Nouveau roman : Guillaume Garnier, maire, médecin …
Catégorie fictions:
Le journal de Marie Constance Péan (épouse Charles Boullard) : décembre 1864…
Point de vue :
Le seul monument historique de la commune : Le menhir de la Roche…
FOIRE FLEURIE
Après avoir été deux fois annulée à cause de la pandémie, l’exposition, préparée par l’Association de préservation du patrimoine gorronnais sur les épiceries au 19e et au 20e siècle, sera visible lors de la Foire Fleurie.
Elle est installée près de la mairie, dans l’ancien hôtel Notre Dame, au n°2 de la Grande Rue. Ouverte au public le samedi 2 avril et le dimanche 3 avril : 10h/12h – 14h/18h.
Après avoir récapitulé les recherches sur l’évolution de la démographie, sur la diversité des anciens métiers, nous allons revenir sur les familles dont un des membres a signé les textes préparatoires à la Révolution. Ces signataires ont déjà été recensés dans l’ouvrage « Histoire de Gorron – des origines à la Seconde Guerre mondiale ». Nous essaierons ici de voir l’évolution de ces familles au cours des temps.
Pierre François COULANGE
Cette famille n’est pas originaire de Gorron. Le mari, Pierre Coulage est né à Ernée, son épouse Gabrielle Rotureau est née à St-Mars la Futaie.
En 1846, nous retrouvons Victor Coulange, propriétaire, 60 ans, quartier de la Mairie, Aurélie Coulange, 25 ans, Quartier de la Prison.
Victor Coulange, propriétaire, est marié à Hortense Rotureau. Ils se sont mariés le 20/04/1811 à Gorron.
Il est le fils de Pierre Coulange et de Gabrielle Rotureau.
Cette famille a déjà été étudiée sur le blog plusieurs fois (2014, 2020…)
En 1861, Eugène Ruault, 21 ans, réside avec sa mère Marie Ruault, rue de Brecé. Marie Ruault (issue d’une branche de Ruault) est la veuve d’Ambroise Ruault, meunier.
Ambroise Ruault est le fils de Jean Ruault, meunier, et de Marie Gallienne.
Jean Ruault est le fils de Louis Ruault, marchand et d’Anne Recton.
1906. Nous ne retrouvons pas de Ruault, meunier.
Il y a donc une lignée de Ruault, meuniers, de 3 générations : Jean Ruault › Ambroise Ruault › Eugène Ruault.
Josèphe Boittin/Bahier née le 13/08/1911 ; Charles Monnier né le 09/06/1932 ; Annick Thiélin/ Monnier née le 19/02/1936 ; Gilbert Jamoteau né le 30/35/1936 ; Colette Fougeray/Jamoteau née le 22/08/1937.
Josèphe Boittin/Bahier née le 13/08/1911. Elle est la fille d’Eugène Boittin, originaire de St Aubin et de sa femme Pascaline, originaire de Lesbois. La lignée ne sera pas retenue.
Charles Monnier né le 09/06/1932. Il est le fils de Joseph Monnier, originaire de Hercé et d’Augustine Poirier, originaire de Gorron.
Les Journées de Gorron : 17 – 21 août 1921 (suite)
Promenade historique et archéologique dans Gorron (suite).
Le groupe passe par la rue Montoise (rue actuelle) par laquelle les pèlerins passaient pour aller au Mont Saint-Michel. Il arrive sur la Butte Saint-Laurent et s’arrête à l’hospice (actuellement EHPAD).
La promenade se termine au Vieux Château. Les promeneurs se restaurent grâce à une collation préparée par Melle Guesdon, propriétaire de la parcelle. M. Guesdon, son frère, fait visiter le pavillon (actuellement l’ancienne tour) : la terrasse, les deux caves superposées, la cheminée de granit.
Les photos ci-jointes immortalisent les passages à l’hospice et au Vieux Château.
Froid. La température est tombée jusqu’à moins dix dans la cour du presbytère.
Boîte aux lettres. Le curé encourage les ménages à se procurer une boîte aux lettres apparemment rares à l’époque.
Mercredi gras. En ce jour, les boucheries présentent leurs viandes à l’étalage, décorées de fleurs.
Cœurs Vaillants. Chaque semaine, l’illustré des enfants Chrétiens, est affiché à la vitrine de M. Thuault, place du général Barrabé. Ceux qui ne sont pas abonnés peuvent venir le lire.
Incendie. La salle de cinéma Jeanne d’Arc est détruite par un incendie le 25 février. En attendant sa reconstruction, le cinéma aura lieu dans la salle de théâtre de la mairie.
Le journal de Marie Constance Péan (épouse Charles Boullard)
Décembre 1864
Devant la chapelle du Bignon, il a été décidé de planter des arbres qui forment désormais un parc dans lequel je vais souvent m’asseoir pour lire. Certains ont pensé que c’était une dépense inutile. Notre maire M. Péan-Launay y tenait. Il a eu bien raison.
Dans la lutte contre la criminalité, on a construit un bagne en Nouvelle Calédonie, une de nos nombreuses colonies. Les braves gens sont soulagés. Ils ont l’impression que, débarrassés des mauvaises personnes, la vie sera calme et sereine. J’ai bien peur que le crime soit le lot de l’humanité et qu’il ne disparaîtra jamais.
La grande cathédrale Notre Dame de Paris a été restaurée par Violet Leduc. Elle a dû être officiellement consacrée après ces importants travaux.
Une association internationale des travailleurs vient d’être créée à Londres. Elle fait peur à beaucoup de bourgeois, notamment chez mes proches. Mais la condition ouvrière est telle qu’on peut comprendre que les travailleurs eux-mêmes tentent de se défendre.
Seul monument historique classé sur la commune (classement par décret du 15 mars 1978).
« Par décret en date du 15 mars 1978, est classé parmi les monuments historiques le menhir dit Menhir de La Roche, situé sur la parcelle n" 1047, au lieudit Le Pré Neuf-sous-Vallon, section C, du plan cadastral de la commune de Gorron (Mayenne). » extrait du journal officiel.
« Réaliser des travaux en abords des monuments historiques nécessite par conséquent le dépôt d'une autorisation préalable. » Ces travaux sont soumis à l’accord des Bâtiments de France.
Je ne doute pas que les travaux qui ont entraîné la coupe des arbres sur le circuit du menhir ont obtenu cette autorisation de la part de la mairie. Il est question d’un champ de visibilité de moins de 500 mètres du monument en question. Nous sommes dans ce périmètre.
Le moins qu’on puisse dire c’est que ces arbres auraient évité la vison des parpaings qui s’élèvent sur le terrain dont il est question. Et qu’il va falloir un certain temps pour que les petits sapins qui viennent d’être plantés masquent cette construction.
J’espère que la réaction épidermique du maire à propos des arbres ne masque pas quelques imprudences dans l’autorisation des travaux.
Et, en ce qui concerne le monument historique lui-même, il serait sans doute souhaitable de mettre (remettre ?) une signalisation (pratiquement inexistante) digne du monument.
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Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par
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