Evolution de l’activité économique
Les métiers disparus par rapport à 1939 (suite)
Contrôleur, receveuse, poseur de tramway, chef de gare : la ligne de tramway desservant Gorron et Landivy a été ouverte en 1901 et fermée en 1947. Le développement de l’automobile, concurrentielle à la vapeur, peut être constaté dans l’apparition de nouveaux métiers comme mécaniciens garagistes, ouvriers réparateurs automobiles…
Pour les mêmes raisons, on peut constater la disparition des garçon d’écurie / charretier / roulier (transporteur de marchandises au moyen de chevaux et de charrettes), carrossier (au sens de fabricant de voitures à cheval)…
Le Cirier : en 1921, Emile Herpin exerçait la profession de cirier, Grande Rue. Il s’est ensuite reconverti en libraire. La fabrique de cierges, d’objets religieux en général a progressivement disparu.
Le carrier / piqueur de pierre… : personne extrayant la pierre des carrières, tailleurs de pierre… Il y avait des carrières de pierre (vers la Pierre-Pichard notamment) au 19e siècle et pendant une bonne partie du 20e siècle à Gorron. Ces carrières ne sont plus en service. Les maçons étaient aussi appelés tailleurs de pierre. Le matériau de construction était essentiellement la pierre qui était taillée manuellement à l’époque.
Le meunier : en 1936, il y avait encore deux meuniers à Gorron : Constant Denoncé, rue du Pré et Henri Durand, rue du Maine. En 1962, il n’y a plus de moulin à grains en service à Gorron.
La laveuse / buandière / blanchisseuse : le lavage du linge a été pendant longtemps un travail pénible, assuré par les femmes, dans les nombreux lavoirs installés le long de la Colmont. Si en 1962 nous voyons encore des laveuses, journalières laveuses, dans le recensement, l’électrification et le développement de l’électroménager, dès les années 1950, ont réduit ce genre d’activité puis l’ont fait disparaître. La machine à laver le linge est devenue un équipement indispensable pour la plupart des familles.