Il s’agit d’Arsène Laigneau, originaire de la Bigottière, décédée à 56 ans, le 27 août 1889, rue du Bignon. Elle était l’épouse de Joseph Normandière, entrepreneur en bâtiments.
Jeanne Fleury, 75 ans, fileuse, rue de Brecé. Elle serait née vers 1761. Nous retrouvons une Jeanne Fleury née en 1762, fille de René Fleury et de Jeanne Lecoq. Elle n’a pas de lien direct avec François Fleury.
Jeanne Fleury, 38 ans, épouse de Jean Berson, poupelier, Cour de Forges. Ils se sont mariés le 16/06/1828 à Gorron. Elle est la fille de Pierre Fleury et Jeanne Lefizelier, originaire de Lesbois. Elle n’a pas de lien direct avec François Fleury.
Marie Fleury, 34 ans, épouse de Georges Lecottier, maçon, rue de l’Eglise. Il se sont mariés le 09/02/1836 à Gorron. Elle est la fille de Simon Fleury et de Jeanne Police, originaire de Saint-Mars. Elle n’a pas de lien direct avec François Fleury.
Marguerite Fleury, 58 ans, propriétaire, quartier de la Mairie. Elle serait née vers 1788. Nous ne retrouvons pas la naissance de Marguerite Fleury.
Pour clore la série des dynasties : aubergiste, marchand hôte, cabaretier, cafetier, débitant de boisson… et dans la perspective de l’exposition de 2023, nous partirons de l’ouvrage de Joseph Lecomte
Un article de journal (Ouest-France) titrait : « Gorron ou la ville aux soixante-dix cafés » pour rendre compte d’une enquête réalisée par Joseph Lecomte. Ce nombre correspondrait à la situation « au début du XXe siècle ».
Nous avons, de notre côté, recensé les débits de boisson grâce aux listes de recensement de la population (de 1846 à 1936). En 1906, nous en comptabilisons 32 et non 78.
Le nombre 78 correspond vraisemblablement à l’ensemble des adresses des boutiques découvertes par Joseph Lecomte mais cumulant des époques différentes.
Cette liste nous sera cependant très utile pour resituer dans la ville les différents débits de boisson et retrouver l’origine des propriétaires exerçant à cette époque.
Félix Lefizelier est originaire de Colombiers ; Honorine Lebulanger est originaire de Gorron. Elle est la fille d’Augustin Lebulanger et d’Honorine Hugue. Le mariage de ce couple ne peut être retrouvé.
1ère génération
Félix Pottier
Tapissier
Maison Neuve
1975
2ème génération
Henri Pottier
Journalier
Hélène Lefizelier
Piqueuse
Rue J.J. Garnier
1936
3ème génération
Félix Lefizelier
Tanneur
Honorine Lebulanger
Brilhaut
1906
Récapitulatif
3 générations
Letissier
Maçons - mécaniciens
Poirrier
Cultivateurs
Picot
Maçon - plâtrier
Oger
Cultivateurs
Chemin
Bourrelier – débitante – peintre en bâtiment
Houtin
Journalier - maçons
Lévêque - Collet
Cordonnier - charpentier
Pottier - Lefizelier
Tapissier – piqueuse -journalier - tailleur
Récapitulatif général
Sur 619 personnes retenues, 130 sont originaires de Gorron. Sur ces 130, 41 s’inscrivent dans une lignée de plus d’une génération.
Nous avons plusieurs fois évoqué sur le blog la bijouterie Chemin. Sur ces photos elle est mise à l’honneur. Nous ne savons pas pour quelle occasion. Peut-être en 1965 pour commémorer sa création en 1865.
Dans un article du blog (septembre 2013), on note que la boutique d’horlogerie, rue de la mairie est tenue par Stanislas Guerrier marié à Marie Lecomte en 1876. En 1872, il n’y a pas d’horlogerie rue de la Mairie.
Il est possible que la boutique ait été fondée en 1865 comme indiqué sur la photo mais elle n’était pas alors située 29 rue de la Mairie comme elle l’a été par la suite.
Distinction : Melle Thérèse Rosenthal, 70 ans, organiste à l’église et enseignante à l’école privée a reçu la médaille du Dévouement paroissial.
Autre médaille : Jean-Claude Dufour a reçu la « Médaille de la pacification de l’Algérie » pour son « courage et sa conduite exemplaire ». A noter qu’il n’est pas question de guerre à l’époque mais de « pacification ».
Concours : la fanfare Saint-Martin et la compagnie des sapeurs-pompiers se sont distingués à Evron et à Mayenne dans des concours correspondant à leur catégorie.
Les reposoirs : les processions de la Fête-Dieu auront lieu les dimanches 23 et 30 juin. Les reposoirs seront édifiés : carrefour boulangerie Raison et épicerie Détais ; hôtel du Pigeon Blanc ; Pont de Hercé ; Etablissements Monnier ; magasin de Melle Olivier ; place du Général Barrabé ; Champ de Foire ; clinique rue de Normandie ; chapelle du Bignon ; la Croix (rue du Bignon).
Au début du roman, le personnage principal est interne dans un collège municipal…
Enseignement secondaire dans les années 1950.
Tous les élèves de CM2 n’entraient pas en sixième à l’époque. Un examen devait être réussi pour accéder à l’enseignement secondaire. Mais, au-delà du mérite (au niveau réussite scolaire), la situation sociale et culturelle de la famille jouait un rôle important.
Dans les villes, les familles privilégiées, qui envisageaient des études longues pour leurs enfants, les inscrivaient aux Cours Préparatoires intégrés à des lycées. Les sixièmes de lycées dispensaient un enseignement qui facilitait l’accès aux études supérieures après l’obtention du second baccalauréat.
Dans les campagnes, les élèves entrant en sixième étaient le plus souvent orientés vers des collèges pour des études plus courtes débouchant sur le Brevet d’Etudes du premier Cycle.
Dans le roman, le collège qui accueille le héros était un collège municipal qui deviendra lycée municipal permettant de suivre des études jusqu’en première, année où l’on passait alors le premier baccalauréat.
Pour ceux qui sont intéressés, des articles sur le blog présente ce collège (situé à Ernée).
Le journal de Marie Constance Péan (épouse Charles Boullard)
Décembre 1871
Tout près de chez nous, un événement a fait grand bruit : la Vierge serait apparue à des enfants à Pontmain. Pour certain le miracle a quelque chose à voir avec cette guerre qui a frappé la France. Pour d’autres l’augmentation du prix du pain semble bien plus importante.
Nous avons appris qu’à Paris une révolte d’ouvriers et artisans a été réprimée dans le sang. Pour beaucoup, on a bien fait de punir ceux qui sont souvent présentés comme des brigands, des sauvages. Décidément, notre pays connait des moments bien difficiles.
Les Prussiens sont toujours présents sur notre territoire. Il a fallu attendre le mois de mai pour que la guerre s’arrête officiellement. Notre province d’Alsace et une partie de la Lorraine sont annexées par nos ennemis. Nous avons vu des réfugiés de l’Est de la France arriver à Gorron
Nous commençons à mieux connaître les membres de la Commune de Paris qui ne semblent pas être tous des brigands. La répression de la part de la République est féroce : exécutions, déportations…
Ça commence comme une enquête sur la mort d’un jeune homme de 18 ans : suicide ou bavure policière ? Son ancien professeur envisage d’écrire un livre sur ce drame en accord avec les parents du défunt. Plus l’enquête avance, moins on y voit clair dans cette affaire pleine de coïncidences étranges. Suicide du premier avocat chargé de l’affaire. Assassinat au Bataclan du deuxième avocat…
On voit alors le narrateur perdre pied. La personnalité du jeune homme mort prend toute la place. Un être étonnant, exceptionnel qui, tout jeune, s’est construit un monde alternatif au réel. L’auteur est fasciné par son héros.
Pour atteindre sa vérité (au-delà des circonstances du drame), il va entrer dans cet autre monde. Ce qui va changer sa propre vie. C’est ce passage au-delà du miroir, sur le modèle d’Alice au Pays des Merveilles qui m’a le moins séduit. Et par le fond et par le style.
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Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par
courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr