Il s’agit d’Angèle Naveau, fille de Joseph (mécanicien) et de Marguerite Naveau, recensés rue de Bretagne en 1936. René Delsart est comptable et Angèle employée des PetT, recensés en 1962, rue du Bignon avec leur fils Max.
En 1861, Julien Lemonnier, tailleur d’habits, 48 ans, son épouse Rosalie Delière, 46 ans, recensés en 1861, rue du Coq.
Ils se sont mariés le 03/02/1840 à Gorron. Julien, né le 23 février 1909 à Gorron, est le fils de Jean Le Monnier, tailleur d’habits, et de Julienne Guihéry.
Jean Le Monnier, tailleur d’habits et Julienne Guihéry se sont mariés le 05/01/1804 (14 nivôse an 12) à Gorron. Jean est le fils de Jean Le Monnier, tailleur d’habits, et de Michèle Husson.
En 1861, Pauline Guérin, veuve Lemonnier, tailleur d’habits, 52 ans, recensée avec sa fille Pauline, rue de la Mairie.
Constant Gendron, époux de sa cousine, Ernestine Gendron, est le fils de Pierre (ou Joseph ) Gendron et de Jeanne Fontaine.
Pierre (ou Joseph) Gendron est le fils de Pierre Gendron et de Joséphine Lepourreau.
Récapitulatif partiel : 4 générations
4 générations
Bouillon
Ebéniste – tailleur de pierre - charpentiers
Gendron
Comptable - Négociant en salaison - tanneurs
Marie-Louise Pottier/Gendron (née le 05/08/1903) elle aussi recensée en 1975 rue de Bretagne, née en 1903, est la sœur de Pascal Gendron. Sa fille Jeanne Pottier, recensée comme secrétaire avec sa mère en 1975, s’inscrit donc dans un lignée de 5 générations.
Legs Corbeau. Madame Paris, veuve Corbeau, lègue une ferme à l’hopice : la Chorie située sur la commune de Saint-Siméon.
Assistance médicale gratuite. Melle Lochu sera admise gratuitement dans un sanatorium. La Sécurité Sociale n’étant pas encore en fonction, les aides étaient décidées individuellement. L’aide apportée aux femmes en couches est examinée en fonction des ressources de la famille.
Indemnité de logement des instituteurs. Les instituteurs non logés dans les bâtiments communaux ont droit à une indemnité de 150 f.
Eclairage de la ville. L’électricité nécessaire à l’éclairage de la ville est achetée à Monsieur Henri Mareine, administrateur du secteur (turbine hydro-électrique) rue Jean-Jacques Garnier.
Boîte aux lettres à la gare. Une boîte aux lettres mobile est installée à la gare en 1923.
Jusqu’à la Révolution, l’abbaye était une institution religieuse très importante étendant son pouvoir jusque dans le nord de la Mayenne. Elle possédait de nombreux fiefs dans les différentes paroisses de l’actuel canton de Gorron. Elle pouvait parfois être en conflit avec les curés de la région. Notamment au niveau de la perception de contributions payés par les habitants.
A partir des ruines existantes, des archives diverses, une maquette de l’abbaye a été réalisée qu’on peut voir sur les lieux mêmes où se trouvent les ruines. Ainsi il est possible de se représenter l’ensemble imposant des bâtiments. On retrouve les différents éléments constitutifs des abbayes en général. Avec les différentes fonctions, matérielles et spirituelles.
Quelques chiffres, en mètres carrés, donnent une idée de l’importance de l’abbaye de Savigny lors de son plus grand rayonnement : 58 940 de maçonnerie, 14 492 de murs et jardins, 4 539 de pavés et carrelages, 18 096 de toits en ardoises ou tuiles et 154 portes.
Lorsque le premières lignes de chemin de fer ont été ouvertes, certains ont dénoncé ces nouveautés comme pouvant être dangereuses pour les voyageurs. Une catastrophe sur la ligne de Versailles, faisant cinquante-cinq morts, a relancé la polémique sur ce moyen de transport qui pourtant paraît bien utile. Il continue d’ailleurs à se développer et de nombreuses lignes nouvelles sont ouvertes.
L’héritier de la couronne, le Duc d’Orléans, s’est tué dans un accident de voiture hippomobile. Ses chevaux s’étant emballés. Une loi est promulguée écartant la duchesse d’Orléans de la régence si la situation se présentait. Décidément, la femme n’est pas près d’avoir les mêmes droits que l’homme.
Même dans une petite ville comme Gorron, les femmes sont exclues de toutes décisions concernant le fonctionnement de la commune. Heureusement, dans le domaine familial, elles peuvent se rattraper et exercer un certain pouvoir sur les autres membres de la famille qui dépendent souvent d’elles dans les affaires domestiques.
« Tu aimes trop la littérature, elle te tuera – correspondance » (George Sand, Gustave Flaubert)
Le problème dans ce genre d’ouvrage, c’est la répétition qui peut finir par lasser le lecteur. Les manifestations d’amitié, d’admiration réciproque, les rendez-vous manqués, les regrets… A tel point qu’on peut se demander s’ils ont vraiment envie de se voir. La correspondance n’est pas un exercice littéraire mais la manifestation de liens très étroits. Mais on voit se dessiner, au fil des pages, la personnalité des deux écrivains. En désaccord sur à peu près tout, sauf, peut-être sur l’essentiel : l’amour de la littérature, l’érudition et la sensibilité de chacun.
Flaubert ne m’a pas paru le plus sympathique. Très élitiste, persuadé d’être au-dessus du commun (il fustige le suffrage universel), mais avec une lucidité et un pessimisme prononcés sur le genre humain. Sand, au contraire, qui, à la fin de sa vie, prône l’amour, la tolérance, la confiance en l’humanité, sans naïveté excessive. La « Bonne dame de Nohan » vivant au jour le jour en harmonie avec ses proches.
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Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par
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