La famille Lelièvre est présente Grande Rue à Gorron au moins de 1856 à au moins 1921, soit au moins 65 ans. Jean-Baptiste Lelièvre, (coutelier)/Jeanne Galopin ; Henri Lelièvre ( coutelier)/ Hortence Sénéchal .
Patronyme : Herpin (Grande Rue)
1906
Emile Herpin, cirier, son épouse Marie Neveu et leurs enfants : Marie (née en 1895), Isabelle (née en 1897), Cécile (née en 1899).
Paulin Herpin, notaire, son épouse Angèle Legoherel.
Emile Herpin, sacristain, son épouse Pauline Léon et leurs enfants : Pauline (née en 1871), Célina (née en 1873).
Mariage : François Ambroise Péan, licencié en droit, avocat et Louise Renée Gobbé. Le 10/06/1766.
Métiers
Pierre Courteille, Charles Gérault, Julien Fouilleul, Jean Bouillon, Jean Jousse, Jean Vallet : journaliers ; Julien Desmoulins, Michel Bourcier, Jacques Boulay Jean Berrier, Siméon Bauger : tisserands ; Antoine Poittevin : marchand tanneur ; Jean Geslin ; René Lemarié : fillassiers ; René Fleury meunier à Mériau ; Jacques Buin, Jean desmoulins : hôtes ; François Courteille : boucher ; Gilles Le Tissier : marchand de fil ; Michel Bouillon : charpentier ; Julien Lambert : voiturier ; François Péan : greffier ; Julien Gobbé : procureur fiscal
La lignée des Ernault, bouchers à Gorron, est issue du mariage de Jean Ernault et de Jacquine Vic. Les premiers bouchers apparaissent sur les listes de recensement en 1836.
On peut retrouver plusieurs Ernault bouchers exerçant à Gorron : par exemple trois en 1856.
Jean Ernault et Anne Lesaulnier exercent encore en 1972.
La famille est donc présente pendant au moins de 1836 à 1872, soit pendant 36 ans à Gorron. On la retrouve rue Jean-Jacques Garnier (des Palmes), Grande Rue (rue Royale, Rue Nationale, rue des Perrons), rue de Bretagne.
Sur la carte postale ci-contre, actuellement rue du Bignon, on peut voir une boucherie où a exercé la famille Ernault : Olympe Ernault marié à Léonor (Victor) Bailleul.
Perrine Béchet, fille de Julien Béchet et de Jeanne Ducoin se marie avec Michel Baillif, maréchal ferrant, le 03 février 1785 à Gorron. Michel Baillif est d’originaire d’Ernée. Nous ne connaissons pas la date de naissance de Perrine Béchet, ni celle de Michel Baillif. Nous ne connaissons pas la date de décès de Perrine Béchet ni celle de Michel Baillif.
Michel Baillif, fils, maréchal ferrant, né le 17/06/1789 à Gorron se marie à 27 ans avec Marie Lambert, 23 ans (née le 09 juillet 1791), le 31/12/1812 à Gorron. Marie Lambert est la fille de Noël Lambert, marchand boucher (que nous avons rencontré dans l’étude sur les métiers) et de Marie Launay. Michel Baillif est né à Gorron le 17/06/1785. Nous ne connaissons pas sa date de décès.
Dans la rubrique « mes productions », j’ai annoncé la parution de mon roman « L’affaire Emma T. » qui s’appuie sur ce fait divers qui s’est déroulé à Gorron en 1891. Je reprends ici l’interrogatoire réel des inculpés.
Interrogatoire d’Armand Tréhet, un des deux accusés de l’empoisonnement d’Emma Tabur appelé Armand Tadur dans le roman.
« Vos antécédents sont bons. Vos parents vous ont fait entrer à l’école d’Alfort, où vous êtes resté cinq ans. Vous avez fait votre service militaire au sortir de l’école, et, en quittant le régiment, vous êtes venu vous fixer à Gorron où vous preniez pension chez votre oncle, Monsieur Tabur, qui exerce la profession de chapelier.
Vous étiez traité comme l’enfant de la maison. M. et Mme Tabur étaient très fiers de vous. Tous deux comptaient bien que vous épouseriez votre cousine Emma.
Pourquoi avez-vous quitté subitement, au mois d’avril dernier, la maison de votre oncle, où vous n’aviez à payer qu’une pension insignifiante de trente francs par mois, pour prendre une beaucoup plus chère ? L’accusation vous dira qu’Emma Tabur était enceinte de vos œuvres et que votre départ n’a pas eu d’autres motifs de vous soustraire aux responsabilités.
─ Pas du tout j’avais eu une scène violente avec mon oncle.
─ Quelque temps auparavant, un vieux parent de M. et Mme Tabur, qui avaient manifesté à plusieurs reprises l’intention de leur laisser une petite fortune, était mort sans léguer un centime. Emma Tabur ne serait plus riche, vous l’abandonniez ?
─ Je proteste énergiquement contre cette interprétation de ma conduite.
─ A quelle époque la jeune fille s’est-elle donnée à vous ?
─ Nos relations remontaient au commencement de septembre.
─ Emma Tabur était une jeune fille très douce, timide, tout à fait réservée, sa conduite était restée jusqu’alors irréprochable. Elle vous aimait plus que vous ne l’aimiez ?
─ Si je ne l’avais pas aimée je serais marié depuis longtemps.
─ A quelle date lui avez-vous promis le mariage ?
─ Emma m’avait toujours laissé ignorer qu’elle fut enceinte, et je n’avais pas à lui promettre le mariage.
─ Comment, mais elle parlait de son mariage à tout le monde, elle s’en montrait toute joyeuse, on voyait qu’elle vous adorait !
─ Le mariage n’était cependant pas facile, nous étions cousins-germains. L’Eglise aurait exigé des dispenses. »
L’épidémie fait toujours rage. Toutes les familles sont touchées. Notre curé a organisé une procession, implorant ainsi Dieu d’arrêter le fléau. Nous avons parcouru les rues de Gorron, nous arrêtant à la chapelle Saint-Jacques, au Bignon et à la chapelle Saint-Laurent près de la Renardière. La statue de la Vierge était portée par les représentants des corporations en tenue de gala. De nombreux pénitents, en aube blanche, chantaient de cantiques, certains même, se flagellaient.
Mais la ferveur populaire n’a guère ému notre Seigneur. Le glas ne cessait de teinter. La prière s’est alors transformée en rumeur. L’épidémie devait être apportée par les mendiants. Ce fut la chasse sur toute la paroisse. Des pauvres hères, même ceux qu’on connaissait depuis tout temps, durent s’enfuir. La colère se reporta alors sur tous les étrangers. Toute tête nouvelle de passage en ville entraînait la suspicion.
Je passe des heures, chaque jour dans notre petite chapelle Saint-Michel. Je tremble pour mes enfants. Pour moi, j’accepterais volontiers la volonté divine si je pouvais les sauver. Mais, que deviendraient-ils si je disparaissais ? Aucune lumière dans la chapelle. J’y étais comme dans un caveau, aux prises à une insondable tristesse, seule dans la nuit.
Cent vingt-quatre chroniques littéraires assurées par une intellectuelle remarquable, Mona Ozouf, dont l’intérêt pour l’histoire et la littérature lui a permis de construire une œuvre considérable. On ne lit pas ce genre de livre de bout en bout. Il faut picorer, se contenter d’une chronique par jour. Mais c’est un véritable bonheur de lecture. Par la découverte éventuelle ou le rappel d’ouvrages et d’auteurs souvent essentiels. Par l’érudition et le style de l’auteure dont les références peuvent impressionner, parfois, mais qui s’articulent harmonieusement au fil des pages. Les articles sont classés : une patrie littéraire ; une liasse de lettres ; voix d’ailleurs ; portraits de femmes ; tableaux de la France et des Français ; lumière ; Révolution ; République ; parmi les historiens. L’idéal pour un lecteur intéressé par l’histoire et la littérature.
Ici repose le corps de Joseph LAMBERT décédé le 26 février 1895 dans sa 61ème année regretté de sa famille priez pour lui
Il s’agit d’un boucher, rue des Sarrazins que nous avons croisé dans nos recherches sur les métiers au 19e siècle.
Mme Bara 1858 - ?
Quel est le lien entre Mme Bara et Joseph Lambert ?
En 1906, nous retrouvons le couple Bara Anatole / Marie Lambert née à Gorron en 1859 (selon l’acte de mariage), fille de Joseph Lambert. Sur la liste de recensement, son année de naissance est 1861. Il s’agit vraisemblablement de la même personne.
Une autre inscription, difficilement déchiffrable, évoque le patronyme Bara.
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Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par
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