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Les hôtels du Champ de Foire (l’article annoncé la semaine dernière n’a pas été édité, par erreur).
A partir des suggestions de Claude, nous allons nous intéresser aux deux immeubles, pendant un temps des hôtels, présents sur le Champ de Foire (voir carte postale).
Selon Claude, l’immeuble, à gauche de la carte postale (l’hôtel du Champ de foire) a été « Construit probablement vers 1853 par Arsène Bougrain-Dubourg (prêtre). Il est le vendeur le 9/12/1861 à François Courteille (mégissier puis aubergiste) pour 9150F, qui est déjà présent en 1856 avec sa femme Marie Poirier. L'hôtel est revendu par Ernest Courteille le fils et Maria Guiard petite-fille de François Courteille le 28/06/1889 à Jean Baptiste Charlot (cafetier, maitre d'hôtel, ouvrier mécanicien) pour 6980F. »
Nous allons suivre ces différents personnages dans les listes de recensement.
François Courteille, mégissier, et Marie Poirier, débitante sont bien recensés en 1856, rue d’Ambrières, juste après la gendarmerie, ce qui correspond effectivement à l’hôtel du Champ de Foire.
En 1846, la rue d’Ambrières n’existait pas dans les listes de recensement. Elle apparaît en 1851, année de la création du comice agricole à Gorron et vraisemblablement de l’ouverture du Champ de Foire.
Ils habitaient en 1846 et 1851 rue des Palmes (rue Jean-Jacques Garnier).
En 1846, François était cafetier et Marie, sans profession. En 1851, lui était mégissier[1], elle, vraisemblablement débitante.
A suivre….
Illustration : au 20ème siècle, un des deux hôtels a été remplacé par l’entreprise Dollé.
[1] Artisan qui fait tomber la laine de dessus la peau des brebis et moutons et qui passe les peaux à poil avec de l'alun (site internet : « les métiers de nos ancêtres »).