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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:58
Les archives de Jean-Jacques Garnier…
Les archives de Jean-Jacques Garnier…

Sa bibliothèque : Le Contrat Social de Rousseau annoté.

Nous avons déjà vu l’importance de cette bibliothèque et sa diversité. (1 544 volumes, cahiers et manuscrits divers pour 689 titres). S’il s’intéressait particulièrement aux philosophes grecs, comme nous l’avons vu la semaine dernière, les écrits contemporains occupaient aussi une place importante, notamment lorsqu’ils traitaient de l’éducation. Jean-Jacques Garnier lui-même a écrit sur l’éducation (« De l’éducation civile », Paris, 1765) et, dans son action au Collège de France, a montré le grand intérêt qu’il portait pour ce sujet.

L’œuvre de Jean-Jacques Rousseau « Du contrat social ou principes du droit politique », faisait partie de sa bibliothèque et son exemplaire personnel y est largement annoté : « exemplaire enrichi d’un grand nombre de notes manuscrites de M. L’abbé Garnier, continuateur de l’Histoire de France… ». Ces notes y étaient souvent critiques. L’abbé, en général, se méfiait des audaces des « Lumières » par crainte des transformations trop brutales qu’elles pouvaient engendrer. Bien que lui-même ait pu faire preuve de nouveautés et de critiques en matière d’éducation.

On peut relever dans ces notes des remarques comme : « Comment l’auteur (…) peut-il assurer ici… » ; « d’un prétendu contrat… ». « Il n’a pas été besoin à l’homme d’une convention pour le mettre en société qu’aux abeilles, aux fourmis et à tous les animaux sociables… ». Remarques qui illustrent un point de vue souvent opposé à celui de Jean-Jacques Rousseau.

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:46
Classes anciennes…
Classes anciennes…

Privé/maternelle/1937-1938.

4ème rangée

N° 3 : Emilie Lucas, fille de René Lucas (carrier) et d’Emilienne Lucas (débitante), rue du Bignon.

N° : Pierre Leroy, fils de Jean Leroy (mécanicien) et d’Emilienne Leroy (SP), rue de Normandie.

N° 6 : Paul Thuault, fils de Léopold Thuault (mécanicien) et de Clémentine Thuault (modiste), rue de la Mairie.

N° 7 : André Trollet, fils d’Eugène Trollet (charpentier) et de Marie Trollet (employée), rue de la Houssaye.

N° 11 : Thérèse Lefizelier, fille de Charles Lefizelier (boucher) et d’Adélaïde Lefizelier (SP), Grande Rue.

N° 14 : Simone Pousset, fille de Vital Pousset (cultivateur) et de Marguerite Pousset (cultivatrice), Villeneuve.

N° 18 : Maurice Belliard, fils de Maurice Belliard (chaudronnier) et de Lucienne Belliard (SP), rue Jean-Jacques Garnier.

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:42
GORRON EN CARTES POSTALES...
GORRON EN CARTES POSTALES...

D’hier et d’aujourd’hui…

L’immeuble, sur la gauche de la carte postale, masqué en partie par la végétation sur la photo actuelle, correspondait vraisemblablement à une cartonnerie (Constant Gendron).

Le poteau électrique en bois a été remplacé par un poteau en ciment. Un rond point marquant le carrefour de la route de Fougères et de la route d’Ernée a été réalisé.

Le grand immeuble, sur la droite, n’a pas changé (même nombre d’ouvertures). Le garage est remplacé par un magasin d’électroménager (actuellement désaffecté). En 1962, il y avait encore un garage (Gilbert Lelièvre). Une dentiste (Melle Cussot) exerçait aussi, à la même époque, dans l’immeuble.

Nous verrons, la semaine prochaine, que cet immeuble correspondait à la première industrie gorronnaise (tannerie et conservation de viande).

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:38

La rue Jean-Jacques Garnier (résumé).

La seconde partie de la rue Jean-Jacques Garnier actuelle, entre les deux bras de la Colmont, a changé plusieurs fois d’appellation. Sur le cadastre ancien de 1832, elle figure comme la rue d’Ernée. Ensuite, sur les différentes listes de recensement, elle apparaît comme : la rue du Grand Moulin et le quartier du Grand Moulin suivie du Ponceau puis la rue des Pont neufs pour, enfin, prendre le nom de rue Garnier en 1861.

L’activité principale à l’époque est liée au travail de la pierre (maçons, tailleurs de pierre, piqueurs de pierre, carriers…). On y retrouve, jusqu’au premier quart du 20e siècle, des familles qui, de génération en génération, pratiquent ce genre d’activité : Leblanc, Bouillon, Beaudron, Garnier, Douillet…

Un site se distingue dans cette partie de la rue, à proximité du premier pont. Il a vu la présence d’un moulin (au 19e siècle), d’une usine de chaussures (première moitié du 20e siècle), puis d’une usine de petite métallurgie (après la Seconde Guerre mondiale). De nos jours, sur ce site, se trouvent les ateliers municipaux.

C’est à cet endroit qu’une turbine hydraulique a été installée par la famille Gendron (tannerie) qui a fourni de l’électricité à la ville pendant la première moitié du 20e siècle.

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:36
Vers l’an 2 000…

Evolution de l’activité économique

Les métiers disparus par rapport à 1939 (suite)

Contrôleur, receveuse, poseur de tramway, chef de gare : la ligne de tramway desservant Gorron et Landivy a été ouverte en 1901 et fermée en 1947. Le développement de l’automobile, concurrentielle à la vapeur, peut être constaté dans l’apparition de nouveaux métiers comme mécaniciens garagistes, ouvriers réparateurs automobiles…

Pour les mêmes raisons, on peut constater la disparition des garçon d’écurie / charretier / roulier (transporteur de marchandises au moyen de chevaux et de charrettes), carrossier (au sens de fabricant de voitures à cheval)…

Le Cirier : en 1921, Emile Herpin exerçait la profession de cirier, Grande Rue. Il s’est ensuite reconverti en libraire. La fabrique de cierges, d’objets religieux en général a progressivement disparu.

Le carrier / piqueur de pierre… : personne extrayant la pierre des carrières, tailleurs de pierre… Il y avait des carrières de pierre (vers la Pierre-Pichard notamment) au 19e siècle et pendant une bonne partie du 20e siècle à Gorron. Ces carrières ne sont plus en service. Les maçons étaient aussi appelés tailleurs de pierre. Le matériau de construction était essentiellement la pierre qui était taillée manuellement à l’époque.

Le meunier : en 1936, il y avait encore deux meuniers à Gorron : Constant Denoncé, rue du Pré et Henri Durand, rue du Maine. En 1962, il n’y a plus de moulin à grains en service à Gorron.

La laveuse / buandière / blanchisseuse : le lavage du linge a été pendant longtemps un travail pénible, assuré par les femmes, dans les nombreux lavoirs installés le long de la Colmont. Si en 1962 nous voyons encore des laveuses, journalières laveuses, dans le recensement, l’électrification et le développement de l’électroménager, dès les années 1950, ont réduit ce genre d’activité puis l’ont fait disparaître. La machine à laver le linge est devenue un équipement indispensable pour la plupart des familles.

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31 mai 2015 7 31 /05 /mai /2015 12:52
Les archives de Jean-Jacques Garnier…

La biographie familiale : « Vie de Garnier (Jean-Jacques) » … (fin - 2).

- Solitaire et social…

« La majeure partie des grands écrivains de son temps venaient le consulter sur leurs ouvrages tant son jugement et son bon goût étaient connus. »

« Garnier a été simple et varié comme les fleurs qu’il se plaisait à cultiver dans sa retraite. »

- Indépendance et fidélité…

Et, pour conclure, il connaissait bien les philosophes grecs et était « pénétré de leurs maximes [notamment les stoïciens] et digne de les pratiquer. »

Jean-Jacques Garnier a vraisemblablement fait sienne la distinction établie par les stoïciens entre les choses qui dépendent de nous et sur lesquelles nous pouvons agir et les choses qui ne dépendent pas de nous et sur lesquelles nous n'avons aucune influence. Ce qui lui donnait une sagesse, une modération qui n’ôtait en rien les prises de position courageuses.

Neveu (filleul), frère, d’un curé et d’une religieuse, fils d’une mère très pieuse, il est resté fidèle à l’Eglise catholique en refusant de prêter serment à la Constitution civile du clergé. Il a lui-même été tonsuré. Mais ce premier pas dans le statut d’ecclésiastique était plus un moyen pour pouvoir devenir « homme de lettres » que le signe d’une réelle vocation. Son intérêt pour les philosophes grecs, souvent matérialistes, confirme cette indépendance par rapport à la hiérarchie catholique.

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31 mai 2015 7 31 /05 /mai /2015 12:50
Classes anciennes…
Classes anciennes…

Privé/maternelle/1937-1938.

3ème rangée.

N° 3 : René Foisnet, fils de François Foisnet (cultivateur) et de Marie Foisnet (cultivatrice), rue de Normandie.

N° 6 : Jean Chiochetti, fils de Jacques Chiochetti (cimentier) et de Marie Chiochetti (journalière), rue Brochard-Brault.

N° 8 : Paul Boudier, fils de Joseph Boudier (cultivateur) et de Marie-Louise Boudier (cultivatrice), Les Petites Fontaines.

N° 12 : Thérèse Bailleul, fille de Maurice Bailleul (cultivateur) et de Marie-Louise Bailleul (cultivatrice), La Grille.

N° 14 : Germain Fougères, fils de Constant Fougères (cultivateur) et de Madeleine Fougères (cultivatrice), La Chennerie.

N° 15 : Rolande Lair, fille de Maurice Lair (terrassier) et Clémence Lair (piqueuse), rue du Bignon.

N° 16 : Odette Huvé, fille d’Amédée Huvé (journalier) et d’Anna Huvé (couturière), rue de la Fontaine Saint-Martin.

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31 mai 2015 7 31 /05 /mai /2015 12:42
GORRON EN CARTES POSTALES...
GORRON EN CARTES POSTALES...

L’actualité gorronnaise à travers la presse locale qui nous a servi pour la rubrique « D’hier et d’aujourd’hui » s’épuise. Nous utiliserons désormais, le plus souvent, la comparaison des photos d’autrefois avec les photos d’aujourd’hui dans cette rubrique qui annonce l’actualité de la semaine.

La carte postale choisie pour « D’hier et d’aujourd’hui » sera détaillée ici dans cette nouvelle rubrique de la catégorie « Histoire de Gorron ».

Il s’agit cette semaine de l’ « Avenue de Fougères », photo prise du croisement entre la route d’Ernée et la route de Fougères à l’entrée de la rue de Bretagne actuelle.

Vu le modèle de la voiture cette photo a pu être prise dans les années 1930. Les vêtements des deux personnages (homme en costume, femme en jupe demi-longue (à fleurs ?) et soquettes blanches pourraient aussi correspondre à cette époque autour de la Seconde Guerre mondiale.

Dans le recensement de 1936, deux patrons mécaniciens se situaient dans ce secteur : François Gendron et Joseph Naveau. L’un des deux pourrait tenir le garage qui se situe à droite de la photo (avec les publicités Mobiloil, Michelin, Citroën…).

On distingue un poteau électrique en bois à gauche de la photo.

La semaine prochaine nous verrons les différences entre l’ancienne photo et la photo actuelle.

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31 mai 2015 7 31 /05 /mai /2015 11:54

La rue Jean-Jacques Garnier (résumé).

La première partie de la rue Jean-Jacques Garnier, autrefois rue des Palmes, a connu pendant un siècle (1850/1950) de nombreuses activités de commerce et d’artisanat (menuisiers, cordonniers, épiciers, sabotiers, horloger, etc.). Sans compter, bien sûr, les débitants et autres couturières, activités souvent secondaires très fréquentes sur toute la ville.

Nous retiendrons trois lieux pouvant être illustrés grâce à des photos ou sur lesquels existe encore une activité à caractère commercial.

Au n° 1, actuellement occupé par un magasin de chaussures, un ferblantier (Lecomte), recensé parfois place du Général Barrabé, à la fin du 19e et au début du 20e siècle.

Au n° 17, actuellement occupé par une imprimerie (Les Presses du bocage), un local dans lequel se sont succédé, au 20e siècle, un coiffeur, une poissonnerie, une supérette…

Au n° 2, un magasin d’électricité (Renard), installé avant la Seconde Guerre mondiale et présent dans la seconde partie du 20e siècle.

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31 mai 2015 7 31 /05 /mai /2015 11:51
Vers l’an 2 000…

Evolution de l’activité économique

Les métiers disparus par rapport à 1939 (suite)

Le journalier : ouvrier peu qualifié (autrefois essentiellement dans l’agriculture), employé à la journée. On a ensuite parlé de manœuvre (en dehors de l’agriculture). Cette activité était très fréquente jusqu’à la Seconde Guerre mondiale : en 1936, 90 Gorronnais étaient recensés comme journaliers.

Le Bourrelier : fabricant d'articles de cuir (autrefois plus précisément pour le harnachement des chevaux, la fabrication de courroies etc.) ; de la fabrication, le bourrelier est passé, comme beaucoup de petits artisans, à la réparation pour ensuite disparaître. En 1962, au 2, Grande Rue, Eugène Taburet exerçait encore le métier de bourrelier.

Le cordier : à la veille de la Seconde Guerre mondiale, trois cordiers (fabricants de corde) exerçaient à Gorron : Louis Penloup (père), Grand rue ; Louis Penloup (fils), rue Corbeau-Paris ; Vital Pommier, Grande Rue. En 1962, Louis Penloup, cordier, était encore recensé rue Corbeau-Paris.

Le tonnelier : au 19ème siècle, on parlait de boisselier : artisan qui fabriquait les petits objets en bois tels que seaux, boisseaux (mesures), baquets, planches à laver, brouettes. Puis le tonnelier, spécialiste des tonneaux, des futailles, des muids… est apparu sur les listes de recensement à Gorron. Un des derniers tonneliers gorronnais exerçait rue Magenta : Henri Bourdon. Son gendre a fait revivre l’activité dans le cadre d’un musée de la dinanderie et de la tonnellerie, sur les lieux mêmes où exerçait son beau-père.

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Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

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