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25 septembre 2016 7 25 /09 /septembre /2016 12:18
Le moulin Perret
Le moulin Perret

Famille Durand/Arnoult

Jacqueline AVRIL, née Durand, a contacté une première fois le blog pour rectifier et apporter des informations à propos d’un Gorronnais mort pendant la Première Guerre mondiale. Il s’agissait de Marcel ARNOULT né le 19 juin 1893 à Gorron rue du pré au moulin Gué-Guiard, décédé le 20 août 1914 à Chicourt.

Nous partirons des parents de Marcel, Théophile Arnoult et Angèle Hodbert, mariés à Gorron le 14/02/1886. L’un est originaire de Vautorte, l’autre de Colombiers du Plessis. Quand ils se marient, Théophile est garçon mercier. Ses parents sont cabaretiers à Gorron.

A la naissance de Marcel, le couple Arnoult/Hodbert habite rue du Pré. Théophile Arnoult est meunier au moulin du Gué Guyard. Ils auront neuf enfants dont deux, au moins, Germaine et René hériteront d’un moulin. Le premier le moulin de la Gauberdière en Colombiers du Plessis. La seconde le moulin Perret, rue du Maine à Gorron.

Nous avons plusieurs fois, sur le blog, parlé des moulins sur le bras de la Colmont passant dans la ville de Gorron. Nous allons nous intéresser au moulin Perret dans lequel Germaine Arnoult s’est installée avec son mari, Henri Durand, en 1919, année de son mariage.

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25 septembre 2016 7 25 /09 /septembre /2016 12:15
La Pierre Tournante…

Explications

C’est donc d’une manière détendue que la conversation s’amorça entre les trois hommes. Chacun revint sur la complexité de l’âme humaine. Sur le calvaire que pouvaient subir certaines femmes dans les milieux frustres et peu cultivés. A ce moment, Simonin ne put s’empêcher de revenir sur ses soupçons.

La gêne s’installa brusquement. Décidément ce freluquet était incorrigible pensa Hyppolite. Quant à Gaspard, il rougissait et s’agitait. Le maire leur expliqua calmement qu’il ne leur voulait aucun mal, d’autant moins que l’affaire était close. Mais il voulait comprendre. Il y mit toute la persuasion possible. Ses deux interlocuteurs se détendirent un peu. Ils avaient compris que, de toute façon, ils ne s’en sortiraient pas sans explications.

C’est Gaspard Rouillard qui, le premier, entra dans les confidences. Quand le corps de la jeune femme et de son enfant avaient été découverts dans le ruisseau, près de la Pierre, il s’était dit qu’on pouvait le soupçonner. Il revint alors sur son histoire avec la jeune fille dans la grange. Il fut très surpris de voir que Simonin n’était pas au courant de l’affaire. Il était persuadé que son beau-père, l’ancien maire, lui avait tout raconté. Il rougit violemment. Mais il était trop tard pour reculer. Il se tourna alors vers Hyppolite et lui avoua qu’il l’avait cru coupable quand il lui avait demandé de rédiger un rapport de suicide. Mais que cela l’avait soulagé.

Hyppolite, beaucoup plus calme, le visage blême, leva les yeux au ciel. Décidément ce Rouillard était bien épais, de corps et d’esprit. Il lui était maintenant difficile de ne pas parler de sa propre affaire. Il se tourna vers Simonin. Il fut un peu surpris de ne voir aucun triomphalisme sur son visage. Il reconnut avoir dicté une partie du rapport au gendarme, persuadé, lui aussi, mais à l’inverse, que le maréchal des logis était coupable. Ne souhaitant pas voir évoquer sa propre affaire avec la petite-fille de l’ancien maire, il préféra s’en tenir à la thèse du suicide. A ce moment, il sentit que Simonin devenait plus attentif.

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25 septembre 2016 7 25 /09 /septembre /2016 12:10
Point de vue…
Point de vue…

Aménagement du plan d’eau

Quand le plan d’eau a été créé, il est étonnant qu’on n’ait pas prévu les problèmes d’envasement qui risquaient d’arriver à plus ou moins long terme. La décision de l’assécher semble donc raisonnable.

Dans Gorron infos de septembre 2016, il est question de la partie située près de l’EHPAD qui va être recouverte en bicouche. Ne sachant pas ce que cela signifie, j’espère qu’il est question du bras d’eau qui ne débouche sur rien (voir photo ci-dessous).

Après avoir été un étang, cet endroit a toujours été marécageux. Il va être difficile d’éviter le retour de ces marécages en période de pluie. Des poches d’eau stagnante seraient inesthétiques. D’autant plus que l’aménagement est plutôt réussi.

Quant à la vache, elle attire, semble-t-il, pas mal de photographes. Dans ce sens, c’est une réussite. Ensuite, les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Ils s’apprécient… ou pas…

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18 septembre 2016 7 18 /09 /septembre /2016 12:47

Vous trouverez cette semaine (30ème semaine 2016)

Catégorie histoire locale :

  • Le canton de Gorron sous la Révolution : Lévaré…
  • Gorron en cartes postales : Grande Rue (suite)…
  • Un siècle d’histoire gorronnaise : rue de la Mairie – famille Brault / Thuault…
  • La population gorronnaise : la famille Dreux / Bouillon…
  • Histoire du canton : Brecé (suite)…

Catégorie échanges :

  • Document Garnier : le tenement du Pontceau (suite)…
  • Contacts : famille Boulanger (suite)…

Catégorie fictions :

  • La Pierre Tournante : soulagement...

Catégorie point de vue :

  • Note de lecture : « Exercices spirituels et philosophie antique » (Pierre Hadot)

D’HIER ET D’AUJOURD’HUI

Actualité de la semaine (30ème/2016)...

Au carrefour des Rosiers (rue de la Mairie : Grand Rue / place de la Houssaye), un pâté de maisons a de nos jours disparu (notamment la boucherie un moment Fanneau puis Ménager dont nous avons parlé dans la rubrique « contacts » la semaine dernière).

Actualité de la semaine (30ème/2016)...
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18 septembre 2016 7 18 /09 /septembre /2016 12:44
Le canton de Gorron sous la Révolution…

Lévaré

Le cahier de doléances de la paroisse insiste sur la suppression d’impôts et taxes seigneuriales (notamment au boisseau de Pontmain). Il réclame le vote par tête aux Etats Généraux. Apparemment, la municipalité qui sera mise en place est assez radicale. La municipalité sectaire dénonce non seulement les prêtres et soeurs d’école insermentés de Lévaré mais aussi des communes environnantes.

L’Eglise a connu quelques déboires pendant la période révolutionnaire.

Jean-François Provost, curé depuis 1776, est dénoncé, le 13 février 1791, pour avoir lu en chaire le mandement de l’évêque de Boulogne contre la constitution civile du clergé. Il refuse de prêter tout serment, le 6 mars. Il est enfermé en 1792 aux Cordeliers de Laval puis déporté à Jersey où il mourut le 18 janvier 1793. Le vicaire Letellier prêta un serment restrictif et quitta Lévaré. Julien Bonnel, vicaire assermenté de Saint-Germain-le-Guillaume, disparaît en novembre 1792. La paroisse fut desservie pendant un temps par les vicaires de Hercé et Carelles, eux aussi dénoncés, puis l’église fut fermée jusqu’en 1795 date où elle fut à nouveau ouverte et desservie par le vicaire de la Pellerine. C’est en 1799 que la cure fut définitivement remise en fonction.

Maires : Georges Testard, 1791, François Vallet, 1798.

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18 septembre 2016 7 18 /09 /septembre /2016 12:41
Gorron en cartes postales…

253. – GORRON (Mayenne). – Grande Rue Le Guillochet, éditeur, photo., Gorron

Sur les deux photos, l’élément central est la maison à piliers, en haut de la rue, à droite. Cet immeuble est un hôtel. Il existe toujours avec son porche, derrière la mairie.

Deux hôteliers différents apparaissent sur l’enseigne. A. Halgand-Bizeul et Vallet. En 1901, nous retrouvons sur les listes de recensement Maria Vallet, fille de Jeanne Rousseau, maîtresse d’hôtel. En 1921, nous retrouvons Alphonse Halgand, maître d’hôtel. Mais, sauf erreur, il est alors marié avec Vitaline Boulanger dont nous avons parlé dans la rubrique « contacts ». On peut lire sur la façade : « Café Restaurant Prend des pensionnaires Prix modérés Cuisinier pour noces banquets »

6 Gorron (Mayenne) – La Grande Rue et la maison à Piliers Garnier et Coconnier, édit. Rennes

Gorron en cartes postales…
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18 septembre 2016 7 18 /09 /septembre /2016 12:39
Un siècle d’histoire…

La rue de la Mairie

Familles Brault / Thuault

En 1906, on enregistre : Amand Brault (teinturier) et Alice Thuault. Alice Brault-Thuault qu’on retrouve comme marchande de laine en 1962. Elle a 85 ans.

La famille Brault, teinturiers, est présente dès le recensement de 1872, rue de la Mairie. Amand Brault (père) et Angélique Coignard se sont mariés le 25 janvier 1868 à Gorron. Amand est originaire de Gorron, Angélique de L’Epinay-le-Comte. Ils s’installent donc, vraisemblablement rue de la Marie après leur mariage.

Le fils, Amand Brault, teinturier comme son père, épouse Alice Thuault au début du 20e siècle. Nous n’avons pas retrouvé l’acte de mariage. Ils habitent rue de la Mairie en 1901.

Avant de voir la famille Thuault, nous revenons sur la famille Chalot. Comme d’habitude, Claude nous apporte des informations : sur la carte postale ci-jointe, on distingue la boutique (marchand de laine) de Victor Chalot et de Marie Fillâtre, à droite, derrière la mairie.

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18 septembre 2016 7 18 /09 /septembre /2016 12:35
La population gorronnaise…

Les familles d’origine gorronnaise au 19e siècle.

Familles retenues : Oger, Foureau, Ernault, Milard, Rouillard, Baillif, Lambert, Garnier, Gesteau, Ruault, Galienne, Loyer, Roger, Heuveline, Gesbert, Liger, Le Gros, Béchet, Morin, Meslin, Briman, Cholet, Douillet, Duschénay, Manceau, Bichet, Roussel, Bouillon, Barbot.

Louis Dreux (tailleur de pierre) et Marie Bouillon (journalière) (15/05/1898)

François Désiré Dreux (bourrelier) et Marie Joséphine Rouillard (16/05/1875) ; Constant Alphonse Bouillon (charpentier) et Hortense Rousseau (ménagère) (16/12/1867).

Joseph Rouillard (tisserand) et Françoise Milet (commerçante) (19/11/1846) ; Ambroise Bouillon (charpentier) et Anne Scholastique Boulière (04/04/1837).

Joseph Laurent Rouillard et Françoise Barbot ; Jean François Milet (marchand de fil) et Jeanne Elisabeth Gesbert ; François Bouillon (charpentier) et Anne Derieux.

Nous retiendrons les familles : Bouillon, Milet et Rouillard.

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18 septembre 2016 7 18 /09 /septembre /2016 12:30

Brecé

Evolution sociale (1946 – 1911)

Recensement de 1911 : 1750 habitants dont 134 au bourg

2 Institutrices privées ; 4 sabotiers ; 3 modistes ; 14 couturières ; 13 aubergistes ; 7 épicières ; 4 maçons ; tonnelier ; 6 menuisiers ; garde-champêtre ; 10 charpentiers ; 9 journaliers ; 5 maréchaux ; négociant ; scieur de long ; marchand de nouveautés ; cordonnier ; 4 instituteurs(trices) ; 8 charrons ; 5 chaussonnières ; 6 carriers ; 3 cantonniers ; 7 tisserands ; 2 taupiers ; monteur de galoches ; charretier ; 3 meuniers ; farinier ; garçon de cave ;

On enregistre une baisse générale de la population entre 1846 et 1911 et un pourcentage plus important des habitants du bourg (7.65 % pour 4.71 %). Avec l’évolution classique enregistrée dans les campagnes à l’époque. Les fileuses ont toutes disparu, les tisserands ont diminué de moitié. Des femmes aubergistes, épicières, apparaissent : activités complémentaires de celle du mari qui remplacent en partie la disparition des fileuses. Des emplois dans l’industrie (vraisemblablement à Gorron), comme les chaussonnières (fabrique de chaussures) et carriers (carrière de granit) font aussi leur apparition.

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18 septembre 2016 7 18 /09 /septembre /2016 12:28
Documents Garnier…

Pièces originales : un aveu de 1715

Après avoir décrit le « tenement », l’aveu rappelle les droits du seigneur de Gorron (la famille du Bailleul) concernant le fief, ainsi que les devoirs de Pierre Lhuissier qui a reçu en héritage le fief.

Parmi ceux-ci, on peut noter le droit « de haute, moyenne et basse justice », les devoirs « de porter moudre nos grains recueillis ou acheptés dans l’étandue de vostre seigneurie de Gorron ou qui y ont esté déposés à vos grands moulins de Gorron, de cuire nostre pain à vostre four à ban dudit Gorron (…) de faire fouller nos draps, sarge et bureaux à vostre moluin foulier »

Mis à part le « moulin foulier » qui n’existe plus à l’époque à Gorron mais qui pourrait être construit selon « la coutume de cette province du Mainne » les moulins sont ceux dont nous avons souvent parlé dans le blog et qui se situaient sur le bras de la Colmont traversant le bas de la ville. Le four banal se situait au bas de la rue de la Montée.

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  • : Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
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Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

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