Evolution de l’activité économique
Les métiers disparus par rapport à 1939 (suite)
Le journalier : ouvrier peu qualifié (autrefois essentiellement dans l’agriculture), employé à la journée. On a ensuite parlé de manœuvre (en dehors de l’agriculture). Cette activité était très fréquente jusqu’à la Seconde Guerre mondiale : en 1936, 90 Gorronnais étaient recensés comme journaliers.
Le Bourrelier : fabricant d'articles de cuir (autrefois plus précisément pour le harnachement des chevaux, la fabrication de courroies etc.) ; de la fabrication, le bourrelier est passé, comme beaucoup de petits artisans, à la réparation pour ensuite disparaître. En 1962, au 2, Grande Rue, Eugène Taburet exerçait encore le métier de bourrelier.
Le cordier : à la veille de la Seconde Guerre mondiale, trois cordiers (fabricants de corde) exerçaient à Gorron : Louis Penloup (père), Grand rue ; Louis Penloup (fils), rue Corbeau-Paris ; Vital Pommier, Grande Rue. En 1962, Louis Penloup, cordier, était encore recensé rue Corbeau-Paris.
Le tonnelier : au 19ème siècle, on parlait de boisselier : artisan qui fabriquait les petits objets en bois tels que seaux, boisseaux (mesures), baquets, planches à laver, brouettes. Puis le tonnelier, spécialiste des tonneaux, des futailles, des muids… est apparu sur les listes de recensement à Gorron. Un des derniers tonneliers gorronnais exerçait rue Magenta : Henri Bourdon. Son gendre a fait revivre l’activité dans le cadre d’un musée de la dinanderie et de la tonnellerie, sur les lieux mêmes où exerçait son beau-père.