Aucun événement notoire tant au niveau du Royaume que de la paroisse de Gorron. La guerre de succession d’Espagne continue avec ses aléas (victoires, défaites successives).
Actes paroissiaux
Janvier : naissances : 7 ; décès : 6.
Février : naissances : 4 ; décès 5.
Mars : décès : 5 ; naissances : 5.
Avril : naissances : 2 ; décès : 7 ; mariage : 1.
Mai : décès : 6 ; mariage : 1 ; naissances : 1.
Juin : décès : 4 ; mariage : 1 ; naissances : 3.
Familles suivies
Renée Largerie a son quatrième enfant : Louise, née le 12/01/1706. Après avoir perdu son mari le 10/12/1705, son fils Pierre le 15/02/1706 et son fils Joseph le 02/03/1706.
Rappel : nous recherchons les liens de parenté éventuels entre Marie Fournier et Florence Trois, veuve Fournier, présentes sur les listes de recensement en 1906, rue de Bretagne.
Joseph Babin, garçon meunier, originaire de Laval, s’est marié avec Marie Fournier, originaire de Brecé, fille de Jean François Fournier et de Florence Trois, journalière, le 2 septembre 1900 à Gorron.
Florence Trois est donc la mère de Marie Fournier. Son mari Jean est originaire de Carelles. Elle-même est originaire de Saint-Denis-de-Gastines.
La lignée des Fournier à Gorron remonte donc au mariage de Jean Fournier et Marie Trois qui a eu lieu à Saint-Denis-de Gastines le 4 octobre 1879.
Nous allons maintenant remonter cette lignée vers le 20e siècle.
1911
Florence Trois (veuve Fournier), journalière, ses fils Jean, cordonnier chez Leloup, Joseph, coupeur en chaussures chez Fauchard.
Apparemment, la famille Babin Fournier n’habite plus rue de Bretagne.
Le 18e siècle a vu l’évolution de la matrone sans formation particulière ( si ce n’est une pratique rudimentaire sur le tas) à la sage-femme instruite dans les facultés suivant les cours des chirurgiens accoucheurs.
Au-delà de l’accouchement lui-même, la sage-femme devait être reconnue par le curé pour ondoyer le bébé en cas de « péril de mort ». Sa bonne réputation au niveau de l’église paraissait plus importante que ses compétences en matière d’obstétrique.
A Gorron, nous avons, pour l’instant, pu relever trois sages-femmes au 18e siècle dont nous ne connaissons pas le niveau de formation.
Nous ne trouvons pas la trace des deux premières, pour l’instant, à Gorron. Par contre Marguerite Cornu pourrait être la femme de Sébastien Lhuissier (mariés à Gorron le 08/02/1695).
Naissance : Jeanne Gobbé, fille de Julien Gobbé, notaire royal et de Madelaine Chaussin. 04/09/1705.
Décès : Jean Feuillet, âgé de 40 ans. 10/12/1705.
Démographie
52 naissances ; 47 décès ; 9 mariages. Population toujours en évolution positive même si l’écart est plus réduit. La dysenterie évoquée par Mathieu Leboullenger dans ses annales semble se concrétiser avec les décès en hausse (octobre : 4 ; novembre : 8 ; décembre : 8). Nous verrons si cette tendance se confirme début 1706. Mais quand il évoque la mort de la « plus grande partie des habitants » cela paraît excessif. Les naissances s’étalent sur toute l’année avec des pics en avril (6), juin (7) et août (9).
De la passerelle enjambant un des deux bras de la Colmont, nous voyons l’arrière de la butte Saint-Laurent, l’aménagement actuel de l’ancien plan d’eau comblé (la promenade Saint Laurent) et l’arrivée de la rue du plan d’eau (la Ligne dont nous avons parlé la semaine dernière).
Cet angle de vue correspond aux cartes postales anciennes sur lesquelles nous voyons l’arrière de l’ancien hospice (remplacé actuellement par les constructions nouvelles de l’EPHAD), le manoir de la Renardière, l’école communale de filles. Le second bras de la Colmont (voir photo ci-contre) longe le bas de la ville.
Avant de poursuivre avec une nouvelle famille, Claude, toujours aussi vigilant nous a apporté des informations complémentaires sur la famille Monnier/Poirier : « Auguste Poirier (menuisier) est bien présent à Gorron au recensement de 1896 en bas de la page 38, il est veuf de sa première femme, Valentine Allainqui est décédée à Gorron le 16/10/1895, ils se sont mariés le 27/07/1894 à Fougerolles du plessis, Auguste habitait déjà Gorron à ce moment-là. »
Famille Fournier
En 1906, deux patronymes Fournier sont présents, rue de Bretagne.
Marie Fournier, épouse de Joseph Babin (employé Moreau, vraisemblablement marchand de grain) et leurs enfants : Joseph (né en 1901), Victor (né en 1904).
Florence Trois, veuve Fournier, et ses enfants : Jean Fournier (né en 1883 à Brecé), cordonnier chez Fauchard, Berthe Fournier (née en 1890 à Brecé), ouvrière, employée Roger (vraisemblablement épicière), Joseph Fournier (né en 1896 à Gorron).
Nous verrons s’il y a un lien de parenté entre ces Fournier en remontant les deux lignées.
Rappel : nous suivons la lignée d’Ernest Romagné et de Marie Millet
1906
Ernest Romagné, patron cordonnier, rue Magenta, Marie Millet, couturière, et leurs enfants Marie (née en 1886), couturière avec sa mère et Ernest Romagné (né en 1893).
1911
Ernest Romagné, patron cordonnier, rue Magenta, Marie Millet, couturière, et la mère de Marie : Eugénie Millet.
1921
Ernest Romagné, patron cordonnier. Rue Magenta.
Ernest Romagné (fils), patron cordonnier, et sa femme Marguerite, mercière. Rue Magenta.
1936
Ernest Romagné, mercier bonnetier, sa femme, Marguerite et leur fils Rémi (né en 1924). Rue Magenta.
Illustration : la première boutique, à droite, est vraisemblablement celle des Romagné.
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