Marie (19/12/1728 - décédée le 13/10/1729) ; Claude (07/08/1730 – décédée le 13/02/1731) ; Marie Ambroise (15/04/1732) ; Jeanne (18/03/1734) ; Gilles (14/03/1739) ; Perrine (20/03/1742 – décédée le 22/07/1742).
Jean Bouillon (suite)
Il se serait marié le 29 juillet 1756 avec Perrine Godeau à Gorron.
Nous retrouvons effectivement dans les archives de la Mayenne l’acte de mariage de Jean Bouillon, domestique, avec Perrine Godeau.
Il se remarie après le décès de sa femme en 1782 avec Renée Volclerc (Volder) le 23 janvier 1783.
Il décède le 18 avril 1804 à Gorron.
On peut donc penser que l’acte de naissance Jeanne Bouillon (voir semaine dernière) est une erreur du prêtre qui l’a enregistré. On la retrouve sur plusieurs arbres de geneaet avec Jean né à la même date.
A partir du recensement de la population de 1975, en ne retenant que les adultes natifs de Gorron, j’essaie de retrouver les plus anciennes familles gorronnaises. On s’aperçoit assez vite que la population est sans doute beaucoup plus mobile qu’on ne pourrait le penser dans les siècles passés.
1975
Rue Corbeau-Paris
1ère génération
Paule Bailleul
Ambulancière
Rue Corbeau-Paris
1975
2ème génération
Victor Bailleul
Boucher
Georgette Anger
Bouchère
Rue de Bretagne
1962
3ème
génération
Victor Bailleul
Boucher
Joséphine Grosse
Bouchère
Grande Rue
1895
4ème génération
Léonard Bailleul
Boucher
Olympe Ernault
Bouchère
Grande Rue
1862
5ème génération
Jean Ernault
Boucher
Anne Lesaulnier
Bouchère
1830
6ème génération
Jean Ernault
Boucher
Marie Guihéry
1806
7ème génération
Jean Ernault
Domestique
Jacquinne
Vi
1776
7ème génération
Jean Ernault
Renée Le Ray
1751
8ème génération
Julien Ernault
Marie Miclard
1693
Julien Ernault et Marie Miclard se sont mariés le 10 février 1693 à Lesbois.
Récapitulatif 1
Sur 2012 personnes retenues, 205 sont originaires de Gorron. Sur ces 205, 83 s’inscrivent dans une lignée de plus d’une génération.
Récapitulatif 2
8ème génération
Bouillon
Domestiques - Charpentiers - maçons
Jardin Geslin Bouillon Perron
Laboureur – charpentiers – tailleur de pierre – gardienne d’usine
A partir du recensement de la population gorronnaise de 1962 et une collection de reproduction de cartes postales anciennes j’essaie de retrouver les immeubles sur les cartes postales et leurs occupants en 1962.
Recensement de 1962
Rue de Bretagne
Côté impair
N° 67 : Marie-Lise Pottier-Gendron, sa fille, Jeanne Pottier et sa mère Ernestine Gendron-Gendron.
Une biographie très fouillée suivant le parcours d’un auteur très prolifique et adulé au 19ème siècle. Ce travail remarquable repose sur une connaissance précise de l’œuvre et s’inscrit dans un tableau historique de l’époque tant au niveau artistique que social. Eugène Sue, issu d’une famille de grands bourgeois d’une lignée de médecins, s’est distingué très tôt. Dilettante, dandy, dépensier, il fréquente les milieux artistiques parisiens entre ses campagnes maritimes comme chirurgien.
Roi du feuilleton, publication classique pour tous les écrivains de l’époque, il connait un grand succès malgré les jugements sévères des critiques littéraires du fait d’un style défaillant. Son plus grand succès « Les mystères de Paris », roman fleuve, l’amène à s’intéresser aux pauvres, à la classe ouvrières, aux bas-fonds parisiens. Cette connaissance est sans doute pour quelque chose dans son engagement politique qui provoquera son exil après la révolution de 1848 puis l’Empire de Napoléon III.
Un descendant de la famille D. nous a transmis des documents concernant cette famille que nous avons suivie pendant plusieurs semaine sur le blog. (suite).
La carrière de Victor Ducoin (1907 – 2001) retracée par lui sur le document ci-contre, nous permet le recensement des fabriques de chaussures Gorronnaise (évoquées en détail sur le blog).
Goussin, Fauchard, Bonnant : rue Jean-Jacques Garnier.
Goussin : rue des Sarrazins.
Goussin, Lefort, Rossignol frères : rue des Sarrazins.
René Fauchard : rue des Sarrazins.
Bar, Testut, Bertrand) : rue des Sarrazins.
Moche : rue des Sarrazins. Puis Manufacture Gorronnaises de chaussures (direction Lafontaine).
Photo : Victor Ducoin, sa femme Lucienne Guerrier et leur fils Jean-Louis.
Les guérisseurs jouaient un rôle important dans les campagnes pour la santé de la population. Ils pouvaient même être tolérés par les médecins dans des domaines comme la remise en place d’articulations, l’utilisation de plantes… Ils l’étaient moins lorsqu’ils étaient soupçonnés de pouvoir jeter des sorts.
Bien souvent, les familles faisaient appel à eux, dans un premier temps, en espérant une guérison et éviter ainsi l’intervention des médecins qui coûtait beaucoup plus cher. Elles n’hésitaient pas, non plus, à faire jeter des sorts souvent maléfiques, par des sorciers, contre des ennemis de voisinage.
Dans le roman, la tombe d’un guérisseur, plutôt sorcier, est tolérée dans un coin isolé du cimetière. Sur cette tombe, les parents d’enfants malades venaient exposer des petits vêtements pour sauver ces enfants. Les prêtres combattaient ces superstitions et décrochaient les vêtements.
Marie (19/12/1728 - décédée le 13/10/1729) ; Claude (07/08/1730 – décédée le 13/02/1731) ; Marie Ambroise (15/04/1732) ; Jeanne (18/03/1637) ; Gilles (14/03/1739) ; Perrine (20/03/1742 – décédée le 22/07/1742).
Jeanne née le 18/06/1734 (et non 18/03/1637 comme indiqué dans la première liste) se retrouve sur les données du Cercle généalogique de la Mayenne : née le 18/06/1734.
Des sources nous donnent des indications différentes : Geneanet évoque un Jean Bouillon lui aussi né en 1734. Filae évoque bien Jean né en 1734 mais ne parle pas de Jeanne.
En ce qui concerne Jeanne, sur les archives de la Mayenne, nous retrouvons bien l’acte de baptême de Jeane Boulion fille de Jean Boulion et Jeane Gelin signé par le vicaire Chevrier.
Nous n’avons pas d’autres informations sur cette Jeanne Bouillon.
Nous verrons la semaine prochaine qui est ce Jean Bouillon qui apparait sur plusieurs arbres de geneanet et qui serait né en 1734.
A partir du recensement de la population de 1975, en ne retenant que les adultes natifs de Gorron, j’essaie de retrouver les plus anciennes familles gorronnaises. On s’aperçoit assez vite que la population est sans doute beaucoup plus mobile qu’on ne pourrait le penser dans les siècles passés.
1975
Rue Corbeau-Paris
1ère génération
Paule Bailleul
Ambulancière
Rue Corbeau-Paris
1975
2ème génération
Victor Bailleul
Boucher
Georgette Anger
Bouchère
Rue de Bretagne
1962
3ème
génération
Victor Bailleul
Boucher
Joséphine Grosse
Bouchère
Grande Rue
1895
4ème génération
Léonard Bailleul
Boucher
Olympe Ernault
Bouchère
Grande Rue
1862
5ème génération
Jean Ernault
Boucher
Anne Lesaulnier
Bouchère
1830
6ème génération
Jean Ernault
Boucher
Marie Guihéry
1806
7ème génération
Jean Ernault
Domestique
Jacquinne
Vi
1776
7ème génération
Jean Ernault
Renée Le Ray
1751
8ème génération
Julien Ernault
Marie Miclard
1729
Jean Ernault (Hernault) et Jacquinne Françoise Vi se sont mariés à Gorron le 15 février 1776. A l’époque, Jean Ernault est domestique.
Jean Ernault est le fils de Jean Ernault et de Renée Le Ray mariés à Gorron le 21 octobre 1751. Jean Ernault est veuf d’Anne Foubert.
A partir du recensement de la population gorronnaise de 1962 et une collection de reproduction de cartes postales anciennes j’essaie de retrouver les immeubles sur les cartes postales et leurs occupants en 1962.
Recensement de 1962
Rue de Bretagne
Côté impair
N° 65 : Pascal Gendron, comptable et son épouse Germaine Clément, remailleuse.
« Les derniers jours du parti socialiste » (Aurélien Bellanger)
Quand on voit Aurélien Bellanger en interview, son débit de parole, la tension physique apparente, la profondeur de son discours, peuvent donner une idée de son écriture. Tout va très vite. L’obligation d’une grande attention, une certaine concentration. Voilà pour la forme.
Un avertissement nous précise que le texte relève d’une histoire contrefactuelle. L’auteur revendique une forme satirique. Les personnages peuvent être réels, avec leurs noms, ou cachés (à peine), derrière des patronymes inventés. Et c’est peut-être cela qui pose problème.
Je n’ai pu m’empêcher de prendre l’histoire au premier degré. D’autant plus qu’elle est portée par des personnages que je connais et dont les comportements, le plus souvent, correspondent à la réalité. Sans compter que leur rôle politique aboutissant au discrédit d’organisations (laïques, socio démocratiques…) m’a accompagné dans mes propres investissements militants.
En ce sens, la thèse défendue par Aurélien Bellanger, dérangeante, m’a paru tout à fait crédible.
:
Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par
courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr