Pierre Colin, 57 ans en 1846, cordonnier, son épouse, Louise Legros et leurs enfants : recensés Quartier des halles. Ils se sont mariés à Gorron le 09/05/1919. Pierre Colin est le fils de Pierre Colin, laboureur à Martigné.
Pierre Colin, Jules Colin, cordonniers, recensés Grande Rue avec leur mère Louise Legros, veuve Colin, en 1961.
En 1906, on retrouve un Joseph Colin, cordonnier à la Grange. Il est né à Gorron le 18 mai 1988. Son père est Julien Colin, menuisier.
Nous avons donc une lignée de deux générations : 1. Pierre Colin › 2. Pierre Colin, Jules Colin.
Robert Pirault, peintre, né le 20/12/1931. Il est le fils de Louis Pirault, originaire d’Ernée et de son épouse Berthe née en 1903 à Gorron. Berthe pourrait être la fille de Victor Robieu, originaire de Brecé et de Adèle Boidier, originaire de Montillé. Cette lignée ne sera pas retenue.
Amand Lévêque, retraité, né le 16/11/1899. Il est vraisemblablement le fils d’Amand Lévêque, cordonnier, originaire de Passais et de Marie Collet, ouvrière, originaire de Gorron, née le 8 mai 1864.
Marie Collet est la fille de François Collet, charpentier, originaire du Pas et de Marie Pouteau, mariés le 13/04/1863 à Gorron.
Marie Pouteau est la fille de Mathurin Pouteau et de Françoise Lesage.
Le curé doyen Chaudet a offert 10 000 F pour les réparations de l’église. Le prêtre avait une fortune personnelle importante.
Organisation de la fête nationale
Elle sera organisée le dimanche 16 juillet. On apprend que M. Goussin, conseiller municipal (qui deviendra maire), est président de la commission des fêtes.
Déplacement de la pompe, rue des Sarrazins
Il y avait des pompes publiques dans des nombreuses rues de Gorron. Apparemment, elles pouvaient se retrouver sur les rues et on était obligé de les déplacer pour dégager la voie.
Commission d’assistance
Les vieillards, les incurables et les infirmes, peuvent demander une assistance financière à la municipalité. La liste des bénéficiaires est établie en conseil municipal. L’âge et le certificat médical certifiant le handicap sont pris en compte. Les familles nombreuses peuvent aussi être aidées.
Après la Semaine sanglante qui marque la fin de la Commune de Paris, les Communards qui ont pu échapper aux massacres mais qui ont été arrêtés sont jugés sommairement par des tribunaux militaires. Une des peines prononcées les envoie au bagne en Nouvelle Calédonie à des milliers de kilomètres de la France. On pensait ainsi se débarrasser de ces dangereux révolutionnaires. Pour beaucoup cela correspondait à une condamnation à mort à plus ou moins long terme .
Avant d’embarquer sur de vieux bateaux qui mettront plusieurs semaines pour atteindre ces terres lointaines, les condamnés connaîtront l’emprisonnement dans des conditions très dures. Notamment sur les pontons dans les ports avant l’embarquement. Pendant la traversée, ils étaient parqués dans des grandes cages. Le mal de mer, la promiscuité, la mauvaise nourriture, l’absence total d’hygiène, décimaient les plus faibles.
Arrivés en Nouvelle Calédonie, leur sort variait en fonction de leur implication dans la Commune. Des bagnards, boulet au pied, cassant des cailloux à la merci des gardes chiourmes et de leurs fouets, aux colons ayant la possibilité de construire leurs cases et bénéficiant d’une relative liberté. Les conditions de vie restaient cependant très dures. S’échapper, pratiquement impossible. De nombreuses maladies altéraient mortellement leur santé.
En 1880, l’amnistie fut décrétée. Beaucoup revinrent en France.
Gorron connaît d’importants travaux de voiries. Les anciennes rue du Moyen Âge, étroites et sinueuses, sont remplacées par des voies plus larges, plus droites, facilitant ainsi les communications. Le commerce et l’industrie se développent et permettent à certaines familles de faire fortune. Pour ma part, je suis plus intéressée par la littérature. Des auteurs que j’aime comme George Sand, Victor Hugo se sont regroupés pour créer la Société des gens de lettres qui devrait permettre à de nouveaux écrivains d’écrire et de se faire connaître.
Une loi oblige les préfets à s’équiper d’un lieu d’accueil pour les aliénés. A Mayenne, près de Gorron, il existe déjà ce genre de lieu. La Roche Gandon, établissement vers lequel sont dirigés les Gorronnais malades mentaux, héberge déjà plus de deux cents pensionnaires. Le conseil municipal est chargé d’établir la liste de ceux qui doivent être internés, considérés comme dangereux pour eux et pour les autres. On assiste parfois à des scènes très pénibles où les pauvres fous sont emmenés, entravés, vers la Roche Gandon.
Un ouvrage remarquable d’un auteur mayennais original. Très lié à la terre, à un territoire, il montre une bonne érudition en matière de botanique, de préhistoire, de linguistique… Sans compter de réelles qualité littéraires qui donnent à ce roman une puissance et une profondeur indéniables.
L’auteur est le narrateur du récit. Il mobilise ses propres souvenirs d’homme de la terre, du côté de la rivière Ernée et, en même temps, fait vivre deux familles de Sapiens au néolithique, sur les mêmes lieux, créant un hameau et s’initiant à la culture de graines transmises par leurs aïeux. L’auteur, comme cela arrive souvent, est dépassé par ses personnages qui semblent lui transmettre des souvenirs préhistoriques. On est plongé dans ce passé très lointain.
Belle démarche. Une seule critique cependant. Le style, très travaillé, voulant sans doute se rapprocher de l’émergence des langues, met de côté les articles, les pronoms. Ce qui, parfois, paraît un peu artificiel et peut fatiguer le lecteur.
Il s’agit de Fernand Lecapitaine, facteur, son épouse Marie-Lise Gendron et leurs enfants Gérard et Alain, recensés en 1962 au n° 46 rue du Pré (La Mégrinais).
René Gayet né le 21/10/1923. Nous avons évoqué la famille Gayet de nombreuses fois sur le blog. Marié à Marie-Louise Pichon, originaire de la Sarthe, René Gayet, mécanicien, est le fils de Joseph Gayet, garagiste, originaire de Gorron.
Josep Gayet, garagiste, né à Gorron le 07/10/1891 est le fils de René Gayet, pâtissier, originaire de Monbizot et de Joséphine Levillain originaire de Ballon.
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Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par
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