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19 mars 2017 7 19 /03 /mars /2017 12:01

Le groupe d’écriture

 

Le français comme langue officielle du royaume met des dizaines d’années à trouver sa place. Un vicaire de Gorron prend l’initiative de donner des cours d’écriture et lecture aux adultes qui le souhaitent.

Ce prêtre est directement inspiré d’un personnage original qui sera curé de Gorron au siècle suivant : il s’agit du parrain de Jean-Jacques Garnier : Jean-Baptiste Galesne décrit comme tel dans l’ouvrage de G. Boullard : « Nous trouvons, en effet, dans Don Piolin certains renseignements peu édifiants sur son compte (…) fut enfermé au séminaire du Mans durant quelque temps par lettre de cachet, pour mauvaises mœurs ».  Le principal grief que l’on faisait au prêtre Galesne était d‘être proche des jansénistes : partisans d’une doctrine théologique qui s’opposait à l’Eglise de l’époque.

Nous en ferons un vicaire aux idées avancées qui n’hésitera pas à s’opposer à son curé. C’est dans ce groupe que Basile Gilard rencontrera Sidonie, fille du sergent du Bailli de Gorron, personnalité affirmée et indépendante qui jouera un rôle important dans l’histoire de la famille Gilard.

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12 mars 2017 7 12 /03 /mars /2017 11:51

 

Les épisodes de vents violents

 

Dans la suite de notre histoire, un épisode de vent violent jouera un rôle important pour la famille Gilard. Dans les éphémérides de l’époque, on peut noter :

En 1681 : « Vent qui brise les fenêtres de l’église. »

En 1700 : « l’an 1700, le 2 février, jour de la fête de la Chandeleur, sur les dix heures du matin, heure de grande messe, il s’est élevé un vent et tempête si violent que plusieurs édifices et bâtiments furent renversés de fond en comble comme la grange dîmeresse du presbytère de Gorron. Plusieurs arbres fruitiers, comme pommiers et poiriers, et bois de haute futaie, comme celui du Bailleul, furent cassés et brisés par morceaux, et les habitants ne pouvaient paraître dehors sans être renversés par terre. »

En 1703 : « Le 8 janvier, sur les quatre heures du matin, il s’est élevé un grand vent qui a renversé les halles du marché de cette ville de Gorron et plusieurs autres bâtiments ainsi que les arbres fruitiers et autres. »

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5 mars 2017 7 05 /03 /mars /2017 11:36

 

Deuxième partie

 

Les occupants de la ferme au début de cette deuxième partie : René, sa sœur Marie, le fils de Marie, Basile et Toussaint.

René est le détenteur du bâton au pommeau de cuivre représentant une tête de louve. Il est le chef de famille. Outre ses arbres fruitiers dans la parcelle de la Louve, il ajoutera au domaine une allée majestueuse de châtaigniers descendant vers le pont de la Thiercelinais.

Basile commencera à transcrire l’histoire familiale grâce à ses dessins représentant la ferme, reliée à la parcelle de la Louve par un chemin dans le Taillis, et l’allée de son oncle. Il sera à l’initiative de l’aménagement du premier étage de la maison d’habitation en chambres.

Mais c’est surtout Toussaint qui sera à l’initiative d’une activité « commerciale » qui amorcera la transformation de la lignée de laboureurs en celle de marchands. Il introduit, notamment, la culture d’abricotiers et le début de l’apiculture.

Illustration : des abricotiers.

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26 février 2017 7 26 /02 /février /2017 12:10

Retour sur la première partie (suite).

 

La famille Gilard au complet pendant la première moitié du 16e siècle.

1544      naissance de leur deuxième fils René.

1545      naissance de leur fille Marie.

1547      naissance de leur seconde fille Perrine.

1550      naissance de leur troisième fils Jean.

La génération suivante sera issue de Basile Gilard, né en 1675, fils naturel de Marie. L’arrivée d’un garçon de ferme, Toussaint, enfant trouvé, jouera un rôle important dans l’histoire de la famille.

Nous abordons alors le 17e siècle avec les règnes d’Henri IV, de Louis XIII et de Louis XIV. La mise en place d’un pouvoir absolu sur tout le royaume se fait parfois brutalement : collectes d’impôts, dragonnades contre les protestants.

Dans les éphémérides gorronnaises nous pouvons relever : tremblement de terre, vents très violents, froid très vif, stationnement de dragons sur la paroisse.

Autant d’éléments qui seront intégrés dans l’histoire.

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19 février 2017 7 19 /02 /février /2017 10:37

Retour sur la première partie.

 

Rappel : le roman a l’ambition de couvrir une longue période du 16e siècle au tout début du 20e siècle. Nous retrouverons, au centre du récit, le domaine de la Thiercelinais, la famille Gilard, et la présence du loup… Les grands événements historiques, les chroniques gorronnaises, structureront l’ensemble.

Dans la première partie, le sacre de François 1er (1515), les guerres de religions (1562 / 1598), seront présents. La forteresse de Gorron est déjà en ruines. Les pierres, données par le baron de Gorron, seront utilisées pour construire la ferme de la Thiercelinais.

Le début de la chronologie permettant de se retrouver dans les personnages et les dates :

1515      naissance de Pierre Gilard (le fondateur).

1520      naissance de sa femme Marguerite.

1540      mariage de Pierre et de Marguerite.

1542      naissance de leur fils Claude.

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12 février 2017 7 12 /02 /février /2017 11:43

Toussaint et Baruch

 

Nous arrivons à la fin de la première partie du roman. Un nouveau personnage apparaît qui jouera, lui aussi un rôle important dans l’histoire de la famille Gilard. Il s’agit d’un enfant trouvé. De ceux qu’on déposait aux porches des églises à la naissance. On le nomma Toussaint car il fut découvert un jour de Toussaint. Recueilli à l’orphelinat de l’abbaye de Savigny, il y passa une partie de son enfance.

René Gilard, qui s’occupait de plus en plus de ses arbres, décida d’employer un garçon de ferme. Il fit le choix de Toussaint et ne le regretta pas. Le jeune homme, d’origine gitane, s’absentait parfois quand des roulottes passaient sur la paroisse de Gorron. Mais il revenait toujours à la Thiercelinais où il fournissait un travail de plus en plus important.

Un jour, il revint avec un chien blanc qu’il offrit à Basile. On vit alors souvent Toussaint, Basile, l’âne attelé à la charrette et Baruch, le chien qui devint vitre très grand.

Illustration : Bruch, le grand chien blanc, est inspiré du chien de l’auteur, ici à l’entrée du Taillis un jour de neige.

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5 février 2017 7 05 /02 /février /2017 11:43

Basile Gilard

 

Le fils de Marie. Il y aura toujours un mystère au sujet de son père. Un garçon plutôt fragile mais éveillé et intelligent. S’il ne participera pas beaucoup aux durs travaux de la ferme, il jouera un rôle important dans le développement du domaine.

Fasciné par l’écriture du vicaire chargé des registres paroissiaux, il s’entraînera, patiemment, à reproduire le nom de la famille GIlard. Il dessinera aussi le plan de la propriété avec la ferme, la parcelle de la Louve et le chemin qui y mène, l’allée de châtaigniers descendant vers le pont. Son obstination lui permit de suivre quelques cours d’écriture donnés par le vicaire.

C’est lui qui ébauchera les traces écrites de l’histoire de la famille, prolongeant le bâton symbolique de l’ancêtre, les plantations des générations suivantes et sera à l’origine de l’évolution des constructions qui transformeront, beaucoup plus tard, la ferme en manoir.

Illustration ; signatures anciennes

 

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29 janvier 2017 7 29 /01 /janvier /2017 11:51

Les sœurs Gilard

 

Marie et Perrine. L’aînée, Marie, a toujours secondé sa mère, Marguerite, dans la vie quotidienne de la famille. Elle l’a remplacée lors du décès de Marguerite arrivé à la suite du vêlage dramatique de l’unique vache de la ferme.

A la suite de pluies diluviennes, ayant duré des semaines, les récoltes furent très maigres. La vie devint très difficile à la ferme. C’est René qui décida le placement de sa sœur Marie dans une ferme voisine.

Pierre, perdant ses forces avec l’âge, accepta la décision de son fils. Marie, résignée fut employée comme domestique dans une ferme proche de la Thiercelinais. Elle revint dans la famille quelque temps plus tard dans des circonstances particulières.

Pendant ce temps, Perrine s’est mariée avec, Benoît, le fils des voisins, un géant placide et doux. Le couple fréquentera les Gilard, notamment pendant le pèlerinage à la Pierre et la célébration de la nouvelle année.

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22 janvier 2017 7 22 /01 /janvier /2017 12:19

 

Un vieux châtaignier pris dans le givreRené Gilard

 

C’est le cadet, René, qui succèdera à Pierre. Alors que son père s’était consacré essentiellement à la muraille, protectrice de la ferme, ce laboureur, plutôt taciturne, dur à la tâche, s’est intéressé aux plantations d’arbres.

Dans la parcelle de la Louve, il plantera des arbres fruitiers tout en gardant une partie du terrain pour les céréales de son père. Il créera aussi une allée, qui deviendra majestueuse, partant de la ferme et descendant vers le pont. Deux alignées de châtaigniers qui, en plus, contribueront des années plus tard à une partie de la nourriture de la famille.

C’est lui qui décidera du sort de sa sœur Marie, placée un temps dans une ferme avoisinante, lors d’une période très pluvieuse ayant détruit une partie des récoltes. Nous n’en dirons pas plus sur ses liens avec cette sœur. Sinon il n’y aurait plus de découvertes lors de la sortie du roman.

C’est aussi lui qui instaurera le rituel du début d’année au 1er janvier. Le calendrier grégorien remplaçant progressivement le calendrier Julien à partir de l’année 1582.

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15 janvier 2017 7 15 /01 /janvier /2017 11:52

 

La Cour de Forges actuelleClaude Gilard

 

Alors que la muraille était devenue un sujet de plaisanterie pour la famille Gilard, la paix étant revenue dans les campagnes du Maine, de nouveaux conflits menaçaient, à l’intérieur même du royaume, cette fois : les guerres de religions. Elles secoueront le pays jusqu’à la fin du 16e siècle.

Les assaillants de la ferme étaient-ils des huguenots ou de simples brigands ? Nul ne le sait. C’est René, le cadet, qui aidera son père à les mettre en fuite. Quant à l’aîné, Claude, il comprit alors qu’il voulait faire autre chose que paysan et qu’il ne reprendrait pas la ferme.

Il commença un apprentissage comme cloutier sur les lieux qui deviendront la Cour de Forges. Celle-ci se situait hors les murailles de la ville fortifiée du Moyen-Age. En 1846, il y avait un cloutier, Cour de Forges, Julien Duchénay.

Le fils aîné des Girard, converti au protestantisme, connaîtra une fin dramatique la nuit de la Saint Barthélémy à Paris en août 1572.

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