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1 mars 2015 7 01 /03 /mars /2015 12:09
Sur les pas de Jean-Jacques Garnier…
Sur les pas de Jean-Jacques Garnier…

La mort de Jean-Jacques Garnier

Selon l’extrait de l’acte de décès, Jean-Jacques Garnier est mort à Bougival le 16 février 1805. Extrait de l’acte de décès : « Du 28 pluviôse de l’an treize, acte de décès de Jean-Jacques Garnier, membre de l’Institut national, décédé d’hier à trois heures de l’après-midi en la maison de Monsieur Demêsme à la Chaussée de Bougival par suite de malaise, âgé de soixante dix sept ans, domicilié à Paris rue des Chollets n° 1 près le Panthéon français. »

La rue des Cholets n’existe plus. C’est actuellement la rue Cujas. Le dernier appartement de Jean-Jacques Garnier se situait au niveau du n° 1, dans un immeuble qui n’a plus rien à voir avec celui de l’époque.

Dans l’ouvrage « Bougival et les rives de la Seine » est reconstitué le dialogue entre la comtesse de Mesme et son valet de chambre, le jour de la mort de l’abbé.

« Madame la comtesse, nous n’avons pas vu, aujourd’hui, M. Garnier. » « Eh bien, Pierre, allez frapper à sa porte et me direz ce qu’il est advenu. »

Ainsi dialoguait Mme de Mesme et son valet de chambre, en cette froide matinée du 2 février 1805. Quelques instants après, le factotum venait annoncer que M. Garnier ne vivait plus.

« En attendant que je me remette de cette émotion, allez dire à M. le Curé qu’il vienne me voir, car je tiens à ce que M. Garnier repose au pied de la croix du cimetière. Nous ferons graver sur sa tombe cette épitaphe : « vertueux, savant et bon, il fut aimé de tous. Passant, tu l’eusses pleuré si tu l’avais connu ». Et Mme de Mesme se remémorait le jour où elle accueillit en son château : Jean-Jacques Garnier, professeur d’hébreu au Collège de France depuis 1760, membre de l’Académie des Inscriptions. »

On peut noter que la date de la mort rapportée dans cet extrait est erronée.

Sur les pas de Jean-Jacques Garnier…
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1 mars 2015 7 01 /03 /mars /2015 12:07
Le Taillis de la Mort…

Une nouvelle vie

A partir de ce jour, je refusai toute invitation. Mes résultats scolaires baissèrent sérieusement. Et surtout, je cachais ostensiblement toutes mes réponses en protégeant mon cahier des regards suppliants, notamment ceux du fils du receveur. Le jour où je refusai d’intégrer le groupe bénéficiant de l’enseignement particulier du maître, je le déçus un peu. Et je me demandai si j’avais fait le bon choix quand les élèves indigents ne manifestèrent aucun plaisir à mon retour parmi eux.

Mon seul projet fut alors de me faire accepter par ces enfants mal coiffés, mal habillés, qui habitaient les faubourgs de la ville. Et auxquels je ressemblais. Ce n’était pas les quelques vêtements donnés à ma mère qui pouvaient changer les choses. J’étais des leurs et je le revendiquais. Ils n’étaient guère friands des bons résultats que j’obtenais encore et des aides que je leur offrais clandestinement. Ils semblèrent mieux apprécier les grimaces que je me mis à faire dans le dos de mon maître.

Quand certains me proposèrent de faire partie de la bande d’en bas correspondant au quartier où avait toujours vécu ma famille, je sus que j’avais gagné. Et c’est triomphant que je pus entrer dans le camp du bas du Taillis de la mort.

Les enfants des familles pauvres avaient beaucoup plus de liberté que les autres. Outre qu’ils ne suivaient pas tous les cours dispensés par l’école communale, ils n’avaient pas d’horaires bien fixés. C’est à tout moment de la journée qu’ils pouvaient se retrouver dans leurs cabanes. Quelques branches arrachées, des fougères et de l’herbe séchée soigneusement tressées. Et un semblant de palissade censée protéger le camp. Je n’oublierai jamais l’odeur des tiges coupées et du bois mort. J’essaie encore, bien des années plus tard, de la retrouver dès que le soleil brûle la campagne en été.

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1 mars 2015 7 01 /03 /mars /2015 12:04
Point de vue…

Elections départementales (mars 2015).

Dans la rubrique « D’hier et d’aujourd’hui », j’ai rappelé l’épisode de la démission de Fernand Marais de son mandat de maire de Gorron car il avait été battu aux cantonales par un des membres de son conseil municipal, le Dr Favard. Sollicité pour reprendre son mandat de maire, il avait refusé alors que la gestion de la ville de Gorron n’était pas la seule en cause dans sa défaite.

Jean-Marc Allain, battu aux dernières cantonales par un candidat proche sur le plan de sa sensibilité politique (divers droite, adjoint au maire de Colombiers) vraisemblablement pour des problèmes au sein de la communauté de commune du bocage, n’a pas fait ce choix. Les deux candidats se retrouvent cette année en compétition.

La campagne n’a pas encore vraiment commencé. Il sera sans doute intéressant de comparer les deux programmes. J’ai le sentiment que ce genre d’élection se joue plus sur des questions de personnes, notamment dans ce cas de figure où les principaux candidats se situent sensiblement à la même place sur l’échiquier politique.

A noter qu’au 20/02/2015, sur 5 candidats déclarés, il y a 3 « Divers droite », 1 Front National et 1 Front de Gauche. Ce qui donne une idée de la coloration politique du canton.

Illustration : l’actuel conseiller : Jean-Claude Giraud

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22 février 2015 7 22 /02 /février /2015 10:43

Vous trouverez cette semaine (8ème semaine 2015)

Catégorie histoire locale :

  • Un siècle d’histoire gorronnaise : la rue Jean-Jacques Garnier (suite)…
  • Fermes et hameaux au 19ème siècle : les fermes dans l’agglomération…
  • Gorron vers l’an 2000 : évolution de la population…
  • Photos de classes anciennes : Public / maternelle / vers 1935 (suite)…

Catégorie échanges :

  • La famille Foucoin : Jeanine Foucoin…
  • Sur les pas de Jean-Jacques Garnier : le Quartier Latin…

Catégorie fictions :

  • Le Taillis de la Mort : humiliation…

Point de vue :

-Conseil municipal : compte-rendu…

Actualité de la semaine (8ème/2015)...

D’HIER ET D’AUJOURD’HUI

Compte-rendu du conseil municipal (jeudi 18/12/14) sur le site de Gorron. « Par traité d’affermage visé en sous-préfecture de Mayenne le 25 février 2010, la commune a confié l’exploitation de son service d’assainissement collectif à la SAUR. Dans le cadre de ce contrat, la société SAUR est chargée d’évacuer les boues issues de la station d’épuration. Les boues partent en agriculture dans le cadre d’un plan d’épandage dûment déclaré. »

Les « boues » (qui correspondaient alors à tous les déchets ramassés à la porte des immeubles par les cantonniers de la ville) étaient entreposées place du Champ de Foire jusqu’à la moitié du 20ème siècle. Elles étaient vendues régulièrement aux cultivateurs. Ces boues entraînaient des nuisances, olfactives notamment, pour les riverains. Elles furent la cause d’une crise au sein du conseil municipal en 1936 et entraînèrent la démission du maire de l’époque M. Pottier.

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22 février 2015 7 22 /02 /février /2015 10:39
Fermes et hameaux au 19ème siècle…

En agglomération

Nous terminerons cette série d’articles en évoquant les fermes recensées comme faisant partie de l’agglomération.

Dans le recensement de 1846, on peut relever :

Michel Penloup, quartier du Pré.

Etienne Lochu, la Pierre-Pichard.

Edouard Couppel, le Pont de Hercé.

Jean Gendron, le Pont de Hercé.

François Liger, le Pont de Hercé.

Jean Chemin, le Bignon.

Pierre Chemin, le Bignon.

Dans le recensement de 1906, on retrouve :

Eloi Perrier, rue de Bretagne (le Pont de Hercé).

Pascal Montembeault, rue du Bignon.

Joseph Chemin, rue du Bignon (le Bignon).

Charles Grangeray, rue du Pré.

Firmin Boulay, la Grange.

Constance Bahier, rue Jean-Jacques Garnier (la Pierre-Pichard ?).

Ces fermes serviront à faire le lien avec la rubrique : « un siècle d’histoire ». Nous commencerons avec celle de la Pierre-Pichard, en lien avec la rue Jean-Jacques Garnier en cours.

A suivre

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22 février 2015 7 22 /02 /février /2015 10:37
Classes anciennes…

Public/maternelle/vers 1935 (suite)

3ème rangée

N° 1 : René Bulot, fils d’André Bulot (cimentier) et d’Augustine Bulot (SP), rue de la Fontaine St Martin.

N° 3 : Robert Pirault, fils de Louis Pirault (peintre) et de Berthe Pirault (SP), rue de Bretagne.

N° 7 : Jeanine Moisson, fille de Victor Moisson (employé) et d’Alphonsine Moisson (employée), rue du Maine.

N° 8 : Maurice Recton, fils de Clément Recton (cultivateur) et de Marie Recton (cultivatrice), le Rocher.

N° 10 : Maurice Belliard, fils de Maurice Belliard (chaudronnier) et de Lucienne Belliard (SP), rue Jean-Jacques Garnier.

N° 11 : Raymonde Ernault, fille de Lucien Ernault (terrassier) et de Marie Ernault (SP), rue Jean-Jacques Garnier.

N° 12 : Ghislaine Renard, fille de Pierre Renard (électricien) et de Renée Renard (piqueuse), rue du Maine.

A suivre…

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22 février 2015 7 22 /02 /février /2015 10:34
Un siècle d’histoire gorronnaise…

La rue Jean-Jacques Garnier (suite).

N° 22 : en 1936, François Dupont, notaire, et Claire Vieillerobe, SP.

N° 17 : en 1962, Robert Gendron, coiffeur et Antoinette Pinçon, institutrice privée. Actuellement, Les Presses du Bocage, après avoir été une « superette » et auparavant, une poissonnerie.

Evolution de l’artisanat et du commerce

Au point de vue nature de l’activité, les débitants/cafetiers/cabaretiers, aubergistes… sont nombreux, du moins pendant le 19ème siècle, ce qui est vraisemblablement une constante sur toute la ville. En dehors de cette activité, sur les recensements retenus, l’activité la plus importante est la maçonnerie avec les carriers et tailleurs de pierre. Ce qui est logique, compte tenu de la présence des carrières de granite à la Pierre-Pichard.

A suivre…

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22 février 2015 7 22 /02 /février /2015 10:28
Vers l’an 2 000…

Après la présentation de la commune à la veille de la guerre, nous commençons l’étude thématique de l’évolution de la commune pendant la seconde moitié du 20ème siècle.

Evolution de la population

La baisse enregistrée entre 1946 et 1954 est vraisemblablement due au rééquilibrage après l’afflux des réfugiés pendant la guerre.

Entre 1954 et 1982, la population augmente. Nous verrons plus loin que cette période correspond à un développement dynamique de l’économie de la ville. A la sortie de la guerre (recensement de 1946) il y avait 2321 habitants sur la commune. En 1975, 2511. Dans cette augmentation du nombre d’habitants, on peut distinguer deux phénomènes caractéristiques de la période : une baisse de la population hors agglomération qui passe de 667 à 471 et un rajeunissement dû à une augmentation du nombre de naissances par rapport à celui des décès avec, par exemple, 34 naissances de plus que de décès en 1949. Ce phénomène le Baby boom étant général en France à la sortie de la guerre.

Le dynamisme (effet de la période faste des « Trente Glorieuses » : 1945/1975) commence à s’essouffler au début des années 1980 et la population entre dans une période de stagnation. Contrairement aux prévisions de l’époque, le nombre d’habitants ne franchira pas la barrière des 3 000.

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22 février 2015 7 22 /02 /février /2015 10:26
La famille Foucoin ou Foucouin…
La famille Foucoin ou Foucouin…

Jeanine Foucoin…

Dans son courriel, Jacqueline évoque son enfance rue du Bignon (suite) : elle se souvient…

(…) des petites maisons à gauche en montant à la chapelle et qui appartenaient à Jules FOUCOUIN qui, lui, avait été tuteur des 3 fils orphelins de leur père - mon oncle Marcel était mon parrain et fabriquait les sabots, je m'en souviens très bien ayant passé jusqu'en 48 mes vacances chez eux - il avait une fille Jeanine mariée à un Boulay et un fils Albert (…)

On retrouve Jeanine sur la photo de classe ci-dessus, en 1933.

5ème rangée

N° 2 : Jeanine Foucoin, fille de Marcel Foucoin (sabotier) et de Suzanne Foucoin (SP), le Bignon.

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22 février 2015 7 22 /02 /février /2015 10:17
Sur les pas de Jean-Jacques Garnier…
Sur les pas de Jean-Jacques Garnier…

Le Quartier Latin…

Dans la biographie de Jean-Jacques Garnier, nous avons vu l’existence de plusieurs collèges, disparus de nos jours mais qui ont pu être fréquentés par l’abbé. Deux d’entre eux, le collège de Fortet et le collège des Cholets ont été réunis à des établissements qui sont encore prestigieux de nos jours.

Avant de nous arrêter près du dernier domicile parisien de Jean-Jacques Garnier, nous nous sommes promenés dans le périmètre à l’intérieur duquel sont regroupés les meilleurs lycées français au sein desquels les collèges ont été intégrés.

C’est ainsi que nous avons pu photographier le lycée Louis Legrand, le lycée Henri IV, sans compter la bibliothèque Ste Geneviève, situés près du Panthéon. C’est près de ce dernier édifice que se trouvait l’appartement occupé par Jean-Jacques Garnier.

Sur les pas de Jean-Jacques Garnier…
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Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

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