La mort de Jean-Jacques Garnier
Selon l’extrait de l’acte de décès, Jean-Jacques Garnier est mort à Bougival le 16 février 1805. Extrait de l’acte de décès : « Du 28 pluviôse de l’an treize, acte de décès de Jean-Jacques Garnier, membre de l’Institut national, décédé d’hier à trois heures de l’après-midi en la maison de Monsieur Demêsme à la Chaussée de Bougival par suite de malaise, âgé de soixante dix sept ans, domicilié à Paris rue des Chollets n° 1 près le Panthéon français. »
La rue des Cholets n’existe plus. C’est actuellement la rue Cujas. Le dernier appartement de Jean-Jacques Garnier se situait au niveau du n° 1, dans un immeuble qui n’a plus rien à voir avec celui de l’époque.
Dans l’ouvrage « Bougival et les rives de la Seine » est reconstitué le dialogue entre la comtesse de Mesme et son valet de chambre, le jour de la mort de l’abbé.
« Madame la comtesse, nous n’avons pas vu, aujourd’hui, M. Garnier. » « Eh bien, Pierre, allez frapper à sa porte et me direz ce qu’il est advenu. »
Ainsi dialoguait Mme de Mesme et son valet de chambre, en cette froide matinée du 2 février 1805. Quelques instants après, le factotum venait annoncer que M. Garnier ne vivait plus.
« En attendant que je me remette de cette émotion, allez dire à M. le Curé qu’il vienne me voir, car je tiens à ce que M. Garnier repose au pied de la croix du cimetière. Nous ferons graver sur sa tombe cette épitaphe : « vertueux, savant et bon, il fut aimé de tous. Passant, tu l’eusses pleuré si tu l’avais connu ». Et Mme de Mesme se remémorait le jour où elle accueillit en son château : Jean-Jacques Garnier, professeur d’hébreu au Collège de France depuis 1760, membre de l’Académie des Inscriptions. »
On peut noter que la date de la mort rapportée dans cet extrait est erronée.