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9 mars 2023 4 09 /03 /mars /2023 11:42

Un journal (purement fictif) tenu par un membre d’une vieille famille gorronnaise, me permet de revenir sur des éléments marquants de l’histoire de la ville dans le cadre de l’actualité nationale annuelle…

 

Le journal de Marguerite Péan (épouse Gabriel Boullard)

 

Décembre 1902

 

La fermeture de l’école primaire de filles et de l’asile après l’expulsion des sœurs d’Evron a causé une vive émotion à Gorron. A la suite d’une pétition de plus de 1000 signatures, l’école a été réouverte à condition de respecter les règlements concernant les écoles privées confessionnelles.

Les mesures anticléricales deviennent de plus en plus rigoureuses. La représentation politique penche vers la gauche malgré les résistances de l’Eglise. Les débats sont vifs au sein même des familles. Une certaine confusion règne entre anticlérical et antireligieux. Pierre Gendron, tanneur, employant de nombreux Gorronnais, est maire. Il ne semble pas être contre la religion mais applique les mesures anticléricales relayées par le préfet.

Les croyance, au niveau national, paraissent tout de même évoluer. Une association de libre penseurs vient d’être créée. Elle ambitionne de se débarrasser de toutes les croyances et de ne tenir compte que de la raison.

Les avancées scientifiques sont importantes en matière de santé. La vaccination antivariolique devient obligatoire. Celle contre la rage ne l’est pas. On a « détruit » un chien soupçonné d’avoir la rage à Gorron.

Une éruption volcanique de la Montagne pelée à la Martinique a fait 40 000 morts. Le conseil municipal de Gorron a voté une subvention de 100 F pour l’aide aux sinistrés.

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18 février 2023 6 18 /02 /février /2023 11:55

 

L’objectif est de recenser les domestiques (hors agriculture), de connaître les familles qui les emploient. Dans la mesure du possible, essayer de repérer leur lieu de naissance, leur origine sociale et la durée de l’exercice dans la fonction.

 

Année 1856 (1) : En place en 1846 ; en place en 1851. 

 

Nom

Prénom/âge

Employeur

Origine lieu

Origine sociale

Colin

Virginie 28

Gesteau teinturier

 

 

Dubois ?

Léonie 25

Gesbert/Bougrain rentière

 

 

Gesland

Françoise 46

Testard rentier

 

 

Royer

Anne 30

Péan maire

 

 

Coutard

Jeanne 32

Forêt/Oger rentière

 

 

Fauvel

Jeanne 20

Rotureau/Olivret

 

 

Voisin

Jeanne 20

Duval ? rentière

 

 

Lhuissier

Marie 17

Roger épicier

 

 

Laisné

Marie

Quentin/Garnier rentière

 

 

Férard

Marie 40

Gesbert propriétaire

 

 

 

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13 mars 2022 7 13 /03 /mars /2022 11:45

1975

 

Route de Vieuvy (suite)

 

Joseph Drogoul né le 08/10/1930. Originaire de Lévaré, comme ses pare. Cette Lignée ne sera pas retenue.

 

Récapitulatif

Sur 539 personnes retenues, 116 sont originaires de Gorron. Sur ces 116, 39 s’inscrivent dans une lignée de plus d’une génération.

 

Route de Vieuvy (fin)

 

Sur 9 personnes retenues, 3 sont nées à Gorron.

 

Marguerite Liger/Zabel née le 23/05/1926 ; Jean Baslé né le 09/06/1930 ; Georgette Lebossé née le 16/06/1904.

Population gorronnaise-synthèse…
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24 octobre 2021 7 24 /10 /octobre /2021 12:15
Cimetière…

Famille MONNIER

Mr Joseph MONNIER

1922 – 1958

Augustine FOUCAULT

 

Il s’agit de Joseph Monnier (fils de Joseph Monnier et Augustine Poirier, « Les Meubles Monnier ») et de son épouse Augustine Foucault.

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19 septembre 2021 7 19 /09 /septembre /2021 08:53

Le journal de Hyacinthe Boullard (épouse Péan)

Guizot : ministre de l'éducation

Décembre 1836

 

Entre l’obligation pour les petites communes d’avoir une école de garçons et la construction de celle de Gorron, il s’est passé plus de trois années. Le Ministre de l’Education incite les municipalités à faire de même pour les filles. Pour l’instant ce sont les religieuses de l’hospice qui enseignent les petites gorronnaises. Il nous faudra certainement encore attendre plusieurs années pour enfin avoir une école communale de filles. Mais cette incitation est importante pour les femmes.

La société de notre pays évolue. Les chemins de fer se développent. Et pourtant, le Roi des Français  doit faire face à une opposition républicaine virulente. Louis-Philippe a plusieurs fois échappé à des attentats dont les auteurs ont été condamnés à mort. Des conjurations républicaines ont été découvertes qui stockaient de la poudre et des munitions. Les bonapartistes eux-mêmes s’activent. Louis Napoléon Bonaparte a été obligé de s’exiler.

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2 mai 2021 7 02 /05 /mai /2021 11:35

Le journal de Marie Gauquelin

Décembre 1817

 

Depuis l’année derrière, le Royaume subit une crise économique générale et continue. Les émeutes, les révoltes avec des morts, secouent tout le pays. La disette a commencé à la suites de problèmes climatiques. L’essentiel des troubles est lié au prix des grains. Mais des revendications touchent beaucoup d’autres professions : tisseurs de coton, bûcherons, forgerons.

Gorron a été confrontée à ces difficultés que le pouvoir ne peut contrôler. A Domfront, une sédition a été réprimée sévèrement. Plusieurs exécutions ont été programmées. Deux des condamnés ont réussi à s’échapper et sont venus se réfugier dans notre ville. Ils ont cherché la protection de l’Eglise. Enfermés dans l’édifice, l’affaire a pris de l’ampleur. Finalement, ils ont été graciés.

Pour l’instant, nous n’avons pas connu de graves incidents sur la commune. Mais la tension est toujours présente. Les bâtons de meslier sont ressortis. Chaque mercredi, lors du marché place des Halles, la marée-chaussée patrouille.

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21 juin 2020 7 21 /06 /juin /2020 09:30

Métiers 18e, 19e, 20e siècles

Sabotiers :

 

Patronyme Lagoutte.

 

Nous retrouvons René Lagoutte dans le recensement de 1861, sabotier, avec sa femme, Joséphine Dreux et leurs enfants dont Théodore, domiciliés à Brilhault. Le couple s’est marié le 25/11/1843. René Lagoutte, sabotier, originaire de Saint-Denis-de-Gastines est le fils de René Lagoutte. Séraphie (Joséphine) Dreux, sabotière, originaire de Saint-de-Gastines, est la fille de René Dreux et marie Aubert.

Théodore Lagoutte, sabotier, recensé en 1906 rue de Bretagne, avec sa femme, Adèle Thousay, rue de Bretagne, est donc le fils de René Lagoutte.

Par contre, nous ne trouvons pas de lien direct entre René Lagoutte (19e siècle) et Jean Lagoutte (18e siècle).

Nous verrons la semaine prochaine s’il y a un lien entre Séraphie Dreux et René Dreux recensé comme sabotier en 1861.

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22 décembre 2019 7 22 /12 /décembre /2019 10:34

Le journal de Renée Boullard

Samedi 17 décembre 1746

 

Gaspard fait feu de tout bois. Après la faïence, pour laquelle il a fait un séjour à Paris, on lui a présenté des indiennes. Une toile de coton peinte ou imprimée aux couleurs vives dans lesquelles domine le rouge de la garance. Après avoir été interdites à l’importation, elles commencent à être fabriquées en France.

Pour moi-même, je ne me vois pas me vêtir de ce genre de couleurs trop vives. On est plutôt habitué, à Gorron, à de longues jupes sombres et les corsages les plus clairs sont bien souvent blancs. Cela ne m’empêche pas d’admirer les dessins très fins ornant ces toiles. Gaspard a ramené un foulard qui me sert, pour l’instant, de napperon.

Il m’arrive parfois, dans la solitude de ma chambre, de me détacher les cheveux et de les coiffer de ce foulard sulfureux. Je marche en me déhanchant dans l’attente qu’un amant vienne respirer, longtemps, le visage plongé dans leur odeur, ce qu’ils contiennent de rêves aventureux.

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3 novembre 2019 7 03 /11 /novembre /2019 12:12

Les épiciers, épicières

1962

 

Germaine Lereide/Pourreau, épicière, 3 boulevard Faverie.

Marie Mieuzet/Mottier, gérante alimentation (comptoirs modernes), 5, rue de Bretagne.

France Morin, épicière, 45, rue de Bretagne.

Marie-Louise Courtin/Champ, épicière, 18, rue Corbeau-Paris.

Marie Chrétien/Lucas, épicière, son mari René Lucas, ouvrier d’usine, 48/50, rue du Bignon.

René Poirier, épicier ambulant , son épouse Adrienne Gallienne, la Brimandière.

Albertine Lefaucheux/Ernoult, commerçante primeurs, son époux Joseph Lefaucheux, rue du Bignon.

 

Non présents en 1936

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31 mars 2019 7 31 /03 /mars /2019 11:38

Le journal de Renée Largerie

 

Samedi 01 septembre 1708

 

Depuis la mort de Joseph, notre famille a connu des bouleversements. Il y a eu, tout d’abord, notre déménagement pour Gorron. Gaspard a gardé sa maison d’Ernée et l’a confiée à sa vieille domestique. Leur séparation a été très émouvante et j’ai dû faire des efforts pour ne pas montrer le plaisir que je ressentais à retourner dans ma ville natale.

Notre nouvelle maison est au centre d’un petit parc, modeste mais où la variété des plantes est importante. Je n’aurai pas besoin de prendre un jardinier. Jeanne nous a rejoint avec une joie débordante. On lui a réservé une chambre au dernier étage de la maison. Elle a retrouvé François et Louise, mes enfants Feuillet, avec beaucoup d’émotion. Mais c’est sans doute notre petite Marie Anne, née le 19 août dernier, qui l’a le plus émue.

En la voyant s’occuper de notre nourrisson, je faisais le bilan de ma vie de femme. Six enfants déjà dont trois décès. Rien de bien exceptionnel mais ces décès, sans compter celui de mon premier mari, m’ont marquée. Il est des moments, notamment quand le ciel embrumé de pluie diffuse une lueur vaporeuse, où je sens m’envelopper comme un linceul rappelant le tombeau.

 

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Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

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