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14 juin 2015 7 14 /06 /juin /2015 16:07
Amicale Laïque Gorronnaise…
Amicale Laïque Gorronnaise…

Concours de pétanque

Il s’est déroulé le vendredi 29 mai 2015. Comme chaque année, la température et le temps en général, n’ont pas permis au concours d’avoir lieu en plein air au Parc de Loisirs de la Colmont. C’est donc dans le boulodrome, rue Jean-Jacques Garnier, qu’il a eu lieu.

Une participation correspondant à celle de l’an passé (32 équipes), avec souvent les mêmes joueurs. Et les mêmes organisateurs ou presque…

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14 juin 2015 7 14 /06 /juin /2015 16:00
Note de lecture…

« Et dans l’éternité je ne m’ennuierai pas » (Paul Veyne)

Les souvenirs d’un professeur honoraire du Collège de France, agrégé, spécialiste de l’antiquité romaine… La sincérité, l’authenticité dominent dans ce récit. Aucune fausse modestie. Pour une carrière pareille, il faut des aptitudes exceptionnelles mais Paul Veyne les relativise quand il nous parle de René Char ou de Michel Foucault. Il en est de même quand il parle de sa passion pour la montagne. Il précise ses propres limites et les resitue dans le registre très étendu du domaine.

Quand il évoque son caractère indépendant, une certaine originalité, il n’essaie pas de se faire passer pour un rebelle et avoue même un certain conformisme. Cette absence de complaisance envers lui-même, cette lucidité, rendent la lecture de ses souvenirs très agréable. Elles permettent de s’identifier à l’auteur même si la distance avec lui peut être très grande en termes d’aptitudes, de richesses intellectuelles, d’expériences en tout genre. C’est ce qui fait la force de ce livre.

Et quand il termine ainsi : « Pourquoi travailler ? Parce qu’on n’éprouve plus quand on travaille le sentiment tapi à l’arrière-plan de la conscience qu’on mourra tôt ou tard » on se dit que ce sceptique modéré, à la vie hors norme, a su se mettre à la portée de ses lecteurs.

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 12:00

Vous trouverez cette semaine (23ème semaine 2015)

Catégorie histoire locale :

  • Un siècle d’histoire gorronnaise : la rue Jean-Jacques Garnier (résumé-suite)…
  • Les archives de Jean-Jacques Garnier : le contrat social commenté…
  • Gorron « Vers l’an 2000 » : les métiers disparus (fin)
  • Gorron en cartes postale : l’Avenue de Fougères…
  • Classes anciennes : privé/maternelle/1937-1938…

Catégorie échanges :

  • Actes civils publics : changement de support …
  • Notes sur Lesbois : Michel Barrabé…

Catégorie fictions :

  • Le Taillis de la Mort : elle…

Point de vue :

  • Note de lecture : «Le Royaume »…

D’HIER ET D’AUJOURD’HUI

Actualité de la semaine (23ème/2015)...

Le croisement route d’Ernée et route de Fougères (suite) : dans le recensement de 1975, route d’Ernée (n° 5), le local correspondant au garage sur l’ancienne carte postale est occupé par un plombier-chauffagiste (M. Joël Poirier).

Actualité de la semaine (23ème/2015)...
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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:58
Les archives de Jean-Jacques Garnier…
Les archives de Jean-Jacques Garnier…

Sa bibliothèque : Le Contrat Social de Rousseau annoté.

Nous avons déjà vu l’importance de cette bibliothèque et sa diversité. (1 544 volumes, cahiers et manuscrits divers pour 689 titres). S’il s’intéressait particulièrement aux philosophes grecs, comme nous l’avons vu la semaine dernière, les écrits contemporains occupaient aussi une place importante, notamment lorsqu’ils traitaient de l’éducation. Jean-Jacques Garnier lui-même a écrit sur l’éducation (« De l’éducation civile », Paris, 1765) et, dans son action au Collège de France, a montré le grand intérêt qu’il portait pour ce sujet.

L’œuvre de Jean-Jacques Rousseau « Du contrat social ou principes du droit politique », faisait partie de sa bibliothèque et son exemplaire personnel y est largement annoté : « exemplaire enrichi d’un grand nombre de notes manuscrites de M. L’abbé Garnier, continuateur de l’Histoire de France… ». Ces notes y étaient souvent critiques. L’abbé, en général, se méfiait des audaces des « Lumières » par crainte des transformations trop brutales qu’elles pouvaient engendrer. Bien que lui-même ait pu faire preuve de nouveautés et de critiques en matière d’éducation.

On peut relever dans ces notes des remarques comme : « Comment l’auteur (…) peut-il assurer ici… » ; « d’un prétendu contrat… ». « Il n’a pas été besoin à l’homme d’une convention pour le mettre en société qu’aux abeilles, aux fourmis et à tous les animaux sociables… ». Remarques qui illustrent un point de vue souvent opposé à celui de Jean-Jacques Rousseau.

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:46
Classes anciennes…
Classes anciennes…

Privé/maternelle/1937-1938.

4ème rangée

N° 3 : Emilie Lucas, fille de René Lucas (carrier) et d’Emilienne Lucas (débitante), rue du Bignon.

N° : Pierre Leroy, fils de Jean Leroy (mécanicien) et d’Emilienne Leroy (SP), rue de Normandie.

N° 6 : Paul Thuault, fils de Léopold Thuault (mécanicien) et de Clémentine Thuault (modiste), rue de la Mairie.

N° 7 : André Trollet, fils d’Eugène Trollet (charpentier) et de Marie Trollet (employée), rue de la Houssaye.

N° 11 : Thérèse Lefizelier, fille de Charles Lefizelier (boucher) et d’Adélaïde Lefizelier (SP), Grande Rue.

N° 14 : Simone Pousset, fille de Vital Pousset (cultivateur) et de Marguerite Pousset (cultivatrice), Villeneuve.

N° 18 : Maurice Belliard, fils de Maurice Belliard (chaudronnier) et de Lucienne Belliard (SP), rue Jean-Jacques Garnier.

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:42
GORRON EN CARTES POSTALES...
GORRON EN CARTES POSTALES...

D’hier et d’aujourd’hui…

L’immeuble, sur la gauche de la carte postale, masqué en partie par la végétation sur la photo actuelle, correspondait vraisemblablement à une cartonnerie (Constant Gendron).

Le poteau électrique en bois a été remplacé par un poteau en ciment. Un rond point marquant le carrefour de la route de Fougères et de la route d’Ernée a été réalisé.

Le grand immeuble, sur la droite, n’a pas changé (même nombre d’ouvertures). Le garage est remplacé par un magasin d’électroménager (actuellement désaffecté). En 1962, il y avait encore un garage (Gilbert Lelièvre). Une dentiste (Melle Cussot) exerçait aussi, à la même époque, dans l’immeuble.

Nous verrons, la semaine prochaine, que cet immeuble correspondait à la première industrie gorronnaise (tannerie et conservation de viande).

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:38

La rue Jean-Jacques Garnier (résumé).

La seconde partie de la rue Jean-Jacques Garnier actuelle, entre les deux bras de la Colmont, a changé plusieurs fois d’appellation. Sur le cadastre ancien de 1832, elle figure comme la rue d’Ernée. Ensuite, sur les différentes listes de recensement, elle apparaît comme : la rue du Grand Moulin et le quartier du Grand Moulin suivie du Ponceau puis la rue des Pont neufs pour, enfin, prendre le nom de rue Garnier en 1861.

L’activité principale à l’époque est liée au travail de la pierre (maçons, tailleurs de pierre, piqueurs de pierre, carriers…). On y retrouve, jusqu’au premier quart du 20e siècle, des familles qui, de génération en génération, pratiquent ce genre d’activité : Leblanc, Bouillon, Beaudron, Garnier, Douillet…

Un site se distingue dans cette partie de la rue, à proximité du premier pont. Il a vu la présence d’un moulin (au 19e siècle), d’une usine de chaussures (première moitié du 20e siècle), puis d’une usine de petite métallurgie (après la Seconde Guerre mondiale). De nos jours, sur ce site, se trouvent les ateliers municipaux.

C’est à cet endroit qu’une turbine hydraulique a été installée par la famille Gendron (tannerie) qui a fourni de l’électricité à la ville pendant la première moitié du 20e siècle.

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:36
Vers l’an 2 000…

Evolution de l’activité économique

Les métiers disparus par rapport à 1939 (suite)

Contrôleur, receveuse, poseur de tramway, chef de gare : la ligne de tramway desservant Gorron et Landivy a été ouverte en 1901 et fermée en 1947. Le développement de l’automobile, concurrentielle à la vapeur, peut être constaté dans l’apparition de nouveaux métiers comme mécaniciens garagistes, ouvriers réparateurs automobiles…

Pour les mêmes raisons, on peut constater la disparition des garçon d’écurie / charretier / roulier (transporteur de marchandises au moyen de chevaux et de charrettes), carrossier (au sens de fabricant de voitures à cheval)…

Le Cirier : en 1921, Emile Herpin exerçait la profession de cirier, Grande Rue. Il s’est ensuite reconverti en libraire. La fabrique de cierges, d’objets religieux en général a progressivement disparu.

Le carrier / piqueur de pierre… : personne extrayant la pierre des carrières, tailleurs de pierre… Il y avait des carrières de pierre (vers la Pierre-Pichard notamment) au 19e siècle et pendant une bonne partie du 20e siècle à Gorron. Ces carrières ne sont plus en service. Les maçons étaient aussi appelés tailleurs de pierre. Le matériau de construction était essentiellement la pierre qui était taillée manuellement à l’époque.

Le meunier : en 1936, il y avait encore deux meuniers à Gorron : Constant Denoncé, rue du Pré et Henri Durand, rue du Maine. En 1962, il n’y a plus de moulin à grains en service à Gorron.

La laveuse / buandière / blanchisseuse : le lavage du linge a été pendant longtemps un travail pénible, assuré par les femmes, dans les nombreux lavoirs installés le long de la Colmont. Si en 1962 nous voyons encore des laveuses, journalières laveuses, dans le recensement, l’électrification et le développement de l’électroménager, dès les années 1950, ont réduit ce genre d’activité puis l’ont fait disparaître. La machine à laver le linge est devenue un équipement indispensable pour la plupart des familles.

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:34
Archives de la Mayenne.
Archives de la Mayenne.

Changement de support

A partir de l’an IX (1er vendémiaire – 23 septembre 1800), les actes sont sous forme de formulaires à remplir. Ils sont signés par Lefaux (maire).

A partir du quatre vendémiaire an XII, acte de décès de…signé Lefaux, les formulaires disparaissent. On revient à l’écriture classique. Mais le calendrier révolutionnaire est toujours en vigueur. Les différents actes (naissances, décès, mariages) figurent à nouveau sur le même registre.

Le calendrier républicain disparaît à partir de janvier 1806. Le dernier acte est noté : L’an quatorze de la République française, le huit nivôse (29 décembre 1805).

Le 22 fructidor an XIII un senatus-consulte impérial, sur rapport de Laplace, a abrogé le calendrier « français » (républicain) et établi le retour au -calendrier « romain » (grégorien) « à partir du 11 nivôse prochain » (1er janvier 1806). Ainsi prenait fin, après 12 ans, 2 mois et 27 jours, le parcours de ce calendrier instauré par le décret de la Convention du 24 octobre 1793 avec l’ambition de rompre au nom de la raison avec une nomenclature jusque-là fondée sur « la superstition et le fanatisme ». Une campagne active et des mesures autoritaires en avaient assuré le succès en l’an II, en l’an III, puis en l’an VI (1798). Le Directoire en avait rappelé le caractère obligatoire.

(Internet : direction des archives de France)

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:32
Recueil de notes sur Lesbois (1898)…

Michel Barrabé

Claude nous avait déjà signalé que ce Michel Barrabé était le grand-père du Général Barrabé (Michel lui aussi) dont le nom a été donné à l’ancienne place des Quatre Piliers à Gorron.

Le père du général, Arsène Barrabé, propriétaire à Gorron (marié à Joséphine Eléonord Le Retrif) est en effet le fils de Michel Barrabé. Il est né à Lesbois le 30 juin 1792. On ne connaît pas la date du décès de son père (qui ont dit ne savoir ni l’année ni le jour de sa mort). Sa mère Marie-Thérèse Jouanne est décédée le 19 germinal an treize à Lesbois (9 avril 1805).

Jean Lair

Clément Lair, natif de Lesbois (le 3 messidor an III (26/06/1795), est le fils de Jean Lair, cultivateur à Lesbois, décédé le 10 juillet 1820, et de Jeanne Fourmond, décédée le 2 avril 1804.

Ce Jean Lair pourrait être le Jean Lair dit « Branche d’or » cité dans le recueil de notes sur Lesbois.

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Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

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