Dans cette rubrique, je donne mon avis sur des lectures, sur des événements gorronnais (comme les décisions du conseil municipal, par exemple). Sans prétention, juste un réaction personnelle…
Note de lecture
« Rouge c’est la vie » (Thierry Jonquet)
Un excellent auteur de romans noirs et policiers. Cette fois, il raconte son histoire et celle de sa femme avant leur rencontre. Leurs années de militantisme, fin 1960, début 1970. Militants tous les deux. Lui chez les trotskistes, elle dans la jeunesse juive et son passage dans les kibboutz israéliens. On plonge dans l’utopie de cette époque, l’aspiration à la Révolution, au changement radical de la société capitaliste aux relents colonialistes. Il y a quelque chose de touchant dans cette naïveté, ce souci de la pureté. Surtout pour un lecteur comme moi qui était jeune à l’époque. On les accompagne aussi dans leurs désillusions, au moment où le réel impose ses contraintes. Sans oublier pour autant les trahisons de certains… Une bonne lecture même si les intermèdes dans l’immense machine de monsieur Hazard m’ont paru un peu artificiel.
Une exposition à partir de mes documents utilisés lors de deux expositions (« Les trente Glorieuses » et « Vers l’an 2000 ») est réalisée à la médiathèque de Gorron pendant les vacances (juillet/août 2022).
Le mardi 21 juin 2022, je présenterai cette exposition à l’aide d’un power point et de vidéos à la médiathèque (20 h).
Un ouvrage historique « Vers l’an 2000 – 1939-1999 » est disponible à la maison d’édition « le Petit Pavé » (18 euros). Editions du Petit Pavé BP 17 Brissac-Quincé 49320 Saint-Jean des Mauvrets
Les retraités sont allés en visite à Hercé, Colombiers, Brecé, Lesbois. Dans le livret, plusieurs chants sont reproduits :
A notre Dame du Bignon : gloire à la Vierge immaculée, à notre Dame du Bignon, qui dans sa robe constellée, garde les enfants de Gorron. (A. Herpin).
La Gorronnaise : au bon vieux Maine, il est un coin de terre, que la Colmont féconde de ses eaux , d’obscures sentiers, des bois pleins de mystère, coupent le sol, couronnent ses côteaux.
Des photos illustrent le programme de la retraite : la visite au château du Bailleul, la séance de clôture…
Les épiceries à Gorron par l’Association de la conservation du patrimoine gorronnais
Cette exposition réalisée dans un ancien hôtel gorronnais (hôtel Notre Dame), près de la mairie, récréait une épicerie d’antan. Les différents objets, affiches de réclame… venaient essentiellement d’une épicerie située 45 rue de Bretagne dans les années 1950/1960. Des documents et une vidéo retraçaient l’évolution des épiceries dans la ville au 19e et au 20e siècles.
L’exposition, qui avait lieu au cours de la fête annuelle de la « Foire Fleurie », a rencontré un bon succès. Trois cents visiteurs environ sur les deux journées.
Une litanie de nombres de morts ponctuée de remarques sur la fiabilité des évaluations ayant déjà été réalisées. L’auteure étant mathématicienne, je m’attendais à quelque chose de plus synthétique, de plus structuré. Tout est donné en vrac, . Quelques corps isolés et des centaines dans des fosses communes, le tout sur le même plan. Très souvent l’annonce de chiffres qui seront discutés plus loin dans le livre.
De la même façon, des sources qui ne sont pas hiérarchisées : de livres de mémoire aux archives des cimetières en passant par des articles de journaux… Tout cela pour conclure qu’on ne saura jamais combien de morts il y a réellement eu pendant la Semaine sanglante mais que l’auteure, elle, a une conviction : ils seront toujours plus nombreux qu’on a bien voulu le dire. Décevant.
Lecture parfois difficile. Beaucoup de notes de bas de page détaillant, notamment, les remaniements entre les deux éditions (1833 et 1839). Un roman qualifié de métaphysique ou de philosophique. Des personnages correspondant à des types caractérisés par la place accordée chez chacun au corps, à l’esprit et à l’âme. George Sand est modeste quand elle écrit : « Je fais mon petit roman de tous les ans quand j’ai une ou deux heures par jour à m’y mettre. » Il est évident qu’ici l’ambition est beaucoup plus grande.
Au-delà du résultat, pour qui s’intéresse à l’écrivaine, on apprend beaucoup de choses. Bien que, comme nombre d’écrivains, Sand s’en défende, on retrouve dans le personnage de Lélia beaucoup d’elle. A tel point que l’édition de 1839 aurait été édulcorée. Notamment sur tout ce qui touche au corps, au plaisir physique. La réputation de Sand a été sulfureuse. On a beaucoup parlé de ses amants et ses amantes. On découvre dans Lélia une complexité, une difficulté à vivre qui humanisent l’écrivaine.
Boucheries et charcuteries à Gorron aux 18e 19e et 20e siècles
A partir des recherches en cours sur le blog, un recensement des bouchers et des charcutiers gorronnais a été fait. Grâce aux cartes postales anciennes, plusieurs boutiques ont été resituées dans les rues de la ville.
Au cours du 19e siècle, quelques familles ont pu être repérées, qu’on retrouve tout au long du siècle : Renard, Lambert, Ernault, Bailleul…
Un petit film tourné dans la ville actuelle permettait de retrouver les lieux où étaient installés le principaux bouchers charcutiers.
Le samedi 01 et le dimanche 02 avril (pendant la Foire Fleurie), l’exposition annuelle s’est déroulée à la salle d’honneur de la mairie de Gorron. Le thème central était : « la Révolution dans le canton de Gorron ». Le nombre de visiteurs a dépassé les 200. Sensiblement équivalent à celui de l’année dernière, il est en baisse par rapport aux premières expositions. Les documents consultables sur place et les vidéos (à l’exception de la fête de l’ASG) étant les mêmes que ceux des dernières expositions.
Cette année, un stand présentant la nouvelle association « Conservation du patrimoine gorronnais » était présent. Un projet consistant à réunir, lors de l’exposition annuelle, celle réalisée dans le cadre de l’Amicale Laïque et celle de l’association nouvelle, va être discuté. Cette initiative pourrait relancer l’intérêt pour cette manifestation annuelle sur l’histoire locale qui se déroule lors de la Foire Fleurie.
Lors des journées du patrimoine, les 17 et 18 septembre 2016, des documents sur l’histoire de Gorron ont été placés près de bâtiments patrimoniaux : la mairie, l’église, la chapelle du Bignon, le moulin du Pré, la forteresse, le logis de la Renardière et le Ponceau, en bas de la rue Jean-Jacques Garnier. Autant de lieux dont nous avons souvent parlé sur le blog.
Le samedi matin, j’ai donné une conférence sur Jean-Jacques Garnier au logis de la Renardière en présence de Madame Vallot, descendante de l’illustre Gorronnais. Deux plaques de rue rappelant ses dates de naissance et de décès ainsi que sa fonction d’homme de lettres ont été inaugurées par la municipalité. Un panneau historique a été placé près de la maison où il a été élevé.
Depuis que celles-ci ont lieu à la salle d’honneur de la Mairie, un vernissage est mis sur pied auquel sont invitées toutes les personnes qui ont, de près ou de loin, participé à la réalisation de l’exposition en nous confiant, notamment, différents documents. Le vernissage commence avec les discours du président de l’Amicale Laïque (qui a déjà été diffusé sur le blog) puis de moi-même et enfin du maire de Gorron. Il se termine par un pot offert par l’Amicale Laïque.
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Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par
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