Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
2 février 2023 4 02 /02 /février /2023 11:55

« L’assommoir » (Emile Zola)

J’ai relu ce roman quand je devais visiter la Maison de Zola à Médan. Ce contexte particulier a certainement influencé ma lecture. Toujours est-il que j’ai trouvé le roman génial. Ceux qui font la fine bouche sur le talent de Zola devraient y regarder à deux fois. Au-delà du travail préparatoire pour s’imprégner du milieu  qui y est décrit, la structure du récit, l’étude psychologique des personnages sont remarquables.

On est vraiment plongé dans la misère du petit peuple au temps des transformations parisiennes, d’ouverture des grands boulevards… Les ravages de cette misère, de l’alcoolisme, sont saisissants. L’auteur n’est pas toujours très tendre avec ses personnages. Mais il ne les juge pas et juge plutôt la société qui engendre cette misère.

On a attaqué Zola pour le langage utilisé. Il rejette la critique de grossièreté, rappelant qu’il n’a fait que décrire la réalité. Il y a toujours dans ses romans des descriptions réalistes du cadre, des actions, mais sans longueur comme parfois dans d’autres de ses romans. Belle lecture.

Partager cet article
Repost0
1 février 2023 3 01 /02 /février /2023 11:45

Les domestiques à Gorron au 19e siècle…

 

L’objectif est de recenser les domestiques (hors agriculture), de connaître les familles qui les emploient. Dans la mesure du possible, essayer de repérer leur lieu de naissance, leur origine sociale et la durée de l’exercice dans la fonction.

Année 1851 (4)

 

En rouge : déjà domestique en 1846

 

Noms

Prénoms

Employeurs

Origine lieu

Origine sociale

Guesdon

Arcène

Poirier propriétaire

 

 

Madeleine

Tiercelin

Ve Faverie propriétaire

 

 

Perrine

Gasté

Curé

 

 

Gandon

Renée

Ducoin instituteur

 

 

Bourget

Anne

Dreux sabotier

 

 

Giffard

Marie

Boullard juge de paix

 

 

Bouillon

Fanie

Coulange propriétaire

 

 

Renard

Marthe

Renaud cafetier

 

 

Thiercelin

Louise

Garnier médecin

 

 

Vaugeois

Angélique

Gourdelier Directeur Poste

 

 

?

Emilie

Rezé Aubergiste

 

 

Drault

Mélanie

Galienne ferblantier

 

 

Lesage

César

Leneveu marchand de vin

 

 

Grangeré

Marie

Leray tisserand

 

 

Férard

Marie

Gesbert propriétaire

 

 

Gasté

René

Liger ferblantier

 

 

 

 

Voir les commentaires

Partager cet article
Repost0
31 janvier 2023 2 31 /01 /janvier /2023 15:29

Auguste Le Marchant et le duc d’Abrantès

Auguste Le Marchant

Dans la seconde partie du 19e siècle, la rivalité entre Auguste Le Marchant (maire de 1872 à 1884 et de 1896 à 1899) et Maurice Leray (duc d’Abrantès), maire de 1884 à 1896, a structuré une partie de la vie municipale de Gorron.

Des appréciations des renseignements généraux (Deux siècles d’histoire gorronnaise – Joseph Lecomte) : M. Le Marchant… c’est un homme qui connaît bien son affaire ; le duc d’Abrantès… un réactionnaire puis… intelligent, prend part aux débats. Plus globalement, on pourrait classer Auguste Le Marchant comme républicain et Maurice Leray comme bonapartiste.

Un descendant de la famille Le Marchant, visiteur du blog précise, que la famille Le Marchant de la Pierre faisait partie de la petite noblesse Bas-Normande ayant perdu sa particule après La Révolution. Je penche plutôt pour l’ajout du nom d’une propriété comme cela se faisait à l’époque. Par exemple, les Le Dauphin (dont un : Le Dauphin de la BIinière a été maire de Gorron). Quant au duc d’Abrantès, le titre a été obtenu par alliance avec une descendante du Général Jugnot, général de Napoléon 1er.

Il n’empêche qu’Auguste Le Marchant a joué un rôle important dans l’histoire de Gorron.  Un document familial précise qu’en fin d’année, il recevait : le Préfet et l’état-major au moment des révisions, le Sous-Préfet, les maires, les instituteurs…

 

Partager cet article
Repost0
30 janvier 2023 1 30 /01 /janvier /2023 11:33

A partir des signataires des documents prérévolutionnaires ( Questionnaire de l’assemblée provinciales du Maine, Cahiers de doléances) j’essaie de retrouver des descendants gorronnais à ces signataires.

 

Familles influentes lors de la Révolution

 

François Rousseau marié à Marie Ruault. François est le fils de Joseph Rousseau et Jeanne Lecour.

 

En 1846

Hyppolite Rousseau (Julie Françoise), 58 ans, propriétaire, quartier des Halles. Elle vit seule avec sa domestique Jeanne Laurent (40 ans). Vraisemblablement la fille de Joseph Rousseau et de Jeanne Valette. On ne retrouve pas ce mariage. Elle est sans doute restée célibataire.

Joseph Rousseau est le fils de Joseph Rousseau et de Jeanne Bouessel. Hyppolite est la sœur de Zoé Rousseau évoquée la semaine dernière. Il ne semble pas y avoir de lien familial direct avec François Rousseau et Marie Ruault

 

Partager cet article
Repost0
29 janvier 2023 7 29 /01 /janvier /2023 12:21

 

Préparation d'un roman dont l'héroïne principale sera une domestique qui passera sa vie d'adulte au service d'une famille d'industriels gorronnais.

 

Rosalie Jouvin

En 1876, nous avions perdu la trace de Rosalie. Des Jouvin étaient recensés à Ernée en 1876. L’hypothèse que Rosalie ait pu rejoindre aussi la ville la plus proche s’est vérifiée sur les listes de recensement de 1876. Et nous l’avons en effet retrouvée rue des Celliers dans un établissement intitulé orphelinat, dirigé par une supérieure secondée de 4 religieuses.

Corentin nous a fourni les informations suivantes sur cet établissement : « Les enfants abandonnées ou privées de soins, furent également l’objet de la sollicitude de M. Germond, qui fonda pour elles l’Orphelinat d’Ernée, une de ses œuvres les plus aimées. » C’est donc comme « privée de soins » que Rosalie s’est retrouvée élève, en 1876. Il y avait, à l’époque 38 élèves de 8 à 18 ans. 

 

Pour l’instant nous ne savons pas quand elle a quitté l’établissement.

Partager cet article
Repost0
28 janvier 2023 6 28 /01 /janvier /2023 12:21

Population gorronnaise-synthèse…

 

A partir du recensement de la population de 1975, en ne retenant que les adultes natifs de Gorron, j’essaie de retrouver les plus anciennes familles gorronnaises. On s’aperçoit assez vite que la population est sans doute beaucoup plus mobile qu’on ne pourrait le penser dans les siècles passés.

1975

 

Rue du Maine

 

Récapitulatif

 

4 générations

Bouillon

Ebéniste – tailleur de pierre - charpentiers

 

Gendron

Comptable - Négociant en salaison - tanneurs

 

Pottier - Lefizelier

Tapissier –  piqueuse -journalier - tailleur

 

Fougères - Thiercelin

Tôlier - cultivateurs

 

Récapitulatif

Récapitulatif

Sur 704 personnes retenues, 144 sont originaires de Gorron. Sur ces 144, 52 s’inscrivent dans une lignée de plus d’une génération.

 

A suivre

Léonie Guesdon/Chérel, 19/09/1893, rue du Maine. Léonie est la fille de Pierre Chérel, cultivateur à la Grande Jeunière et de Thérèse Guesdon.

 

Voir les commentaires

Partager cet article
Repost0
27 janvier 2023 5 27 /01 /janvier /2023 11:23
D’HIER ET D’AUJOURD’HUI…

A partir du recensement de la population gorronnaise de 1962 et une collection de reproduction de cartes postales anciennes j’essaie de retrouver les immeubles sur les cartes postales et leurs occupants en 1962

 

Recensement de 1962

 

Rue et place de la Houssaye

 

N° 18 : Reine Lemeunier/Leroy, sans profession et sa fille Denise, coiffeuse.

D’HIER ET D’AUJOURD’HUI…
Partager cet article
Repost0
26 janvier 2023 4 26 /01 /janvier /2023 12:06

Un journal (purement fictif) tenu par un membre d’une vieille famille gorronnaise, me permet de revenir sur des éléments marquants de l’histoire de la ville dans le cadre de l’actualité nationale annuelle…

 

Le journal de Marguerite Péan (épouse Gabriel Boullard)

 

Décembre 1897

Un incendie meurtrier à Paris au bazar de la Charité : 121 morts, beaucoup de femmes qui fréquentent les grands magasins. Des incendies, à Gorron, il y en a de temps en temps. Généralement ils ne font pas de victimes mais c’est toujours un événement. Nos pompiers sont très efficaces et très dévoués.

Il semblerait que les femmes commencent à être un peu mieux considérées. Elles peuvent, désormais, être admises à l’Ecole des beaux-arts. Elles peuvent aussi témoigner dans les actes d’état civil et notariés. Dans nos petites villes, elles restent encore bien dépendantes des hommes. Leur condition mériterait bien d’être améliorée, notamment les nombreuses domestiques bien souvent maltraitées dans les campagnes comme chez les bourgeois.

Partager cet article
Repost0
25 janvier 2023 3 25 /01 /janvier /2023 11:36

Note de lecture

« La vie clandestine » (Monique Sabolo)

 

Au départ, on s’attend à un roman centré sur Action Directe, un groupe d’ultra gauche qui, dans les années 1980, est tombé dans la violence armée. Il y a bien dans le livre le portrait de ces idéologues qui ont choisi le meurtre et qui ont passé plus de vingt ans en prison. Mais, très vite, on se rend compte que l’autrice fait, en même temps, un retour sur sa propre histoire, notamment sur ses relations incestueuses avec son père.

Le cœur du roman, dans un parallèle entre les deux histoires, traite de la complexité de la mémoire, des difficultés à retrouver la réalité. La notion de bien et de mal,  le repentir, occupent aussi une grande place dans le roman. Dans sa quête d’une vérité difficile à atteindre, l’autrice rencontre des acteurs de cette période où une minorité « révolutionnaire » a fait le choix de la lutte armée.

J’aurais aimé une analyse psychologique plus fine des acteurs, notamment Joëlle Aubron et Nathalie Ménigon. Comment elles ont vécu leur emprisonnement. Leur évolution personnelle en prison. Mais était-ce possible ?

Globalement, un beau roman.

Partager cet article
Repost0
24 janvier 2023 2 24 /01 /janvier /2023 10:56
Les métiers à Gorron…

Les métiers à Gorron…

 

Dans le cadre de la préparation de l’exposition de l’association « Conservation du patrimoine gorronnais », je reprends le document de Joseph Lecomte qui donne les numéros des immeubles dans lesquels se trouvaient des débits de boisson et le compare à ma propre recherche relevant ces mêmes débits de boisson dans les recensements de la population gorronnaise depuis 1846 jusqu’à 1936.

 

Les débits de boisson au 20e siècle (à partir du document « La Belle Epoque… des cafés à Gorron » de Joseph Lecomte)

 

Rue du Pré

 

N° 3 : café Terrot

N° 16 : Café Marie (Six sous)

Les métiers à Gorron…
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de jouvinjc
  • : Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
  • Contact

Texte Libre

Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

Recherche