1846. Pierre Garnier, maçon, 38 ans, Butte Saint-Laurent, son épouse Marthe Caillère, 38 ans et leurs enfants : Azeline, Louis, Victorine, Pauline, Marie.
Ils se sont mariés le 24/06/1834 à Gorron. Il est le fils de Julien Garnier, propriétaire, et de Victoire Ernault.
On retrouve le fils, Louis Garnier, maçon en 1901, avec son épouse Marie Morisset.
Donc, une lignée de deux générations : Pierre Garnier › Louis Garnier.
Michèle Deniau, née le 18/11/1917. Elle est la fille de Michel Deniau, fermier à la Besnardière, originaire de Saint-Aubin. Nous ne connaissons pas l’origine de sa mère. La lignée ne sera pas retenue.
Constant Mottier, né le 19/02/1916. Il est le fils de Constant Mottier, chapelier rue de la Houssaye, originaire de Lesbois et de son épouse Denise, originaire de Brecé. La lignée ne sera pas retenue.
Récapitulatif
Sur 539 personnes retenues, 116 sont originaires de Gorron. Sur ces 116, 38 s’inscrivent dans une lignée de plus d’une génération.
La rénovation de la salle d’honneur de la mairie de Gorron a rappelé l’existence d’un théâtre réalisé lors de la reconstruction de l’hôtel de ville après son incendie en 1921. Plusieurs spectacles qui se sont déroulés dans ce théâtre ont été rappelés sur le blog (pièces de théâtre classique, spectacles musicaux…).
La photo ci-contre, prise dans les années 1950, illustre une activité annuelle qui se déroulait dans ce théâtre désormais rénové. Il s’agit des élèves de l’école maternelle publique qui répétaient les saynètes présentées lors du spectacle de Noël.
Je me souviens de ces spectacles et de l’événement que représentaient ces répétitions. Nous montions, en rangs, de la Butte Saint-Laurent à la place de la Mairie. Dans l’un d’eux, les « Moricauds », les élèves étaient déguisés en enfants noirs avec pagne en raphia et chemise en satin rouge. Une connotation « raciste » qui soulèverait sans doute de vives protestations actuellement.
Camp de vacances de jeunes gens. Un groupe de jeunes organise un camp, sous tentes, dans la région de Quiberon, Golfe du Morbihan, Belle-Île… pendant le mois d’août.
Taillis de la mort. Un grand concours de pêche a été organisé dans ce lieu familier aux enfants du patronage. Il y avait 70 enfants dont 42 pêcheurs.
Emploi. Une jeune fille dont la santé ne permet pas d’être placée dans une ferme cherche une place de bonne à tout faire dans une maison bourgeoise.
Entr’aide catholique. Appel à l’entre aide pour les familles atteintes de chômage, de maladies, pour des vieillards ou des enfants démunis. L’aide sociale publique, à l’époque, parait donc insuffisante.
Musique. A cinq heures du matin, la fanfare Saint-Martin défilera dans les rues avant de partir participer au concours départemental de musique à Montsurs.
Sous Napoléon 1er, les nombreuses guerres nécessitent beaucoup de soldats. Chaque année, les départements doivent fournir un certain nombre d’hommes. Les maires doivent alors dresser la liste des jeunes atteignant l’âge de 20 ans dans l’année en cours.
Un tirage au sort est fait au niveau du canton. Les conscrits qui tirent un numéro inférieur au nombre de soldats requis par le sous-préfet sont enrôlés dans l’armée pour un service qui peut durer cinq ans. Certains peuvent être réformés : par exemple ceux qui mesurent moins de 1 m 48 cm.
Des familles riches peuvent acheter un bon numéro à des familles pauvres dont le fils a tiré un bon numéro. Ainsi c’est ce dernier qui partira à l’armée à la place du fils ayant tiré un mauvais numéro. Un système particulièrement injuste.
Notre héros, François Launay, fils de laboureur qui a tiré un mauvais numéro, va partir pour la campagne de Russie en 1812 et reviendra en 1814.
Le journal de Marie Constance Péan (épouse Charles Boullard)
Bernadette Soubirous
Décembre 1858
Je me suis abonnée aux trois hebdomadaires qui paraissent dans la Mayenne. Cela me permettra d’enrichir le journal que je tente de tenir régulièrement.
Un attentat à la bombe contre Napoléon III a fait 8 morts et 142 blessés. L’Empereur et l’impératrice en sont sortis indemnes.
D’une manière générale, la répression contre tous les opposants à l’Empire s’accentue. Les emprisonnements ou exils se multiplient. Un certain Proudhon a été condamné à trois ans de prison pour avoir édité un ouvrage « sédition ». Il est obligé de s’enfuir en Belgique.
Et pendant ce temps-là, la France renforce sa présence dans ses colonies (Cochinchine, Afrique…).
Un événement plus heureux est arrivé cette année. Bernadette Soubirous a été témoin de plusieurs apparitions de la Vierge à Lourdes. Certains émettent des doutes sur ce phénomène. Moi je voudrais bien y croire.
Un article du Publicateur Libre est revenu sur la coupe d’arbres à Gorron que j’avais évoqué sur le blog. Au-delà des avis de chacun, celui du maire m’a un peu surpris. Il a raison quand il dit que ces coupes concernent des personnes privées et qu’elles avaient le droit de les faire. Je ne conteste pas ce droit. Je déplore leur choix, c’est tout.
Prétendre que ces arbres pouvaient représenter un danger me paraît beaucoup plus discutable. Surtout de la part d’un responsable qui ne me paraît pas aussi prudent en ce qui concerne l’élagage de certains arbres sur la promenade Saint-Laurent. J’ai d’ailleurs constaté que cet élagage avait été fait en partie après mon dernier article sur le blog.
Comparer des arbres centenaires à des arbustes qui seraient plantés sur Gorron me paraît pour le moins discutable. Mais c’est surtout la comparaison des arbres aux gens qui m’a fait sursauter : « les arbres, c’est comme les gens, ça nait, ça grandit, puis ça meurt ». Sauf qu’en général les gens on ne les abat pas, même quand ils sont vieux ! On essaie plutôt de retarder le plus possible leur fin…
A suivre… (nouvelle réaction du maire)
Illustration : un exemple à méditer : Un arbre de 350 ans dans la maison de Jean-Jacques Garnier à Bougival.
Des opérations de relèvement vont être effectuées dans le cimetière. Des tombes abandonnées, même si la concession est perpétuelle, vont être vidées de leurs ossements qui devront être entreposés dans l’ossuaire. L’emplacement sera ainsi disponible.
Nous essaierons de retrouver la trace de ces défunts dans l’histoire gorronnaise pour qu’ils ne soient pas définitivement oubliés.
Une première tombe située dans le carré Azalée (rang 3, numéro 24) correspondrait à la famille Guesdon.
Il s’agit plus précisément de :
Mathurin François Guesdon, époux de Mme Adèle Garnier, né le 5 mai 1808, décédé le 13 octobre 1877.
:
Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par
courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr