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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 10:54
Point de vue…

La vie associative.

Dans le courrier de la Mayenne du jeudi 15 janvier 2015, André Perret, président de l’association « Familles Rurales » de Gorron était à l’honneur. Cette association, dont nous avons déjà fait état dans le blog, créée dans les années 1960, joue un rôle important dans la vie sociale de la commune. Bien que décidé à s’investir encore, le président regrettait de ne pas avoir de co-président et constatait que les bénévoles se faisaient rares…

Ce phénomène existe dans toutes les associations. En ce qui concerne l’Amicale Laïque Gorronnaise, par exemple, le manque se fait aussi sentir. De plus, la moyenne d’âge des membres actifs s’élève dangereusement au fil des années.

Mais, en ce qui concerne cette association, d’autres éléments risquent de la mettre en péril. Soutien de l’enseignement public, on pourrait s’attendre à un intérêt de la part des enseignants et des parents d’élèves du service public de l’éducation. Or, le moins qu’on puisse dire, c’est que cet intérêt est plus que limité. Les enseignants ne paraissent guère concernés. Quant aux parents, ils sont quasiment absents des manifestations organisées par l’Amicale et pourtant souvent destinées à verser des subventions aux établissements scolaires dans le cadre de projets particuliers.

JC

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 12:52

Vous trouverez cette semaine (5ème semaine 2015)…

Catégorie histoire locale :

  • Un siècle d’histoire gorronnaise : la rue Jean-Jacques Garnier (suite)…
  • Fermes et hameaux au 19ème siècle : la Burelière
  • Gorron vers l’an 2000 : Gorron à la veille de la guerre : les associations…
  • Photos de classes anciennes : Privé / filles / 1934…

Catégorie échanges :

  • La famille Foucoin : les sabotiers…
  • Sur les pas de Jean-Jacques Garnier : le collège d’Harcourt…

Catégorie fictions :

  • Le Taillis de la Mort : la vraie passion…

Point de vue :

  • Note de lecture : Vive la Sociale…

Associations :

  • Actualité de l’Amicale Laïque : loto (18/01/15)…

D’HIER ET D’AUJOURD’HUI

Actualité de la semaine (5ème semaine 2015)...

Courrier de la Mayenne (jeudi 15 janvier 2015). « Treize salariés récompensés à la Serap. Serap industries a réuni l’ensemble de ses salariés le jeudi 18 décembre pour dresser un bilan de l’exercice 2014 et présenté les objectifs pour 2015. Cette réunion a été marquée par la cérémonie de remise de médailles professionnelles… »

La Société d’Etude et de Réalisation Agricole de Pontmain (S.E.R.A.P). Origine : une coopérative (« Les Trois Provinces » à Pontmain) créée pour la collecte du lait. Un site de production est installé à Gorron en 1962, dans les anciens locaux de l’entreprise de maçonnerie Gaggione, rue de Bretagne. L’unité de production de Gorron travaillera principalement le polyester (cabine de tracteurs, panneaux carrossiers…). Elle lancera aussi la fabrication de canoës. Elle emploie alors 38 ouvriers.

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 12:47
Fermes et hameaux au 19ème siècle…

La Burelière (la Beurelière, la Burlière)

La semaine dernière, la famille Vaugeois a été située sur le Bray. Une erreur vraisemblablement. Le plus souvent, trois familles vivent sur les lieux. L’une d’elles, la famille Bonjour y est restée plus de quarante ans. Elle est présente au recensement de 1866 et à celui de 1906. Constant Bonjour étant le fils de Julien Bonjour.

1846

Louis Vaugeois, laboureur, et Jeanne Caillebotte.

Jean Lhuissier, laboureur, et Marie Derenne.

Jean Millière, laboureur, et Jeanne Valette.

1866

Julien Bonjour, laboureur, et Thérèse Mérienne.

François Cornu, laboureur, et Aimée Bayer.

Pierre Boulanger, laboureur.

1906

Constant Bonjour, cultivateur, et Virginie Perret.

Romain Manceau, horticulteur (employé Robichon), et Marie Paris.

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 12:36
Un siècle d’histoire gorronnaise…
Un siècle d’histoire gorronnaise…

La rue Jean-Jacques Garnier (suite).

Immeubles n° 4, 6 et 8.

Au recensement de 1975, les trois immeubles étaient occupés par les familles Renard : n° 2 : Pierre Renard (retraité) et Réné Divay, Pierre Renard (radio électricien) et Andrée Fougères, Pierre Trois (photographe) et Ghislaine Renard.

Au recensement de 1962, les immeubles 4 et 6 étaient occupés par la famille Renard, électriciens, avec un magasin que nous pouvons voir sur l’illustration ci-jointe.

Le témoignage d’un ancien Gorronnais fait état d’un horloger et d’un cordonnier dans ces immeubles avant les électriciens.

Le recensement de 1936 atteste, en effet la présence d’un horloger, dans ce secteur : Albert Busson (sa femme Renée) et d’un cordonnier, Clément Millart. Mais, avant Busson, un menuisier est recensé : François Chantepie.

Sur la carte postale du début du 20e siècle, on distingue bien trois boutiques. On peut donc faire l’hypothèse qu’au n° 4, il y avait un cordonnier, au n° 6, un menuisier et au n° 8 une horloger. Malheureusement, les bizarreries dans l’ordre des recensements ne nous permettent pas d’aller plus loin dans cette hypothèse.

A suivre…

Un siècle d’histoire gorronnaise…
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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 12:31
Classes anciennes…

Privé/filles/ vers 1934

1ère rangée (à partir du haut)

N° 2 : Marguerite Caniou, fille de Jules Caniou (cultivateur) et Marie Caniou (cultivatrice), Les Quatre Epines.

2ème rangée

N° 8 : Paule Bailleul, fille de Victor Bailleul (boucher) et de Paule Bailleul (SP), rue de Bretagne.

4ème rangée

N° 12 : Germaine Portais, fille de Léon Portais (charron) et de Marie Portais (SP), rue de Normandie.

N° 13 : Marie Ribot, institutrice privée.

N° 14 : Marthe Pellouin, institutrice privée.

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 12:27
Vers l’an 2000…

Gorron à la veille de la guerre.

Associations et sociétés diverses

Intercommunales : comice agricole du canton ; caisse rurale.

Sociétés de secours mutuels : des Commerçants, Ouvriers, Agriculteurs ; générale de secours mutuels.

Divers : sapeurs pompiers ; vétérans des Armées de terre et de mer ; ligue des contribuables ; ligue des familles nombreuses.

Culturelles et sportives : harmonie Saint-Martin, trompettes la Jeanne d’Arc, patronage ; gymnastique et football « la Jeanne d’Arc », football U.S. Gorronnaise.

Agriculture et travail de la terre.

Nous ferons une place à part à ce secteur d’activité très important et concernant toute la commune.

Agriculture/élevage/ travail de la terre/soins aux animaux//ventes/transformations.

Bourreliers/selliers (3), chevaux/bestiaux (5), engrais chimiques (3), entreprises de battage (3), grains et graines (6), horticulteurs/pépiniéristes/jardiniers (4), hongreurs (2), vétérinaire (1), lait (10), maréchal-ferrant (1), meuniers (2), mécaniciens agricoles (4).

Dans la ville même, il y avait, à l’époque, 6 exploitants agricoles. Hors agglomération, on en comptait 110 pour 71 fermes isolées ou hameaux. La superficie moyenne des exploitations était d’environ 9 ha, avec une majorité de moins de 5 ha.

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 12:23
La famille Foucoin ou Foucouin...

Constant Foucoin.

Constant Foucoin est le fils de Constant Foucoin, tisserand à Gorron, et de Victorine Meslin, journalière. Il est né le 22 avril 1975 à Gorron.

Ses parents sont originaires de Châtillon et de Brécé.

Son père, Constant Foucoin (tisserand) est né à Châtillon de René Foucoin et de Perrine Gainon.

Sa mère, Victorine Meslin (tisserand) est née à Brécé (Les Mares) de Mathieu Meslin et de Renée Travers.

Ils habitent rue du Bignon.

Constant Foucoin (sabotier) se marie le 08 septembre 1901 à Hercé avec Victorine Carré (domestique), fille de Théodore Carré et de Victoire Dauphin, cultivateurs à Brécé.

En 1872, trois ans avant la naissance de Constant, il y avait 8 fabricants et/ou marchands sabotiers à Gorron ainsi que 22 ouvriers sabotiers. Nous verrons l’évolution du métier au cours du 20e siècle.

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 12:11
Sur les pas de Jean-Jacques Garnier…

L’arrivée à Paris.

Dans « Vie DE GARNIER (Jean-Jacques) », une biographie familiale, voici comment est présentée l’arrivée à Paris :

« Garnier dit adieu à sa famille, voyage à pied avec la plus stricte économie et arrive à Paris avec 60 livres seulement dans sa poche. En passant par la rue de Laharpe, il voit des jeunes gens se précipiter en foule par une porte qu’une inscription lui apprend être le collège d’Harcourt et entre avec eux. Tous se dispersent aussitôt dans les classes, il reste seul dans la cour. Le sous-principal, qui le prend pour un élève, lui ordonne d’entrer en classe. Garnier répond qu’il a terminé ses études, ne dissimule point son embarras et expose le motif qui l’a conduit à Paris. Le sous-principal, satisfait de ses réponses, lui propose une place au collège. Garnier l’accepte avec joie et se livre aussitôt, par un travail assidu, à l’étude des langues anciennes. »

Cette anecdote se trouve dans toutes les notices biographiques concernant Jean-Jacques Garnier. C’est donc tout naturellement qu’avec Alain nous sommes allés à la recherche de ce collège d’Harcourt qui est actuellement le Lycée Saint-Louis, Boulevard Saint-Michel, à Paris.

Sur les pas de Jean-Jacques Garnier…
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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 12:09
Le Taillis de la Mort…

La vraie passion…

A partir de ce jour, on ne lui demanda plus de participer aux travaux journaliers de la grotte. On lui donnait à manger sans rechigner. Il lui semblait même que la famille, qui s’était agrandie d’une petite sœur, le regardait autrement. Il se consacra uniquement aux traces en essayant de faire apparaître d’autres animaux sur les parois. Bien souvent, personne ne les reconnaissait. Puis, petit à petit, il lui sembla qu’on s’intéressait à son travail quotidien. Le Chaman vint lui rendre visite avec des membres d’autres grottes. Il arriva même qu’il accompagnât le Chaman et traçât, avec lui, dans de petites salles obscures, des troupeaux entiers. On faisait appel à leur service, aussi, pour laisser des traces aux entrées même des grottes. Comme ces traces disparaissaient rapidement, l’activité était souvent renouvelée. Au bout de quelques années, il put ramener suffisamment de nourriture pour ses besoins personnels. Il lui arriva même de compléter le repas de toute la famille.

Pendant cette période, le regard des autres changea. Marscus avait l’impression d’être reconnu et apprécié. On tenta même de lui présenter une compagne. Il plongea son propre bâton dans le ventre offert. Il y eut quelques plaisirs. La femme vécut quelque temps dans la grotte familiale. Il l’observait parfois, recherchant l’émotion connue pendant la journée des grottes. Cela semblait faire plaisir à sa compagne. Et quand elle le voyait l’œil fixé sur elle, elle n’hésitait pas à s’exhiber. Et là, le charme était rompu. Il y avait donc autre chose que les rondeurs oscillantes qui, d’ailleurs, lui paraissaient beaucoup moins élastiques et soyeuses quand il les touchait. Il lui fallait voler ces images pour amorcer le plaisir de la première fois, plaisir qui s’estompait rapidement. Jamais il ne retrouva la chaleur et la tension découvertes derrière la palissade verte par la trouée bleutée.

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 12:07
Note de lecture… par JC

« Vive la Sociale » (Gérard Mordillat)

Cinéaste, écrivain… Original, dans la forme et le contenu. Une écriture légère, sans être superficielle. De l’humour, de l’autodérision. Une lucidité respectueuse et tendre…

On plonge dans le milieu ouvrier militant marqué par le communisme, l’attente de la Révolution. Tout cela teinté de révoltes anarchistes dans lesquelles militaires, curés et bourgeois sont souvent considérés comme ennemis de classe.

Mordillat prend du recul par rapport aux idéologies qui ont marqué son enfance. Mais avec une pointe de tendresse, voire de nostalgie.

Un style vif et un univers dans lequel je suis entré totalement. L’auteur donne envie de mieux connaître son œuvre qui paraît originale et très sincère. Une réussite.

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Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

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