René Gilard
C’est le cadet, René, qui succèdera à Pierre. Alors que son père s’était consacré essentiellement à la muraille, protectrice de la ferme, ce laboureur, plutôt taciturne, dur à la tâche, s’est intéressé aux plantations d’arbres.
Dans la parcelle de la Louve, il plantera des arbres fruitiers tout en gardant une partie du terrain pour les céréales de son père. Il créera aussi une allée, qui deviendra majestueuse, partant de la ferme et descendant vers le pont. Deux alignées de châtaigniers qui, en plus, contribueront des années plus tard à une partie de la nourriture de la famille.
C’est lui qui décidera du sort de sa sœur Marie, placée un temps dans une ferme avoisinante, lors d’une période très pluvieuse ayant détruit une partie des récoltes. Nous n’en dirons pas plus sur ses liens avec cette sœur. Sinon il n’y aurait plus de découvertes lors de la sortie du roman.
C’est aussi lui qui instaurera le rituel du début d’année au 1er janvier. Le calendrier grégorien remplaçant progressivement le calendrier Julien à partir de l’année 1582.