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Changement de support
A partir de l’an IX (1er vendémiaire – 23 septembre 1800), les actes sont sous forme de formulaires à remplir. Ils sont signés par Lefaux (maire).
A partir du quatre vendémiaire an XII, acte de décès de…signé Lefaux, les formulaires disparaissent. On revient à l’écriture classique. Mais le calendrier révolutionnaire est toujours en vigueur. Les différents actes (naissances, décès, mariages) figurent à nouveau sur le même registre.
Le calendrier républicain disparaît à partir de janvier 1806. Le dernier acte est noté : L’an quatorze de la République française, le huit nivôse (29 décembre 1805).
Le 22 fructidor an XIII un senatus-consulte impérial, sur rapport de Laplace, a abrogé le calendrier « français » (républicain) et établi le retour au -calendrier « romain » (grégorien) « à partir du 11 nivôse prochain » (1er janvier 1806). Ainsi prenait fin, après 12 ans, 2 mois et 27 jours, le parcours de ce calendrier instauré par le décret de la Convention du 24 octobre 1793 avec l’ambition de rompre au nom de la raison avec une nomenclature jusque-là fondée sur « la superstition et le fanatisme ». Une campagne active et des mesures autoritaires en avaient assuré le succès en l’an II, en l’an III, puis en l’an VI (1798). Le Directoire en avait rappelé le caractère obligatoire.
(Internet : direction des archives de France)