L’objectif est de recenser les domestiques (hors agriculture), de connaître les familles qui les emploient. Dans la mesure du possible, essayer de repérer leur lieu de naissance, leur origine sociale et la durée de l’exercice dans la fonction.
Année 1856 (5) : En place en 1846 ; en place en 1851.
Coutard
Jeanne 32
Forêt/Oger rentière
Férard
Marie 40
Gesbert propriétaire
Dubourg
Françoise 39
Leloup/chapelier
Martel
Louis 30
Le porret/rentière
Poisson
Virginie 25
idem
Gallienne
Stéphanie 34
Brault/pharmacien
Récapitulatif
En 1846, on recensait 50 domestiques.
En 1851 : 60 domestiques
En 1856 : 66 domestiques
Sur ces 66 domestiques, 2 sont dans la même place depuis plus de 10 ans et 4 depuis de plus de 5 ans. 60 ont quitté leur place entre les deux recensements. Ce qui confirme une tendance très majoritaire : le statut de domestique est le plus souvent temporaire. Après quelques années d’exercice, ils se marient et forment un foyer.
Pour l’année 1856 à Gorron, la moyenne d’âge des domestiques est de 29 ans.
Préparation d'un roman dont l'héroïne principale sera une domestique qui passera sa vie d'adulte au service d'une famille d'industriels gorronnais.
La famille de Rosalie Jouvin
Mélanie
Elle est née à Montenay le 05 avril 1865. En 1872, elle est recensée avec la famille (les parents, Rosalie, Louis, Joseph et Jean-Marie, aux Isles.
En 1876, elle est toujours à Montenay. Elle a donc 7 ans. Par contre en 1881, elle a quitté la maison. Donc, entre 7 et 12 ans, comme ses deux sœurs, elle ne vit plus dans sa famille. A-t-elle connu l’orphelinat d’Ernée ? A-t-elle été placée très jeune (on trouve des domestiques à 13 ans dans les listes de recensement) ?
Quoi qu’il en soit, elle a, comme Rosalie, été toute sa vie domestique. On la retrouve à Paris, en 1926, Plaine Monceaux dans le 17ème arrondissement, chez Henri Lippman et son épouse Marie (originaire d’Egypte). Une famille bourgeoise plutôt aisée qui emploie trois domestiques dont un homme Maurice Schmit.
A partir des signataires des documents prérévolutionnaires ( Questionnaire de l’assemblée provinciales du Maine, Cahiers de doléances) j’essaie de retrouver des descendants gorronnais à ces signataires.
Familles influentes lors de la Révolution
François Rousseau marié à Marie Ruault. François est le fils de Joseph Rousseau et Jeanne Lecour.
En 1906
Constant Rousseau, menuisier à façon à la Brimandière, né le 16 septembre 1850 à Gorron. Il est le fils de Mathurin Rousseau et de Thérèse Corbeau.
Mathurin Rousseau est le fils de Perrine Briman. Il est le frère de Romain Rousseau et n’a pas de de lien familial direct avec François Rousseau.
Joseph Rousseau, menuisier à la Brimandière, né le 30 décembre 1852 à Gorron. Il est le frère de Constant et n’a pas de lien familial direct avec François Rousseau.
Les nouveaux propriétaires de l’ancienne ferme ont contacté le blog après la découverte d’une plaque (voir ci-contre) fixée au mur du grenier.
Cette plaque a dû être vraisemblablement retirée de la tombe de Pierre Ledauphin, décédé le 15 novembre 1881 à l’âge de 70 ans et de son épouse Anne Nourry décédée le 12 décembre 1887 à l’âge de 71 ans, à Gorron.
On apprend dans l’acte de décès de Pierre Ledauphin qu’il était originaire de Désertines et habitait Gorron comme propriétaire cultivateur.
Dans celui d’Anne Nourry, on apprend qu’elle est originaire de Saint-Aubin Fosse Louvain et qu’elle est domiciliée aux Quatre Epines.
Ils se sont mariés le 9 juillet 1842 à Désertines.
A partir du recensement de la population de 1975, en ne retenant que les adultes natifs de Gorron, j’essaie de retrouver les plus anciennes familles gorronnaises. On s’aperçoit assez vite que la population est sans doute beaucoup plus mobile qu’on ne pourrait le penser dans les siècles passés.
1975
Beauvallon – La Pierre-Pichard.
Simone Bouillon (Renard), née le 11/07/1925, ouvrière d’usine.
1ère génération
Simone Bouillon
Ouvrière d’usine
Maurice Renard
Maçon
La Pierre-Pichard
1975
2ème génération
André Bouillon
Tailleur de pierre
Marie
Rue J.J. Garnier
1906
3ème génération
Constant Bouillon
Charpentier
Hortense Rousseau
Cultivatrice
1867
4ème génération
Ambroise Bouillon
Charpentier
Anne Boulière
1837
5ème génération
François Bouillon
Charpentier
Anne Derieux
1806
6ème génération
Jean Bouillon
Domestique
Renée Volcler
1783
7ème génération
Jean Bouillon
Domestique
Perrine Godeau
1756
8ème génération
Jean Bouillon
Domestique
Jeanne Geslin
1724
Jean Bouillon épouse Perrine Godeau le 29/07/1756. Jean est le fils de Jean Bouillon et de Jeanne Geslin mariés le 27/04/1724, mariés à Gorron.
Jean Bouillon est le fils de Jean Bouillon, originaire de Colombiers et de Julienne Signeux .
A partir du recensement de la population gorronnaise de 1962 et une collection de reproduction de cartes postales anciennes j’essaie de retrouver les immeubles sur les cartes postales et leurs occupants en 1962
Recensement de 1962
Rue Brochard-Brault
N° 10 : André Trolet, charpentier couvreur, son épouse Juliette Belard.
N° 14 : Julia Bordeau.
On nee retrouve pas ces numéros actuellement dans cette rue.
Un journal (purement fictif) tenu par un membre d’une vieille famille gorronnaise, me permet de revenir sur des éléments marquants de l’histoire de la ville dans le cadre de l’actualité nationale annuelle…
Tour de France
Le journal de Marguerite Péan (épouse Gabriel Boullard)
Décembre 1903
Les députés de la Mayenne sont intervenus à la chambre au sujet de la réglementation des bouilleurs de cru. Il faut dire que dans notre région, le sujet est sensible. Si, au niveau national, on se préoccupe de l’alcoolisme (un congrès national contre l’alcoolisme été organisé à l’Ecole de médecine à Paris), c’est plutôt le commerce de la « goutte » qui préoccupe les Gorronnais. De la même façon, on s’insurge plus contre les misères faites aux congrégations religieuses que contre les ravages de l’alcool.
Nous sommes allés avec mon mari admirer le viaduc construit à Mayenne par Gustave Eiffel. Le tramway, désormais, franchit la Mayenne. Les progrès en matière de transport me fascinent. Il y a d’abord eu les trains, maintenant on fait même circuler des wagons sous la terre à Paris. Ces progrès entrainent parfois des catastrophes . Un incendie dans la ligne deux du métro a fait 84 morts. Il peut y avoir des accidents lors des courses automobiles.
Mais on ne retient que le bon côté des choses. Par exemple, la première grande course de vélo : le Tour de France, 2 428 km, remporté par Maurice Garin. On se demande comment des hommes peuvent réussir des exploits pareils.
Je me garderai bien de prendre parti sur le fond dans les polémiques entre le maire et son opposant. Je n’en ai ni l’envie ni les compétences. Mais je plains les lecteurs du compte-rendu de cette séance plutôt mouvementée. Il faut une certaine ténacité pour le lire en entier. On en avait déjà eu un aperçu dans les articles de journaux mais là, on peut toucher du doigt le niveau des invectives. Donc, pour la forme, je ne peux que condamner.
Un point réconfortant tout de même : la décision de l’adjoint aux sports de quitter son poste d’adjoint car il avait annoncé « qu’il fallait renouveler l’équipe et trouver quelqu’un de plus jeune ». Il restera délégué aux sports et mettra son expérience au service de son successeur. Après quatre mandats, il passe donc la main tout en s’impliquant dans ce passage. Un comportement remarquable, pas toujours facile, mais qui me paraît nécessaire pour faire vivre toute structure collective.
Une interrogation : pour une décision de subvention à l’école publique, le maire demande aux conseillers parents ayant des enfants scolarisés dans l’école de ne pas participer au vote. Comme s’il pouvait y avoir, dans cette situation, un possible conflit d’intérêts. Cela me paraît excessif et peu approprié. Il ne s’agit pas ici d’une entreprise privée ou d’une association mais du service public d’éducation. Un effet peut-être des tensions existant au sein du conseil ? C’est dommage.
L’objectif est de recenser les domestiques (hors agriculture), de connaître les familles qui les emploient. Dans la mesure du possible, essayer de repérer leur lieu de naissance, leur origine sociale et la durée de l’exercice dans la fonction.
Année 1856 (4) : En place en 1846 ; en place en 1851.
Préparation d'un roman dont l'héroïne principale sera une domestique qui passera sa vie d'adulte au service d'une famille d'industriels gorronnais.
La famille de Rosalie Jouvin
Joséphine Jouvin/Gendron.
L’aînée de la fratrie, Joséphine, est née en 1862 à Montenay. En 1872, elle n’est déjà plus recensée dans la famille aux Isles à Montenay. Elle est peut-être, comme sa sœur Rosalie, élève à l’orphelinat d’Ernée. Ensuite, elle sera domestique et se mariera le 07 janvier 1881.
Un parcours assez classique : les domestiques quittent leur place (ici vers 20 ans) quand elles trouvent un mari.
A cette date, elle est domestique à Ernée Elle épouse Joseph Gendron, 28 ans, jardinier à Ernée.
Elle tiendra ensuite un débit de boisson (situation assez fréquente : le mari artisan, la femme débitante de boisson), rue du couvent à Ernée où elle décède le 15 février 1893 à l’âge de 31 ans.
:
Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par
courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr