Leçons particulières : le presbytère propose des leçons particulières pour préparer l’entrée en sixième et en cinquième.
Produits toxiques : certaines publications (journaux, livres…) peuvent être aussi toxiques que l’alcool. Le journal Mayenne Républicain, le magazine Confidences sont particulièrement visés par les prêtres chargés de surveiller les lectures des paroissiens.
Réponse de Mayenne Républicain (3 février 1957) : après avoir pris connaissance de la mise en garde du curé, le journal réagit : « il n’a jamais écrit quoi que ce soit contre la religion et il apporte souvent des nouvelles que vos journaux se gardent bien de leur faire connaître ou déforment dans l’intérêt de leur politique. (…) A chacun son métier et les vaches seront bien gardées. »
Places louées à l’église : abandonner la location des bancs et des chaises à l’église aux familles ayant les moyens de payer est discuté. A l’évidence, certains s’opposent à ces privilèges.
Protestantisme : le curé met en garde contre les publications distribuées dans les boîtes aux lettres gorronnaise (Certitudes -publications non sectaires QUI DIT VRAI ».
Quand on commence le roman, on apprécie le style, souvent poétique, mettant en place le cadre : une maison dans la forêt. Puis les comparaisons qui séduisent finissent par devenir trop fréquentes, parfois peu pertinentes. De la même façon, l’histoire est très séduisante. Une atmosphère inquiétante, des personnages, comme le mari, intrigants. Puis on tombe dans un scénario proche d’un roman noir avec des rebondissements peu crédibles.
Ce qui me pose problème dans ce livre, ce n’est pas sa qualité mais plutôt le décalage entre mon attente et le résultat mitigé de sa lecture. Ce décalage a été sans doute renforcé par l’émission « La Grande Librairie » : comme d’habitude, l’animateur a présenté le roman comme un grand livre. Ce qui, pour moi, est loin d’être évident : une histoire haletante, une atmosphère étouffante… Je ne l’ai pas ressenti comme tel. Dommage.
Le journal de Marie Constance Péan (épouse Charles Boullard)
Décembre 1869
Un scandale commence à enfler à Gorron. Lors de la démolition de l’ancienne église, il a été décidé de créer un nouveau cimetière. Dans l’ancien, il existait de nombreux monuments essentiellement en granit venant de nos carrières au sud de la ville. Ces monuments ont été détruits et les pierres imposantes ont été dispersées dans les commune environnantes. Jusqu’à Mayenne. Leur utilisation, souvent profane, scandalise certaines familles. Mais il y a plus grave. Les ossements de nos ancêtres ont été entassés, n’importe comment, dans une fosse commune, sans aucun respect…
Au niveau national, les élections législatives montrent un renforcement de l’opposition républicaine à l’Empire. Les ouvriers s’organisent de plus en plus efficacement. Des caisses de secours mutuel sont créées. Des grèves importantes éclatent pour la réduction du temps de travail, l’augmentation des salaires. La répression parfois meurtrière par la troupe ne réussit pas à réduire ces luttes. Il semble bien que l’Empereur hésite entre une plus grande liberté et le maintien d’un ordre strict.
Eugène Neveu, président de l’association, a fait appel à des jeunes dans le cadre d’une association « Argent de poche » pour nettoyer le calvaire situé au carrefour de la rue de la Croix et de la rue du Bignon.
Dans la perspectives d’une sortie historique en collaboration avec la municipalité, un recensement a été fait des niches abritant des statues religieuses dans les rues et les cours gorronnaises. Le plus souvent, les statues représentent une Vierge.
Vieux monument, illisible, fissuré. Sur la liste générale, on apprend qu’il s’agit de MOTTIER – HERON. Sans information supplémentaires nous ne pouvons retrouver cette famille. A suivre.
Carré Coquelicot
Rang 1 ; N° 7 ; sans nom : croix rouillée monument fissuré.
Rang 4 ; N° 8 ; Perier Julien décédé en 1920, Perier Louise, décédée en 1955 : monument recouvert de mousse, fissuré et penché.
Rang 5 ; N° 6 ; Virginie Louveau : monument recouvert de mousse, écritures effacées.
Rang 6 ; N° 5 René Courdelier : monument penché, illisible.
Rang 6 ; N° 6x Louise Lesaint née Brault, 13/08/1866 : une croix illisible recouverte de mousse.
Le n° 7, rang 1, correspond à Auguste Gournay. Nous ne retrouvons pas cette personne, ni en 1861 ni en 1906.
Perrine Gobé (28 ans), épouse de Joseph Daligaut, filetier, recensée rue de l’Eglise en 1846. Ils se sont mariés le 5/02/1845. Elle est la fille d’un journalier originaire de Lévaré. Elle n’a aucun lien avec la famille Gobé (Anne épouse Couppel).
En 1906, on ne retrouve pas de descendants de la famille Couppel.
Famille Girard/Lefizelier
François Girard (sieur de la Gautrie), marié à Perrine Lefizelier. Ils se sont mariés le 28/01/1782 à Gorron. François Girard est marchand, fils de Pierre Girard et de Jeanne Brault, originaires de Gorron. Perrine Lefizelier est originaire de Brecé.
En 1846, nous retrouvons Clémentine Girard, 28 ans, épouse de François Péan, Marché au chanvre et Marie Girard, 52 ans, épouse de Jean Sénéchal, quartier de la Mairie.
Les dynasties : Aubergiste, marchand hôte, cabaretier, cafetier, débitant de boisson…
Famille Rondeau
En 1861, Jeanne Rondeau (39 ans), cabaretière, est recensée avec son mari François Cerisier (48 ans), rue de Bretagne. Ils se sont mariés le 22/06/1840 à Lévaré. Jeanne Rondeau est la fille de Jeanne Rondeau, fileuse, célibataire. Il n’y a vraisemblablement pas de lien direct avec Joseph Rondeau recensé avant 1846 à Gorron.
Famille Berrier
Pierre Berrier a épousé Renée Gourdelier le 21/05/1801 (1 prairial an 9) à Gorron. Il est né le 22 avril 1773 de Jean Berrier et de Perrine Marianne (Mariènne).
Gaspard Berrier a épousé Marie Oger le 27/04/1752 à Gorron. Il est le fils de Pierre Berrier et de Boulard Marie.
Alexis Berrier a épousé René Péan le 18/04/1796 à Gorron. Il est le fils de Gaspard Berrier et de Marie Oger.
Au 18e siècle nous retrouvons deux générations de Berrier : Gaspard Berrier › Alexis Berrier.
Au 19e siècle, il n’y a plus de Berrier dans cette profession.
André Perret né le 15/06/1947 ; Jean-Claude Heurtier né le 16/10/1951 ; Raymond Letourneur né le 13/10/1931.
Nous ne retrouvons pas ces familles dans le recensement de 1936.
Lotissement de la Maison Neuve (suite)
Sur 16 personnes retenues, aucune n’est née à Gorron.
Lotissement de la Maison Neuve (suite)
Sur 21 personnes retenues, aucune n’est née à Gorron.
La Maison Neuve étant un lotissement construit dans les années 1970, beaucoup de Gorronnais résidant dans ce lotissement ne sont pas originaires de Gorron.
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Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par
courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr
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