez Michel BARRE, Les Loges.

DUCOIN Constant

Né à Gorron le 09 avril 1893. Mort le 20 mai 1917 ; il avait 24 ans.

Incorporé au 115ème Régiment d’Infanterie, il est mort de « blessure de guerre » à Mourmelon (Marne), dans l’ambulance. Inhumation : Nécropole Nationale de Mourmelon le Grand.

En 1906, il vit avec son père Etienne DUCOIN, charpentier au chômage, sa mère Marie JUAS, ses frères et sœurs : Clément, Arsène, Georgette, Etienne, rue du Pré.

TEMPLIER Constant

Né le 01 septembre 1885 à Colombiers. Mort le 26 juillet 1917 ; il avait 31 ans.

Incorporé au 55ème (53ème ?) Régiment d’Infanterie, il est « tué à l’ennemi » à Mont Haut (Aisne).Inhumation : Nécropole Nationale « Bois du Puits », Auberive (Marne).

Il est absent des listes de recensement de 1906 à Gorron.

Illustration : le régiment de François Boitin.

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15 juin 2014 7 15 /06 /juin /2014 12:44
Amicale Laïque Gorronnaise…

Tournoi de pétanque

Cela va devenir une habitude. Le tournoi prévu en plein air sur le Parc de loisirs de la Colmont s’est finalement déroulé, comme l’an passé, au boulodrome couvert. En semi-nocturne, avec les averses et la température, c’était plus raisonnable.

La participation en hausse (34 équipes, en doublettes) a été plutôt satisfaisante. Le tournoi s’inscrit dans les manifestations régulières de l’Amicale.

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15 juin 2014 7 15 /06 /juin /2014 12:40

Le danger se précise…

Est-ce la perspective d’aller retrouver les auteurs des documents empilés sur ma table d’écriture ? Cet accord avec moi-même que j’ai évoqué hier soir ? Je ne sais pas. Toujours est-il que je me suis endormi paisiblement. La douleur au coude, plutôt légère, semble avoir trouvé sa place. Après tout, j’ai bien vécu avec mon mauvais pied toute ma vie. Et cette gêne souvent douloureuse m’est devenue familière. Il en sera peut-être de même avec celle du coude. J’aurai seulement moins de temps pour l’apprivoiser. La nuit tint toutes ses promesses. Une belle et jeune femme est venue me visiter. Toute sa peau était comme celle des mains que j’aime. Les pores resserrés, la douceur élastique couvrant une chair pleine. Tout le contraire de celle que mes mains tâchées de fleurs de cimetière arborent. Cette vieille peau ressemble plus à un faisceau d’alvéoles. Un peu comme celles d’un rayon de ruche. En moins régulier. Bref, je crois n’avoir rien ignoré de la surface entière du corps ambré qui se mouvait sur le mien. Un bien-être ignoré, ou en tous les cas bien oublié. Quand je repense au fiasco un peu ridicule d’un rêve déjà relaté ici, j’en suis encore ébloui. Bien que totalement passif, une vigueur nouvelle a répondu à l’avancée chaude et humide. Cela fut très long et s’est éteint sereinement, sans cette explosion qui, à mon âge aurait été un peu gênante. Je ne dirais pas que je me suis réveillé oublieux de mon corps douloureux. Mais la volonté et la joie étaient là, à peine levé.

On m’attendait avec une certaine inquiétude à la mairie. Pour les rassurer j’ai, avec je l’admets une certaine désinvolture, lancé un « quoi de neuf ? » légèrement déplacé. Il y avait effectivement du neuf, et du lourd. Le pacte germano-soviétique. Alors que les pourparlers entre l’Angleterre, la France et l’URSS semblaient pouvoir contenir l’attitude belliqueuse de l’Allemagne et l’Italie alliées dans le Pacte d’acier, la neutralité des Soviétiques était un mauvais signe donné aux dictateurs. Le premier adjoint lui-même exprimait quelques craintes. Tant qu’il ne s’agissait que de petits pays lointains, de peuples mal définis, les annexions pouvaient être pardonnées. Mais s’il était désormais question de la sécurité de la France, c’était une toute autre affaire. Il accusa encore les démocraties de vouloir s’accommoder d’une guerre pouvant régler leurs problèmes économiques mais faire prendre des risques au territoire national devenait insupportable. Paradoxalement, c’est le secrétaire de mairie qui tenta de le rassurer. La ligne Maginot, tout de même… Oui, mais à condition qu’à l’est, les Soviétiques assurent la pression. Le premier adjoint se doutait un peu de leur duplicité. Ce doute recréa les deux camps. On oublia les dangers d’une invasion pour s’affronter avec toujours autant d’à peu près et de mauvaise foi. Je les écoutais, amusé tout en réfléchissant à la légitime défense. Le recours à la violence pour préserver ma vie et celle de mes proches, pas de difficulté à l’envisager. Et celle de moins proches, mais tout aussi faibles, agressés sous mes yeux ? Sans doute aussi. Mais je me refusais encore à envisager un recours à la force de manière préventive. La France ira-t-elle jusqu’à la déclaration de guerre ?

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Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

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