Louis Romagné, menuisier, 31 ans, son épouse Virginie Heuveline, ouvrière, rue Magenta en 1861. Ils se sont mariés à Gorron le 06/06/1859. Il est le fils d’Augustin Romagné, menuisier, et de Marie Legros. Nous ne retrouvons pas le mariage de ce couple.
Auguste Romagné, menuisier, 40 ans, son épouse Virginie Dubourg, et leurs enfants : Augustine, Auguste et Ernest, recensés Rue Magenta en 1861. Ils se sont mariés le 29/04/1850. Il est le fis d’Augustin Romagné et de Marie Legros, donc le frère de Louis Romagné.
Eugène Romagné, menuisier, 37 ans, son épouse Adèle Livret, et leurs enfants : Eugène et Alfred, recensés rue des Sarrasins en 1861 . Ils se sont mariés le 06/06/1852. Eugène est le frère d’Auguste et de Louis.
Vital Boittin et Marie Hodbert se sont mariés le 18/06/1899 à Gorron. Vital Boittin est originaire de Lesbois. Marie Hodbert est originaire de Colombiers. Nous ne retiendrons pas cette lignée.
Georgette Besnier/Guerrier née le 25/07/49. Georgette pourrait être la fille de Georges Besnier, maçon, originaire de Saint-Berthevin et de son épouse Julienne née à Gorron en 1898. Celle-ci pourrait être Julienne Maurice, fille de Joseph Maurice, sonneur, originaire de Châtillon et de Hélène Gandon, journalière, elle aussi originaire de Châtillon.
L’Eglise a toujours été très active dans le domaine culturel et sportif au cours de la première moitié du 20e siècle à Gorron. Nous avons souvent évoqué le patronage paroissial sur le blog. Les séances récréatives du samedi 10 mai et du dimanche 11 mai 1930 vont nous permettre de faire revivre les Gorronnais qui sont montés sur les planches.
Le document qui nous servira de base est signé librairie Herpin, Gorron. Nous connaissions Emile Herpin, libraire. Nous ne savions pas qu’il pouvait imprimer des documents comme ce programme annonçant les festivités.
En 1936, Emile Herpin est recensé comme libraire, Grande Rue, avec ses deux filles Marie et Suzanne.
Les propriétaires (6) sont fortement représentés chez les élus municipaux. Ils ont un grande influence dans la ville. Le maire est lui-même propriétaire.
Les marchands arrivent en deuxième positions (3), suivis des acteurs dans le domaine de la santé (médecins – 2 – pharmacien 1).
Ensuite, l’échantillon des élus montre la recherche d’un représentation équilibrée de la population parmi, cependant, des acteurs économiques : banquier, notaire, tanneur, fabricants de sabots, entrepreneur, agent voyer, peintre, aubergiste.
A noter qu’un seul cultivateur est élu dont la ferme est située dans la ville elle-même. Quant aux ouvriers, employés ou autres journaliers… Cela aurait paru inconcevable dans cette République de notables.
Nous nous intéresserons aux propriétaires des deux listes la semaine prochaine
La législation matrimoniale fut profondément refondée lors de la Révolution. C’est en septembre 1792 que le mariage devint un acte civil. Un contrat civil passé devant un officier d’état civil à la mairie.
Le mariage religieux est conservé mais il se passe après le mariage civil et n’a pas de valeur officielle, excepté au sein de l’Eglise. Contrairement à beaucoup de transformations sur lesquelles sont revenus les régimes succédant à la Révolution (comme celle concernant le divorce), la prééminence de la mairie sera maintenue, même après l’Empire et la Restauration.
Les bans doivent être affichés avant la cérémonie à la porte de la mairie. Quatre témoins doivent être présents au moment de l’échange des consentements devant l’officier d’état civil. Ce rituel s’est d’autant plus consolidé que la mariage était aussi un acte officiel entre les deux familles des mariés. Dans la classe bourgeoise, il s’apparentait à un contrat financier. Et sa solidité constituait le socle d’un système social solide et stable.
Au-delà de cet aspect social, la cérémonie elle-même, par le nombre des invités, l’importance des agapes, permettaient aussi de se situer dans l’échelle sociale. C’est sans doute pourquoi cette institution a perduré. Très tôt, la photo de mariage prit une place importante dans toutes les familles.
Notre maire, M. Ledauphin-Blinière, est un bienfaiteur de l’hospice. Il a déjà légué à l’établissement des terrains et des bâtiments. Et maintenant, il s’intéresse à l’équilibre financier de la structure qui dispense les soins pour les vieillards indigents et l’enseignement pour les filles. En lien avec la cure, il a créé une commission municipale chargée de l’administration de l’hospice tenu par des religieuses.
La Fabrique a fait appel aux personnes de bonne volonté pour aider ces religieuses. On m’a sollicité. J’étais d’accord pour participer à l’enseignement. Mais c’est aux soins qu’on m’a affectée. Je n’imaginais pas l’existence d’une telle misère. De pauvres vieillards, au bord de la tombe, sont amenés à l’hospice dans un état effroyable. Que faire pour les aider ? Les chirurgiens, dévoués, eux-mêmes ne peuvent pas faire grand-chose. Il ne reste plus qu’à adoucir leurs dernières heures. Ce que ne savent pas toujours faire les religieuses pour qui la souffrance est nécessaire à la rédemption.
Avec un regard clinique sur l’héroïne névrosée hystérique. Une addiction au sexe sans véritable plaisir, l’incapacité à s’extraire de la tyrannie du corps. Un corps humilié, martyrisé. L’auteure analyse finement les mécanismes en jeu. Mécanismes qui dérangent, exaspèrent parfois car ils renvoient aux gouffres qui existent chez tout un chacun.
Mais aussi avec un regard de lecteur séduit par le talent de l’écrivaine qui, précisément, dépasse la seule approche clinique. La rechute de l’héroïne au moment de la disparition du père. Sa relation avec sa mère dont le propre fonctionnement peut expliquer les troubles de la fille…
Il s’agit de Raymond Gendron, mécanicien, né à Fougerolles en 1918 et de son épouse, fils de François Gendron, mécanicien, et de son épouse Albertine, recensés rue de Bretagne en 1936.
A noter son passé de résistant et sa déportation pendant la Seconde Guerre mondiale.
Louis Sauvé : mégissier ; Jean Renard, Pierre Renard : bouchers ; Michel Buin, Jean Renard : maçons ; Pierre Poirrier : palleronnier (fabricant de pelles ?) ; Philippe Thierry, François Poirrier : selliers/bourreliers ; Louis Ruault : meunier ; Pierre Normandière, Michel Faverie, Jacques Leray : charpentiers ; Joseph Lory, Julien Moreau : boulangers ; Constant Boullard : notaire ; Julien Béchet : sacriste ; Jean Renard : rouettier ; Jeanne Berrier : sage-femme ; René Bichet : poupelier ; Julien Roche, François Pottier, Jean Le Fizelier : maréchaux/taillandiers ; Guillaume Barré : voiturier ; Jean Renault : teinturier.
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Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par
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