Correspondance
1797
Le Directoire est toujours en proie à beaucoup de difficultés. Il durcit notamment sa position par rapport aux catholiques. Un général, Bonaparte, rencontre des succès militaires et prend de plus en plus de pouvoir (il signe notamment des traités sans en référer au Directoire).
Paris le 9 février 1797 (20 pluviôse an V) / La Chaussée le 19 mars 1797 (29 ventôse an V) / Paris le 7 octobre 1797 (16 vendémiaire an VI) – neveu.
Guillaume est à Paris. Il habite dans l’appartement de son oncle, rue et collège des Cholets près le Panthéon français, qui réside sur le domaine de la famille de Mesmes à Bougival (domaine de la Chaussée). Il travaille à l’hôpital militaire du Val de Grâce. Les échanges de lettres portent essentiellement sur des affaires courantes : paiement des abonnements à des gazettes envoyées chez le marquis de Mesmes, blanchissage de vêtements, échanges de livres… L’oncle et le neveu ont l’occasion de se voir assez régulièrement.
Il [le blanchisseur] est allé te chercher la semaine dernière au Val de Grâce où il ne t’a pas trouvé (…) Je t’embrasse mon cher neveu sans pouvoir encore te dire quand j’aurai le plaisir de te voir »
Sur une des lettres de l’abbé, on a exceptionnellement une réponse de Guillaume : « Epoque à laquelle j’aurai le plaisir de vous voir. (…) je me hâte de me conformer à vos désirs. Je serai trop heureux si vous trouvez cette conduite agréable. Je suis avec reconnaissance et respect en attendant le plaisir de vous voir… »