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15 février 2015 7 15 /02 /février /2015 11:29
Note de lecture… par JC

« Terreur Apache » (W. R. BURNETT)

Le roman « Faillir être flingué » m’avait donné envie de retourner au Far-West de mon enfance. W. R. Burnett, écrivain, scénariste, spécialiste du roman noir, s’est intéressé un moment au western. Dans « Terreur Apache », j’ai retrouvé les paysages magnifiques (déserts, montagnes, plaines arides…) aux couleurs splendides décrites avec précision par un auteur de grand talent. Mais la magie a été moins forte que prévue.

Je suis, malgré tout, entré avec plaisir dans l’univers des éclaireurs à la poursuite d’un petit groupe de guerriers apaches sortis de leur réserve et entrés en rébellion. Des poursuivants hauts en couleur (indiens, métis, blancs…) qui sont particulièrement bien vus par l’auteur. J’ai regretté, cependant, que les Apaches ne soient jamais au centre de l’action.

Un choix fait par Burnett qui colle bien à la philosophie du chef des éclaireurs. Le regard que celui-ci porte sur les guerriers peut être considéré comme raciste, avec, notamment, des généralisations qui m’ont dérangé. Une réalité historique sans doute bien rendue par l’auteur. Mais on ne peut écarter une certaine complaisance envers l’archétype du dur au cœur tendre qui, au bout du compte, ne vaut guère mieux que les sauvages qu’il poursuit.

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 11:33

Vous trouverez cette semaine (6ème semaine 2015)…

Catégorie histoire locale :

  • Un siècle d’histoire gorronnaise : la rue Jean-Jacques Garnier (suite)…
  • Fermes et hameaux au 19ème siècle : le Point du jour
  • Gorron vers l’an 2000 : Gorron à la veille de la guerre : vie économique…
  • Photos de classes anciennes : Public / maternelle / vers 1935…

Catégorie échanges :

  • La famille Foucoin : l’oncle Marcel…
  • Sur les pas de Jean-Jacques Garnier : le collège Fortet…

Catégorie fictions :

  • Le Taillis de la Mort : la fin de Marscus…

Point de vue :

-Les associations Gorronnaises : leurs difficultés…

Associations :

-Actualité de l’Amicale Laïque : journée Tarot (25/01/15)…

EDITION DE « SAGA GORRONNAISE »

Le roman paru en feuilleton sur le blog est édité. 299 pages, format 15 x 23, 8 cm. Il est disponible chez Jouvin JC, 27 bis rue des Sarrazins – 53120 GORRON (tél. 02 43 08 61 14), au prix de 15 € (+ 5 € pour frais de port si besoin) et dans les points de vente locaux.

Actualité de la semaine (6ème/2015)...
Actualité de la semaine (6ème/2015)...
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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 11:32
Fermes et hameaux au 19ème siècle…

Le Point du jour

Une ou deux familles ont habité les lieux au cours du 19ème siècle. L’une d’entre elles, la famille Brault y est restée au moins 25 ans (du recensement de 1881 à celui de 2006). Le fils, Louis ayant succédé à son père Mathurin.

1846

François Meslin, laboureur, et Marie Domer.

François Meslin, journalier, et Marguerite Goussin.

1881

Mathurin Brault, fermier laboureur, et Mélanie Rogue.

1906

Louis Brault, cultivateur, et Mélanie Rogue, sa mère.

Constant Chabrun, cultivateur.

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 11:20
Un siècle d’histoire gorronnaise…

La rue Jean-Jacques Garnier (suite).

N° 3

Un café (débitant) en 1975 et en 1962.

N° 5

Une épicerie en 1936.

Recensement artisans/commerçants/professions libérales : 1936

Menuisiers (2), cordonnier, horloger, sabotiers (2), débitant, notaire, charron, maçons (2), épicière, cuisinière, jardinier, couturières (2), charcutier, vannier, électriciens (secteur), horticulteur.

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 11:19
Vers l’an 2000...

Gorron à la veille de la guerre.

Industrie/commerces, artisanat.

Industrie

Une fabrique de burettes (petite métallurgie) : Etablissements Gaultier.

Une fabrique de chaussures : Etablissements Fauchard.

Une entreprise de bâtiment : Etablissements Gaggionne.

Commerce/artisanat.

Il est difficile parfois de distinguer les deux activités. A l’époque, notamment, où beaucoup de produits pouvaient être fabriqués sur place. Le nombre indiqué dans la liste suivante correspond aux points de vente et doit être distingué du nombre de boutiques ou d’ateliers. Le même commerçant/artisan peut vendre plusieurs produits. La pertinence des regroupements effectués dans cette liste peut être discutée.

Bâtiment/travail de la pierre et du bois (transformation et vente)

Maçons (4), charbon de bois (2), charpentiers/couvreurs (3), électricien (1), marbriers/monuments funéraires (3), peintres (3), plâtriers (5), bois (2), menuisiers (7), scieurs de bois (2), tonneliers (2)

Mécanique/automobile/transport

Automobiles (3), camionneurs (4), carrossiers (4), cycles (6), loueurs d’autos (6)

Métaux

Armes (2), couteliers (3), fers (1), ferblantiers (4), quincaillers (4), serruriers (3).

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 11:15
Classes anciennes…

Public/maternelle/vers 1935

1ère rangée (à partir du haut)

N° 1 : Georgette Houtin, fille de jean Houtin (maçon) et de Marie-Louise Houtin (SP), rue Brochard-Brault.

N° 2 : Jeanine Morin, fille de Marcel Morin (mécanicien) et de Julia Morin (SP), rue Magenta.

N° 4 : Pierre Plu, file d’Octave Plu (tailleur) et de Marie Plu (culottière), rue de Bretagne.

N° 5 : Henriette Milard, fille de Louis Milard (menuisier) et de Germaine Milard (SP), rue des Sarrazins.

N° 6 : René Besnier, fils de Georges Besnier (maçon) et de Julienne Besnier (ménagère), rue de Bretagne.

N° 7 : Gaston Blot, file d’Eugène Blot (charpentier) et de Joséphine Blot (SP), rue de Bretagne.

N° 8 : Madeleine Ernault, fille de Lucien Ernault (terrassier) et de Marie Ernault (SP), rue Jean-Jacques Garnier.

N° 9 : Robert Dollé, fils de Lucien Dollé (mécanicien) et Esméride Dollé (SP), rue Corbeau-Paris.

N° 10 : Jeanine Poirier, fille de Joseph Poirier (charcutier) et de Madeleine Poirier (charcutière), rue Jean-Jacques Garnier.

N° 12 : Yvette Launay, fille de Basile Launay (chiffonnier) et de Théotiste Launay (SP), Saint-Etienne.

A suivre…

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 11:12
La famille Foucoin ou Foucouin…

L’oncle : Marcel Foucoin

En 1921, nous retrouvons Marcel Foucoin, ouvrier sabotier, qui vit avec sa mère Vitaline et ses deux cousins Paul et Georges, rue du Bignon. Georges est le père de Jacqueline G. qui a contacté le blog.

En 1936, Marcel Foucoin est patron sabotier rue du Bignon, marié à Suzanne Foucoin. Ils ont deux enfants : Jeanine et Albert.

Dans le recensement de 1936, il est aussi fait état d’un Paul Foucoin, menuisier, employé Roussel, et de son épouse, Yvonne, couturière. Il s’agit vraisemblablement du cousin de Marcel.

Jacqueline G. fait aussi état d’ « un cousin Alphonse [qui ] était clerc de notaire, je crois chez notaire Filliatre ». On retrouve effectivement dans le recensement de 1936 : Alphonse Foucoin, clerc de notaire, employé Fillâtre, marié à Augustine Foucoin, rue Corbeau-Paris.

En 1906, on recense : 9 patrons sabotiers et 21 employés.

En 1921, on recense : 5 (ou 6) patrons sabotiers et 7 (ou 8) employés.

A suivre

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 11:07
Sur les pas de Jean-Jacques Garnier…
Sur les pas de Jean-Jacques Garnier…

Les collèges à Paris…

Dans les différentes notices biographiques parlant des études supérieures de Jean-Jacques Garnier à Paris, il est fait état de trois collèges : le collège d’Harcourt dont nous avons parlé la semaine dernière, le collège de Seez pour lequel le futur abbé avait obtenu une bourse et le collège de Fortet. L’abbé Angot, le célèbre historien mayennais, penche pour ce dernier. Il écrit : « il avait aussi suivi des cours de philosophie à l’Académie de Paris, non au collège d’Harcourt mais à celui de Fortet depuis le 13 janvier 1749. »

Au cours de notre périple avec Alain, nous avons cherché le collège de Seez et celui de Fortet. Le premier se situait (selon mes sources) au 85 rue de la Harpe. Nous n’avons pas trouvé ce numéro. Pour le second nous avons eu plus de chance. Les illustrations nous montrent, avec panneau historique à l’appui et confirmation d’Alain en train de consulter le plan, que ce collège se situait bien à cet endroit.

Sur les pas de Jean-Jacques Garnier…
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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 11:05
Le taillis de la mort…

La fin de Marscus…

Puis, ses parents moururent. Et le Chaman aussi. Son frère et sa sœur avaient quitté la grotte depuis longtemps déjà. Marscus crut, un moment qu’on continuerait à faire appel à lui. Après tout, beaucoup l’avaient félicité pour les courbes bleutées dont il ornait les traces du Chaman. Mais il n’osait proposer ses services. Trop fier, trop sensible, sans doute, il craignait le refus comme une résurgence du rejet de la mère, de la famille et des grottes entières. Il craignait par-dessus tout de connaître à nouveau l’isolement de la journée des grottes. Il se consacra entièrement aux traces colorées. Bientôt, il n’utilisa plus que les bleus et toutes les lignes s’arrondirent.

Les demandes des autres grottes s’espacèrent, puis se tarirent. C’est à cette époque que sa compagne repartit dans sa famille. Son frère et sa sœur lui amenaient régulièrement à manger. Il ne quittait plus sa grotte, traçant sur les parois des ronds bleutés qu’il cherchait désespérément à rendre denses et mouvants. Un jour, dans la deuxième partie de la grotte où aucun Chaman n’était plus venu, il franchit le pas. L’interdiction suprême. Il s’essaya à tracer sur la roche sombre la silhouette d’une femme. Une image déjà volée un jour, par une trouée bleutée. Et quand ses doigts, tremblant un peu, amorcèrent les sphères bleues, la douce chaleur et la tension délicieuse l’envahirent.

Depuis ce jour, il sut qu’il avait atteint ce quelque chose en lui qu’il avait toujours voulu retrouver avant sa mort. Il ne passa plus aucune journée sans se glisser dans le boyau. Il retouchait sans cesse la silhouette aux formes pleines. Rajoutant, toujours plus, de volume, de mouvement, et de douceur soyeuse. Et la mort le prit, là, dans la sphère de pierre. »

Quand il éteignit sa lampe verte, la nuit était depuis longtemps tombée. Demain il retournerait à la grotte et creuserait. Il posa son stylo sur le papier bleu. Cette silhouette bleutée travaillée éperdument par le pauvre Marscus pouvait-elle exister en dehors de sa propre imagination ? Qu’importe, il creuserait. Une chose lui semblait par contre réalité : quelqu’un venait d’entrer dans ce « Fantôme d’Autrui » qui lui semblait à jamais déserté. Un enfant fragile et myope qui a traversé son existence sans jamais dépasser ce brouillard bleuté que personne ne pouvait comprendre. Cet homme réfugié au plus profond de la terre qui, dans sa pâte bleue, avait atteint quelque chose que chacun aimerait bien retrouver avant de mourir. Et cet homme participait désormais de son propre être intime. Le stylo et le papier bleu avaient-ils quelque chose à voir avec la pâte colorée ?

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 11:00
Actualité de l’Amicale Laïque Gorronnaise…

Journée tarot et galette des Rois.

Comme chaque année, en janvier, une journée tarot a été organisée à la salle de l’Amicale par Michel Chalot. Un repas, le midi, la galette en fin d’après-midi, ont permis de réunir une vingtaine d’amicalistes et de sympathisants amateurs de tarot. La journée a permis de retrouver Gil et Maryvonne Deshayes, une famille qui va beaucoup manquer à la vie de l’Amicale dont il est un peu question dans la rubrique « Point de vue ».

Actualité de l’Amicale Laïque Gorronnaise…
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  • : Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
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Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

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