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27 décembre 2015 7 27 /12 /décembre /2015 11:33

Rue de Bretagne (en remontant vers le centre ville)

GORRON (Mayenne) – Avenue du Pont d’Erée Photo Bouquet

Comme il arrive parfois, la légende des cartes postales anciennes laisse à désirer. Il s’agit bien sûr, ici, du Pont d’Hercé et non d’Erée. Quant à l’avenue (Grande voie urbaine souvent bordée d’arbres), le terme est un peu exagéré.

Sur la gauche, à l’angle du boulevard Ledauphin-Blinière, nous voyons une pompe à essence. Sur la façade du bâtiment, derrière la pompe, les publicités (Mobiloil, filiale d’une importante compagnie pétrolière américaine ; Castrol, lubrifiants pour moteurs), l’indication partielle « es MARQUES », signalent la présence d’un garage.

Nous avons déjà fait état, plusieurs fois, de ce garage créé par une famille gorronnaise (Gayet) qui s’est beaucoup investie dans le début de l’automobile à Gorron (en parallèle avec l’activité première de la famille : la pâtisserie).

Gorron en cartes postales…
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27 décembre 2015 7 27 /12 /décembre /2015 11:30
Un siècle d’histoire…

Rue de Brecé / Rue du Maine

Nous avons déjà vu les propriétaires des moulins et de la ferme du Pré dans les rubriques : fermes et hameaux au 19e siècle et les immeubles gorronnais au 19e siècle. Nous allons nous intéresser à l’évolution des métiers représentés dans ce quartier et suivre les familles résidentes en nous arrêtant aux recensements de la population tous les dix ans. En sachant que la dénomination des rues peut varier d’un recensement à l’autre ce qui rend les comparaisons difficiles.

1856

Les rues

Rue du Guéguiard avec le Pré, rue de Mayenne et rue de Brecé (correspondant vraisemblablement au quartier du moulin Perret et rue de Brecé de 1846).

Métiers

66 métiers recensés contre 59 en 1846. Les nouveaux métiers par rapport à 1846 : cantonnier, meunier, couturières, porteur de lettres, aubergiste, blanchisseuse, débitant, boulanger, marchand de laine, perruquier, armurier, boucher, tanneur, voiturier,

Familles déjà présentes en 1846

Rouillard, Bougrain, Lebossé, Penloup, Leroy, Lecourt, Renard, Landais, Meslin, Loison, Vaugeois, Launay, Buchard, Dreux, Cousin, Bouillon, Meslin, Beaugé, Chantepie.

L’augmentation du nombre de métiers recensés peut correspondre à une augmentation des résidences, notamment dans la rue de Brecé (correspondant à la rue du Maine actuelle).

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27 décembre 2015 7 27 /12 /décembre /2015 11:27
Vers l’an 2000…

Autres associations

L’Union des commerçants, artisans et industriels

Le discours prononcé par M. Béchet, président de l’association pendant 23 ans (1965/1988), lors de la fin de son mandat peut donner une idée du dynamisme de l’association, créée en 1961. Elle a permis la mise en place d’animations récurrentes et l’organisation d’événements festifs qui ont marqué la vie gorronnaise.

On peut noter : les semaines commerciales, le grand prix cycliste de la ville, la braderie, les bals, mais aussi : fête des fleurs (1969), spectacle (Nicoletta en 1975), exposition des artisans d’art (1979), baptême de l’air, course de lévriers…

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20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 11:10
Archives de Jean-Jacques Garnier…

Correspondance

A la Chaussée, 24 août 1800 (7 fructidor an VIII) – neveu.

Guillaume est passé de Suisse en Allemagne. René-François est revenu à Hercé où il a repris son office. Il habite au château du Bailleul (propriété de la dernière châtelaine de Gorron, Françoise du Bailleul). La Chouannerie semble terminée même si des troubles sporadiques persistent.

« La paix paraît rétablie dans le canton (…) quelques scélérats qui continuent à assassiner par les grands chemins. »

La succession de Marie-Magdeleine (notamment le partage des terres) se déroule sans heurt.

« On attendra pour le partage des terres que ton frère et toi soyez de retour au pays et il y a lieu de présumer que tout se terminera en paix ainsi que je l’avais formellement exigé dans l’acte de ma renonciation ».

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20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 11:07
Gorron en cartes postales…
Gorron en cartes postales…

Rue de Bretagne

A la suite du magasin de Nouveautés vu la semaine dernière, on distingue une boutique qui semble correspondre à une boulangerie si l’on en croit les vêtements de travail (le tablier blanc) des deux hommes (dont l’un a les bras croisés) présents sur le trottoir.

L’immeuble, situé au n° 24 de la rue de Bretagne actuelle a été surélevé par rapport à la carte postale. Il est occupé par un magasin de vêtements (Saperlipopette).

Lors de l’installation de ce magasin, les travaux entrepris ont permis de voir qu’il y avait bien, à cet endroit, une boulangerie.[1]

En 1906 et 1921, ce sont Jean Collet et sa femme Aurélie qui tenaient la boulangerie. En 1936, ce sont Henri Letournier (boulanger), son épouse et son beau-fils Jean Collet qui semblent recensés à cet endroit.

En 1962, Raymond Letournier (boulanger) et sa femme Thérèse Meslay/Letournier sont recensés au 24, rue de Bretagne.

[1] Un petit clin d’œil à Claude qui a bien connu cette boulangerie.

Gorron en cartes postales…
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20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 11:05
Un siècle d’histoire…

Rue de Brecé / Rue du Maine

Après avoir exploré le quartier de la Pierre-Pichard avec la rue Jean-Jacques Garnier, la Butte Saint-Laurent, la Pierre-Pichard, la Grange et la gare, nous nous intéresserons maintenant au quartier du Pré. Alors que la rue du Maine n’était pas ouverte en 1832, en 1846, sur les listes de recensement, nous trouvons : Le Guéguiard, Le Pré, le Quartier du Moulin Péret et la rue de Brecé (vraisemblablement l’actuelle rue du Maine)

Le Guéguiard correspond au moulin du Gué-Guyard dont l’immeuble, « Le Moulin » est toujours présent dans le bas de la rue du Pré. Le Pré correspond au moulin et à la ferme du Pré dont nous avons déjà parlé. Le Quartier du moulin Péret correspond à l’ancien moulin Durand situé actuellement rue du Maine.

Dans ce quartier, en dehors des trois moulins et de la ferme, les professions recensées, ne correspondent pas à des boutiques ou des ateliers repérables sur les cartes postales anciennes.

En 1846 :

Le Guéguiard : fileuses (5), journaliers (3), menuisiers (2), domestique, charpentiers.

Quartier du Pré : marchands (2), journalier, charpentier, laboureur, domestiques (4)

Quartier du Moulin Perret : piqueur de pierre, journalier, charpentiers (2), châtreur, fileuses (3), maçon.

Rue de Brecé : journalier, charpentiers (7), domestique, fileuses (11), maçons (2), tisserand, terrassier (3), charron, menuisier, cordonnier.

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20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 11:03
Vers l’an 2000…

Autres associations

La musique (suite)

En 1977, l’Association Départementale pour le Développement de la Musique propose à Gorron : deux séances de présentation d’instruments dans chacune des classes maternelles et primaires ; un concert éducatif pour les scolaires ; un concert du soir pour les adultes.

En 1982, création de la Lyre Gorronnaise. Le but de l’association est l’enseignement et le développement de la musique sous toutes ses formes dans le canton de Gorron. Son activité couvre trois domaines : l’école de musique (élèves de 7 à 14 ans) ; l’école de musique instrumentale qui débute en 1985 ; la chorale (adultes) et le cours de solfège pour adultes. En 1997, la CCBM emploie une « dumiste » qui intervient dans 36 classes du secteur. Des conventions sont passées entre l’école de musique de la CCBM et la Lyre Gorronnaise.

Grâce à cette dynamique, des spectacles musicaux seront régulièrement organisés à Gorron. Par exemple une fête de la musique a été créée en 1989

Illustration : construction d’une école de musique en 2015

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13 décembre 2015 7 13 /12 /décembre /2015 11:45
Archives de Jean-Jacques Garnier…

Correspondance

1800

Bonaparte tente de régler le problème de la chouannerie. Les opérations militaires ont repris. Le Premier Consul durcit son pouvoir et engage une réorganisation de la France.

A la Chaussée, 25 pluviôse année 8 (14 février 1800) - neveu

Jean-Jacques Garnier apprend à son neveu le décès de sa tante Marie-Magdelaine. Le rôle de la sœur aînée de Jean-Jacques par rapport aux enfants de son frère Guillaume est confirmé après la mort de celui-ci.

« Je ne m’attendais pas mon cher neveu à avoir de si mauvaises nouvelles à t’apprendre. Ma sœur qui t’a tenu lieu de mère et qui nous aimait tous si tendrement est décédée à ce que me mande mon frère. »

Il annonce qu’il renonce à sa succession malgré sa situation personnelle peu brillante. Il risque en effet de perdre la créance de 20 000 livres qu’il avait auprès de M. Nyon (libraire) qui est décédé et dont la maison est en quasi faillite.

« J’y renonce en faveur de vous tous quoique ce soit de ma part un véritable sacrifice dans la position où vient de me réduire la fortune. Nyon mon libraire et mon ami vient de mourir. J’avais pour lui une créance de vingt mille livres en numéraire sans compter un an ou deux d’arriérages. »

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13 décembre 2015 7 13 /12 /décembre /2015 11:42
Gorron en cartes postales…
Gorron en cartes postales…

Rue de Bretagne

Toujours du côté droit de la rue dans le sens centre ville / Pont d’Hercé (numéros pairs).

Nous voyons un magasin de « Nouveautés ». En 1921, ce magasin est tenu par Gaston Lesault (marchand de tissus) et sa femme, Juliette Lesault. Nous retrouvons le couple Lesault en 1936. En 1962, ce sont Claude Lesault (le fils) et sa femme Hélène Gaugain/Lesault qui tiennent le magasin, 22 rue de Bretagne. En 1975 ils sont encore recensés comme « commerçants confection ».

Sur la photo récente, le rez-de-chaussée est occupé par deux boutiques : l’une de lingerie, l’autre de chaussures. Depuis peu, une boutique de vêtement a remplacé celle de chaussures et est réunie à celle de lingerie.

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13 décembre 2015 7 13 /12 /décembre /2015 11:37
Un siècle d’histoire…
Un siècle d’histoire…

Le tramway / la Gare

Les bâtiments de la gare (avec le café) peuvent être recensés : rue du Maine ou route de Brecé,

En 1906, le chef de gare (Firmin Talva et sa femme Françoise) est recensé rue du Maine ainsi qu’un employé du tramway Louis Belliard et sa femme Césarine Renard (qui pourrait tenir le débit de boisson).

En 1921, c’est Casimir Bontemps (et sa femme Berthe Bontemps, receveuse) qui est chef de gare, route de Brecé. Césarine Belliard est débitante (veuve de Louis Belliard).

En 1936, Victor Moisson est employé CFDM (Compagnie des chemins de fers de la Mayenne), ainsi que sa femme Alphonsine Moisson. Louis Belliard (fils, mécanicien chez Dollé) est recensé rue du Maine ainsi que sa femme débitante, Denise Belliard (il semblerait que le débit de boisson soit, cette fois, situé 39, rue du Maine).[1]

La ligne de chemin de fer sera supprimée en août 1947.

[1] Claude va pouvoir nous renseigner là-dessus….

Un siècle d’histoire…
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Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

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