Le bas de la rue du Pré, ancienne rue de Mayenne qui permettait de rejoindre Brecé, correspondait au quartier du Gué Guyard. A cet endroit, on pouvait traverser le bras de la Colmont sur lequel se trouvaient les moulins. On peut y voir l’arrière du moulin du Pré (ou moulin neuf) dont nous avons déjà parlé, la ferme du Pré ancien fief de la seigneurie de Gorron (propriété de la famille du Bailleul d’Hercé) et le moulin du Gué Guyard dont il ne reste que quelques structures.
Le lieu-dit « la Mégrinais » se prolonge par un chemin de terre qui nous permettra de rejoindre le menhir dont nous parlerons la semaine prochaine.
François Milard/Vitaline Lepoureau : Louis Milard/Germaine Milard.
Famille Renard
Jean-Baptiste Renard et Michelle Liger se sont mariés le 23/04/1846 à Gorron. Les parents Renard sont Jean Renard, boucher à Gorron et Adélaïde Oger.
Modeste Renard est née le 10/07/1853 à Brécé. Elle s’est mariée le 31/05/1874 à Brecé avec Pierre Mercier. Ses parents sont Michel Renard et Marie Vaugeois, cultivateurs à Brecé.
Les deux patronymes Renard (en 1906 et en 1936) n’ont pas de lien familial direct.
Nous partons du mariage d’Isidore Picot et de Joséphine Lory le 13/06/1881 à Gorron.
Isidore Picot, cordonnier (né le 17/02/1854 à Gorron), est le fils de Guillaume Picot, cantonnier, et de Marie Lambert (décédée le 31/10/1875), mariés le 23/05/1853 à Gorron.
Guillaume Picot est originaire de la Manche. Marie Lambert, bouchère, est née à Gorron le 20/09/1829, fille de Louis Lambert et de Marie Liger, bouchers.
Nous suivrons donc la lignée des Lambert.
Joséphine (née le 19/04/1854 à Gorron) est la fille de Joseph Lory, boulanger, et de Reine Lochu, marchande, mariés le 09/08/1852 à Brecé.
Joseph Lory (né le 11/01/1826) est originaire de Gorron est le fils de Joseph Lory et de Jeanne Legros.
Nous suivrons la lignée des Lory.
Illustration : la boutique Picot/Lory (point rouge).
Mariage : Pierre Quinton (fils de Pierre Quinton et Mathurine Marsoliers) et Marie Courteille (fille de Jean Courteille et Marguerite Vannier). 29/01/1728.
Naissance : Marthe Lemonnier, fille de Jean Lemonnier, sieur de L’Espine et de Jeanne Meslin. 01/02/1728.
Naissance : Marie Jouye, fille de Jean Jouye et de Marie Manceau. 03/02/1728.
Naissance : Geneviève Garnier, fille de Guillaume Garnier et de Marie Magdeleine Galesne. 04/03/1728.
Naissance : Julien Béchet, fils de Julien Béchet et de Jeanne Gérault. 07/03/1728.
Naissance : Robert Rouillard, fils d’Etienne Rouillard et d’Anne Jarry. 05/04/1728.
Naissance : Jeanne Auger, fille de Jean Auger et d’Ambroise Lesaulnier. 13/05/1728.
Naissance : Perrine Lecourt, fille de Jean Lecourt et de Perrine Courteille. 21/05/1728.
Mariage : Guillaume Lebaron (fils de Guillaume Lebaron et Marguerite Grosset) et Perrine Manceau (fille de François Manceau de Mathurine Landelle). 05/06/1728.
Naissance : Jeanne Lhuissier, fille de Michel Lhuissier et de Marguerite Garnier. 06/06/1728.
De la lampe à huile, en passant par la chandelle, à la bougie, le métier de cirier avait un rôle très important dans l’éclairage des intérieurs avant l’apparition de l’électricité. Le principe de cet éclairage consistait en une matière grasse dans laquelle on fondait une mèche qui brûlait lentement. Au début c’est le suif animal qui était utilisé avec l’inconvénient de l’odeur et du fait qu’il coulait rapidement à la chaleur. Il est remplacé progressivement par la cire (cire d’abeille notamment), de qualité plus ou moins supérieure en fonction du lieu d’utilisation (églises, châteaux…)
On trouve des ciriers tout au long des 18e et 19e siècles à Gorron.
Au 18e siècle : François Fleury, marchand cirier. Il s’agit vraisemblablement de François Fleury (fils de Bonaventure Fleury et de de Françoise Hellot), marié le 07/02/1735 à Bertranne Lecourt (fille de François Lecourt et de Renée Pannard).
Renée Largerie (épouse de Gaspard Boulard) a son 5ème enfant, (dont 3 sont décédés), Marie Anne, 19 août 1708.
Métiers
Michel Péan (épouse : Magdeleine G.), mercier.
Jean Manceau (épouse : Julienne Landelle), couturier.
Blaise Pourepier (Marie Poidevin) : menuisier.
Démographie
55 décès pour 42 naissances. La population diminue. Les décès s’étalent toute l’année avec une fréquence plus forte pendant l’hiver (10 en décembre). A noter un pic de mariages en février (6). Depuis 1706, la tendance s’amorce à la baisse.
Dans la rue du Maine, au niveau de l’ancien moulin Perret (moulin Durand), une ruelle permet de rejoindre la rue du Pré. Cette ruelle, même si la plaque de rue a disparu, s’est appelée rue du Pissot. Sur le cadastre ancien, cet endroit s’appelait quartier du Pissot. L’origine de ce nom est liée aux frères Le Héricé (René et Ambroise, surnommés le Balafré et le Pissot) qui détruisirent le couvent de la Pierre-Pichard et les moulins le long de la Colmont, à la tête d’une troupe d’Huguenots (religion réformée) de Domfront pendant les guerres de religions au 17e siècle.
Rappel : nous sommes partis du mariage Basile Pottier/Augustine Morin.
En 1911 et en 1921, nous ne retrouvons pas cette lignée rue de Bretagne et elle est absente à Gorron en 1936. La famille Pottier/Gendron présente en 1962 ne semble pas avoir de rapport avec cette lignée.
En conclusion
La famille Pottier que nous avons suivie est présente depuis au moins 1872 (avec Basile Pottier et Marie Pottier) jusqu’au moins en 1906 (avec Basile Pottier et Augustine Morin). Soit au moins 34 ans rue de Bretagne.
Ainsi se termine les recherches concernant la rue de Bretagne. Nous nous intéresserons désormais à la rue des Sarrazins.
En 1846,nous trouvons les patronymes suivants : Victor Lochu/Joséphine Framcoise (veuve Léon), Mathrin Corbeau, Victor Debon/Florence Gilard, Pierre Oger/Adélaïde Fôret, Guillaume Berson/Thérèse Desmoulins, Françoise Gourdelier veuve Angot, Perrine Laurent veuve Garnier, Jean-Baptiste Renard/Michelle Liger, Louis Péan/Céleste Ruault, Pierre Chantel/Echerbeau, Louis Chaumont, Jérôme Martineau/Clothilde Dubois, François Roussel/Antoinette Richard, Adélaïde Monterien, Julien Léon/Jeanne Deniau, René Brault/ Arcène Berson, Constant Charme, Pierre Bertrain/Renée Lesage.
En 1962, on retrouve un René Morin, né en 1924 à Gorron, entrepreneur de travaux publics, recensé avec sa femme, Paulette Louveau et ses enfants Jean et Stéphane, rue Corbeau-Paris qui emploie, notamment un chauffeur poids lourds, Victor Lévêque.
Conclusion
Julien Meslin/Perrine Forêt (mariage : 30/04/1778) ; Jean Morin (militaire)/Julienne Meslin (mariage : 23/04/1810), le Bignon ; Marie Jean Morin (menuisier)/Adélaïde Briman (mariage : 30/06/1862) ; Vital Morin (maréchal-Ferrant)/Constance Lebulenger (mariage : 26/11/1896), rue du Pré ; Gabriel Morin (chauffeur)/Marceline Dutertre, rue Jean-Jacque Garnier ; René Morin (transports, travaux publics)/Paulette Louveau, rue Corbeau-Paris.
Cette lignée est la plus longue retrouvée pour l’instant dont la présence a Gorron été interrompue pendant quelques temps par un passage à Lesbois.
Claude nous donne les informations suivantes : Jean Gabriel François Morin est né à Lesbois le 15/10/1900, il a épousé Marceline Duterte, il est chauffeur chez Bordelet en 1926-1931-1936, il a pris la suitede son patron et est décédé le 25/05/1952.
Illustration : la présence de Morin sur la listes de commerçants artisans à Gorron en 1939 comme camionneur, transports par cars…
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