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12 avril 2015 7 12 /04 /avril /2015 17:00
Un siècle d’histoire gorronnaise…

La rue Jean-Jacques Garnier (suite).

Les familles de maçons.

Famille Garnier (suite)

1906

Louis Garnier (maçon, patron) et Ernestine Bouvet (épicière), rue Jean-Jacques Garnier.

Louis Garnier est recensé comme entrepreneur en maçonnerie, en 1911, rue Jean-Jacques Garnier.

En 1921, il n’y a plus de Louis Garnier, maçon, rue Jean-Jacques Garnier.

Famille Baudron (Beaudron)

Des difficultés apparaissent dans le suivi de cette famille. Les changements d’appellations de la rue (avant son nom : Jean-Jacques Garnier) déjà évoqués. Mais aussi la présence de plusieurs Baudron (ou Beaudron) avec le prénom Constant qui revient dans différentes familles.

En 1846, il est question du quartier du Pont-neuf et de la rue du Pont-Neuf ainsi que la rue des Palmes. On y recense, sauf erreur, un seul Baudron.

Constant Baudron (maçon), marié à Françoise Nolière, et leurs enfants Constant et Marie rue des Palmes.

En 1851, il est question de la rue du Grand Moulin et de la rue des Palmes. On y recense :

Constant Baudron et ses enfants (Constant et Marie) ainsi que sa domestique Rosalie Lory, rue des Palmes.

Jean Baudron (tailleur de pierre), sa femme Julie Leconte et ses enfants (Virginie, Constant et Marie).

Nous voyons déjà que les deux familles ont deux enfants portant le même prénom (Constant et Marie).

Illustration : famille Douillet (sans date).

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12 avril 2015 7 12 /04 /avril /2015 16:48
Vers l’an 2 000…

Les transformations dans la commune

L’électricité

Après la Seconde Guerre mondiale, l’électricité et le gaz sont nationalisés. Des plans d’électrification sont alors élaborés au niveau départements et communes. C’est le cas à Gorron en 1947 où un plan d’électrification générale de la commune est établi. En 1948, c’est l’électrification des campagnes qui commence dans le cadre d’un syndicat départemental.

Progressivement, pendant les Trente Glorieuses, l’électricité se développe. Quelques réalisations peuvent donner une idée de ce développement : 1953, projet d’alimentation en courant électrique des maisons ouvrières ; élection au syndicat d’électrification, essai d’éclairage fluorescent en ville ; 1959, électrification des cloches de l’église ; 1962, rattachement de la commune de Gorron au syndicat d’électrification ; 1963, installation de guirlandes électriques pour Noël ; 1967, travaux d’extension de l’éclairage public ; 1975, amélioration et extension de l’éclairage public… La disposition de l’électricité devient ainsi un élément ordinaire de la vie des Gorronnais et on oublie ce que pouvait être cette vie avant cette innovation fondamentale.

Illustration : le magasin d’électroménager Renard, rue Jean-Jacques Garnier.

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12 avril 2015 7 12 /04 /avril /2015 16:45
Le legs Brochard (suite)...

1)50 F à l’école communale des filles de Gorron, pour un concours spécial de comptabilité agricole et ménagère, d’hygiène et de retaille des vêtements pour faire avec ceux des grandes personnes, des habillements pour enfants. Ces 50 F répartis en 30 F pour préparation au concours et 20 F aux élèves en trois livrets comme ci-dessus.

2)100 F à la cantine scolaire communale des filles de Gorron.

3)50 F pour faire tremper la soupe à des élèves indigents habitant loin des écoles de Chailland, de Carelles et celles des garçons de Gorron. (…) ».

Compléments :

5) 50 F, aux communes de Chailland, Carelles et Gorron pour des conférences agricoles.

6) 100 F, à la société de Secours Mutuels Générale de Gorron, chaque année.

7) 100 F, constitution d’un champ de démonstration agricole à Chailland.

8) 100 F, constitution d’un champ de démonstration agricole à Carelles.

9) 300 F, au Comice agricole de Gorron pour diverses causes énoncées dans l’acte.

Illustration cliché Archives de la Mayenne.

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12 avril 2015 7 12 /04 /avril /2015 16:42
Recueil de notes sur Lesbois (1898)…

La famille Garnier

Le curé Gougeon fait état d’une très vieille maison dans le bourg de Lesbois qu’on appelait « maison anglaise ». Il la décrit de la manière suivante : « une belle façade de maison en vieux granit, une porte aux moulures ogivales et des fenêtres style Henri II…. ».

Il se demande qu’elle en est l’origine et « quels furent les seigneurs de ce vieux castel ». Il rajoute qu’elle « a dû appartenir à la famille de l’abbé Garnier de Gorron ».

Le grand-père de Jean-Jacques Garnier (Guillaume Garnier, originaire de Gorron) s’est marié le 03/11/1687 à Lesbois avec Marie Grangeré. Sur l’acte de mariage ci-contre, il n’y a aucune indication sur les parents des mariés. La maison qualifiée par le curé Gougeon de « Maisons Seigneuriales (…) des maisons qui ont été habitées par des personnes plus riches ou par des individus qui ont joué un rôle quelconque dans l’histoire de Lesbois ». Nous ne savons pas si la maison en question venait d’une famille Grangeré, influente autrefois à Lesbois. Mais c’est une hypothèse qui pourrait être retenue. A noter qu’un notaire, René Grangeré, habitait Lesbois en 1770.

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12 avril 2015 7 12 /04 /avril /2015 16:31
Point de vue...

Les départementales

Finalement, c’est le duo Allain/Duchemin qui l’a emporté. Deux « centres-droits » qui n’avaient guère de divergences au niveau programmes et qui, de toutes façons se seraient retrouvés dans la majorité départementale. L’opposition portait essentiellement sur la rivalité entre les deux anciens cantons : c’est le canton de Gorron qui l’a emporté contre celui d’Ambrières puisque les maires des deux villes s’affrontaient.

Plus significatif est le score du Front National. 16, 03 %. Qui aurait pu penser il y a quelques années que ce parti allait pouvoir atteindre un score pareil dans des élections locales ? J’ai déjà exprimé ici ce que je pensais de ce parti et de ses électeurs. Je n’y reviendrai pas. Pour ceux qui le soutiennent, ils peuvent se réjouir. En une dizaine d’années (références : les cantonales de 2014), il est passé, sur la ville de Gorron de 6, 67 % à 17, 39 %. Soit de 98 votants à 140 votants.

Même s’il est difficile de comparer des élections de natures différentes, on doit tout de même constater qu’aux dernières législatives en 2012, il y avait 79 Gorronnais votant FN, nous en sommes à 140 aujourd’hui. Des mécontents, paraît-il, de la politique de la majorité actuelle. Peut-être. Mais je doute fort qu’ils seront plus contents aux prochaines élections. Je pense plutôt qu’ils peuvent désormais soutenir les idées du FN, chose qu’ils n’osaient pas faire autrefois. Mais, après tout, si ces idées leur conviennent… On ne peut leur demander qu’une chose, c’est qu’ils les assument si un jour ce parti devenait majoritaire.

Illustration : le nouveau canton (Le Courrier de la Mayenne).

JC

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12 avril 2015 7 12 /04 /avril /2015 16:27
Le Taillis de la Mort…

Un projet stupide…

C’est alors que la catastrophe est arrivée. Ayant délaissé quelque peu les larcins dans la ville, les deux bandes se recentrèrent sur leur rivalité. Mais comme chacun avait sérieusement avancé en âge, il n’était plus question de bagarres enfantines. Bien que les règles coutumières fussent toujours respectées, les défis devenaient de plus en plus sérieux. Généralement les deux bandes ne s’affrontaient plus en bloc. Chacune déléguait à quelques champions le soin de remporter la victoire. Il y eut des descentes de la rivière sur des embarcations improbables. Des escalades de rochers de plus en plus élevés. Et même de scombats à mains nues mais de plus en plus violents.

Il faut dire qu’en ce temps la violence était partout présente. La Grande Révolution allait bientôt commencer. Des émeutes, des attaques de charrettes de grains étaient de plus en plus fréquentes. La guerre entre les gabelous et les contrebandiers se terminait souvent par des coups de fusils. C’est alors qu’un soir d’ivrognerie j’eus l’idée la plus stupide que je pouvais imaginer. Je commençais à retrouver une place correcte dans la hiérarchie du groupe et il me fallut en rajouter. Je suggérai un affrontement avec des armes à feu entre les champions des deux bandes. Un semblant de raison me fit tout de même préciser que l’objectif n’était pas de tuer mais de faire peur. Il suffisait pour cela d’élaborer un code avec ceux d’en face. Ne jamais viser directement l’adversaire. Il y aurait bien sûr le risque d’un accident mais là était tout le sel du projet.

Ce projet souleva l’enthousiasme. Nous nous retrouvâmes sur terrain neutre, avec nos adversaires. La première épreuve consistait à se procurer un fusil dans chaque bande. Déjà une aventure en soi. Après de multiples tentatives, les armes furent annoncées. Ce fut plus facile qu’on ne le pensait. Le premier fusil fut volé dans une ferme. Le second dérobé à un gabelou ivre qui sortait, titubant, d’un des nombreux cafés de la ville. Les deux bandes se réunirent une dernière fois avant l’affrontement. Celui-ci fut fixé un soir de juillet. Ce soir-là, j’avais bu et je me proposai pour inaugurer l’exercice. On hésita à me confier la responsabilité du duel. Puis, finalement, les leaders se dirent sans doute qu’il valait mieux voir comment cela allait tourner avant de s’exposer eux-mêmes.

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12 avril 2015 7 12 /04 /avril /2015 16:22
Actualité de l’Amicale Laïque Gorronnaise…
Actualité de l’Amicale Laïque Gorronnaise…

Exposition d’histoire locale (fin)

L’affluence a été légèrement inférieure à celle de l’année passée. Le temps très mauvais au cours du week-end de la Foire Fleurie y a été sans doute pour quelque chose. A moins que la « marée du siècle » ait aussi attiré quelques Gorronnais sur les côtes bretonnes. Le nombre de visiteurs a tout de même dépassé les 300. Comme d’habitude, j’ai annoncé la prochaine exposition qui, en 2016, me permettra d’évoquer largement Jean-Jacques Garnier que les visiteurs du blog commencent à mieux connaître…

Actualité de l’Amicale Laïque Gorronnaise…
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4 avril 2015 6 04 /04 /avril /2015 16:48

Vous trouverez cette semaine (14ème semaine 2015)…

Catégorie histoire locale :

  • Un siècle d’histoire gorronnaise : la rue Jean-Jacques Garnier (suite)…
  • Fermes et hameaux au 19ème siècle : le Bignon (suite)…
  • Gorron vers l’an 2000 : l’enseignement privé…
  • Photos de classes anciennes : Privé / filles / 1937(suite)…

Catégorie échanges :

  • Actes civils publics : le legs Brochard…
  • Notes sur Lesbois : le curé Garnier…

Catégorie fictions :

  • Le Taillis de la Mort : illusions…

Point de vue :

-Note de lecture : le nouvel inconscient…

D’HIER ET D’AUJOURD’HUI

Les cavalcades.
Les cavalcades.

Le Courrier de la Mayenne (05/03/15) : « Victor Bisson, un bénévole de longue date (…) En 1978, j’ai créé le Guidon Gorronnais qui a engendré BCM après la dissolution de sa partie FFC. Président pendant 10 ans, je suis aussi devenu éducateur premier degré et commissaire pour les besoins d’organisation. »

En 1985, dans Gorron Infos, on présentait le Guidon Gorronnais de la manière suivante : créé en février 1978, le club cycliste compte 28 licenciés de compétition en 1985. En dehors de l’entraînement, des préparations et des engagements aux diverses compétitions, le club participe à l’organisation de courses dans les communes limitrophes et est responsable du Grand prix de la ville de Gorron créé dans le cadre du comice agricole. Au cours de cette journée, une animation est mise en place dans la ville (grande braderie, bourse d’échanges de jouets…).

Dans le bilan de fin de mandat de M. Béchet, président de l’Union des Commerçants, Artisans et Industriels de Gorron, on peut lire : «1965 (…) Nouvelle journée commerciale à l’occasion du Comice Agricole et création du 1er Grand Prix Cycliste de la ville ». Les courses cyclistes ont été présentes très tôt lors des fêtes dans la ville. Des cartes postales du début du 20e siècle illustrent l’importance de ces fêtes appelées encore « cavalcades ».

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4 avril 2015 6 04 /04 /avril /2015 16:44
Fermes et hameaux au 19ème siècle…

La ferme du Bignon

Après la parenthèse concernant la famille Garnier, nous reprenons la liste des occupants des deux fermes du Bignon. Nous sommes maintenant au 20ème siècle.

En 1906, Joseph Chemin (le fils de Jean-Baptiste Chemin et de Marie Moreau) exploite une des fermes avec son épouse Marthe Garnier.

L’autre ferme est exploitée par Pascal Montembault et sa femme Anne Dupont.

En 1911, Joseph et Marthe Chemin exploitent toujours une des fermes.

Anne Montembault (Dupont), veuve, exploite l’autre ferme avec ses enfants (Pascal, Marie-Anne et Alexandre).

En 1921, la situation n’a pas changé.

En 1936, Gilbert Chemin et sa femme Madeleine Chemin, exploitent une des fermes. Madeleine est la fille de Joseph et Marthe Chemin. Gilbert, lui, est originaire de Vieuvy.

Victor Forêt et sa femme Léontine Forêt exploite l’autre ferme.

En 1962, nous retrouvons deux familles Chemin sur les deux exploitations. Gilbert et sa femme Madeleine, ainsi que leur fils Gilbert et sa femme Solange (Brodin, originaire de Couesmes).

A noter que grâce à Claude (voir commentaire de la semaine dernière), il a été possible de faire le lien entre Agathe Garnier (femme de Pierre Chemin) et la famille de Jean Jacques Garnier : le grand-père de Jean-Jacques Garnier est le frère de l’arrière-arrière-grand-père d’Agathe Garnier.

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4 avril 2015 6 04 /04 /avril /2015 16:42
Classes anciennes…
Classes anciennes…

Privé/fille/1937

5ème rangée

N° 1 : Solange Coutard, fille de ? Coutard (cultivateur) et de Joséphine Coutard (cultivatrice), la Burelière.

N° 2 : Suzanne Taburet, fille de Victor Taburet (charron) et de Germaine Taburet (couturière), rue de la Mairie.

N°3 : Suzanne Monnier, fille de Joseph Monnier (menuisier) et d’Augustine Monnier (SP), rue de Bretagne.

N° 4 : Yvette Trollet, fille d’Eugène Trollet (charpentier) et de Marie Trollet (employée), rue de la Houssaye.

N° 5 : Colette Genêt, fille de Marcel Genêt (coiffeur) et de Mireille Genêt (coiffeuse), boulevard Faverie.

N° 6 : Marie-Rose Gayet, fille de Georges Gayet (pâtissier) et de Maria Gayet (SP) rue de Bretagne.

N° 7 : Lucienne Gesbert, fille d’Edouard Gesbert (journalier) et de Maria Gesbert (journalière), rue des Chauvinettes.

N° 8 : Marie-Thérèse Morel, fille d’Henri Morel (journalier) et de Victorine Morel (journalière), la Grand Jeussière.

N° 9 : Denise Fleury, fille de François Fleury (journalier) et de Victorine Fleury (ménagère), rue de Bretagne.

N° 10 : Marie-Thérèse Roussel, fille d’Emile Roussel (serrurier/mécanicien) et de Marie Roussel (SP), rue Corbeau-Paris.

N° 12 : Madeleine Fillâtre, fille de Marcel Fillâtre (notaire) et de Cécile Fillâtre (SP), rue de la Mairie.

N ° 13 : Jeanne Bouillon, fille d’André Bouillon (maçon) et de Marie Bouillon (journalière), rue de Bretagne.

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  • : Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
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Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

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