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8 octobre 2016 6 08 /10 /octobre /2016 10:16
Henri Durand et Germaine Arnoult

Henri Durand et Germaine Arnoult

Le blog a été contacté…

Famille Durand/Arnoult

Le couple Henri Durand et Germaine Arnoult.

Ils se sont mariés le 28/04/1919. Après avoir exploité le moulin, rue du Maine, ils se retireront 28 rue Corbeau-Paris. Germaine est décédée à Gorron en 1975. Henri en 1959.

Henri Durand a remplacé Maurice Dufour (maire de Gorron) à la présidence de la Jeanne d’Arc (association paroissiale d’animation sportive et culturelle) en 1952. Il restera président jusqu’à son décès en 1959 date où il sera remplacé par Jean Maret.

Une coutume voulait qu’une aubade lui soit donnée le jour de son anniversaire, devant le moulin, par la fanfare de l’association. Sur la photo ci-dessous, on le voit avec le « Rally Cor » de la Jeanne d’Arc, encadré à gauche par M. Bertrand et à droite par M. Maret.

C’est sous sa présidence qu’il est décidé de chercher des locaux pour une colonie de vacances. Des activités avaient lieu régulièrement en bord de mer mais il était difficile de trouver des terrains et des locaux adaptés pour accueillir les jeunes pendant les vacances.

Une ancienne école de filles est achetée à Saint-Pair-sur-Mer. Henri Durand jouera un rôle important dans l’aménagement de ces locaux.

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8 octobre 2016 6 08 /10 /octobre /2016 10:14
La Pierre Tournante…

Confrontation

Simonin n’avait pas souvenir d’avoir déjà eu un véritable tête-à-tête avec son beau-père. Il l’avait trouvé vieilli, tassé dans son fauteuil. Et avec un œil légèrement dans le vague qu’il connaissait bien pour l’avoir vu chez ses propres parents, peu de temps avant leur mort. Il se sentit un peu déstabilisé. Avait-il vraiment envie de faire souffrir cet homme qui, manifestement, était en fin de parcours ?

Son hésitation fut de courte durée. Dès qu’il eut abordé la mort d’Adèle, son beau-père se raidit. Il se redressa dans son fauteuil, ses mains épaisses serrant les accoudoirs. Il retrouva, pour un temps, cet air un peu méprisant qu’il avait toujours eu envers son gendre. A quoi pouvait servir un tel retour sur un passé douloureux ? Puis devant l’insistance de Simonin, Auguste devint brutalement agressif.

Plutôt que de s’intéresser aux circonstances de la mort d’Adèle, il aurait mieux valu s’en occuper de son vivant. Simonin retrouvait là le réel mépris qu’Auguste lui avait toujours manifesté. Il faut dire qu’il représentait tout ce que l’ancien maire détestait. Physiquement, c’était un minable. La taille, le poids, étaient les signes de capacité et de volonté que les couches basses de la société n’avaient guère.

Auguste était viscéralement convaincu de l’inégalité des hommes. Il pouvait être le premier à aider les indigents. Mais il ne leur reconnaissait aucun droit équivalent à ceux des bourgeois dont l’aisance et les biens n’étaient que la juste rétribution de leurs mérites. Des mérites héréditaires. Les valeurs collectives et personnelles se transmettant, pour lui, génétiquement. Quand il avait vu débarquer dans sa propre famille ce freluquet issu de la classe ouvrière, il avait pris le choix de sa fille comme un affront personnel. Même si, par la suite, il lui avait fallu admettre qu’intellectuellement Simonin avait quelques dons. Mais, de toute façon, improductifs.

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8 octobre 2016 6 08 /10 /octobre /2016 10:11
Point de vue…

Dynamisme gorronnais. Y’ a pas photo.

Dans la rubrique « Mes expositions » de la semaine dernière, j’ai évoqué les journées du patrimoine. L’après-midi du samedi 17, Corentin a assuré une visite de l’église et du cimetière, prolongée par une montée dans le dôme de la mairie. En termes de visites de bâtiments historiques, la ville de Gorron est plutôt limitée. Pas de château avec parc qui attirent le plus les visiteurs. Je ne sais combien de personne ont été intéressées par les panneaux placés dans la ville. Je ne sais si ce genre de manifestation sera reproduite l’an prochain. Par contre, j’espère que cette fois, cela sera annoncé dans le programme officiel des journées du patrimoine. Ce qui n’avait pas été fait cette année.

Quoi qu’il en soit, il est évident que pour faire venir des gens dans la ville, faire parler d’elle, la dimension historique est bien modeste par rapport à d’autres manifestations. Le 01 octobre 2016 aura lieu, à la salle Colmont, l’élection de Miss Pays de Loire. Dans Gorron Infos de septembre, on apprend que le comité Miss France œuvre depuis de longs mois avec le service « animations culturelles et communication ». Je suppose que la dimension communication est privilégiée dans ce genre de soirée exceptionnelle et je ne doute pas que cet événement populaire soit tant attendu. D’autant plus que les candidates défileront aussi en maillot de bain…

Point de vue…
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2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 12:29

Vous trouverez cette semaine (31ème semaine 2016)

Catégorie histoire locale :

  • Le canton de Gorron sous la Révolution : Lévaré (suite)…
  • Gorron en cartes postales : Grande Rue : Rue du Bignon…
  • Un siècle d’histoire gorronnaise : rue de la Mairie – famille Béchet/Fortin…
  • La population gorronnaise : la famille Douillet / Le Page…
  • Histoire du canton : Brecé (suite)…

Catégorie échanges :

  • Document Garnier : la fête de Vieuvy…
  • Contacts : famille Durand / Arnoult (suite)…

Catégorie fictions :

  • La Pierre Tournante : Vers l’insupportable...

Catégorie mes expositions :

  • Les journées du patrimoine : la maison de Jean-Jacques Garnier…

D’HIER ET D’AUJOURD’HUI

Actualité de la semaine (31ème/2016)...

Dans la rubrique « Echanges », nous évoquons la famille Durand/Arnoult qui a pris contact avec le blog. Le moulin Perret, rue du Maine (autrefois rue de Brecé) est au centre de cette rubrique. La structure des bâtiments n’a guère changé. Rappelons que ce moulin fonctionnait encore en 1960.

Actualité de la semaine (31ème/2016)...
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2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 12:27
Site : château de Lévaré
Site : château de Lévaré

Lévaré

Dans les batailles relatées la semaine dernière entre les Républicains et les Chouans (en 1795 et 1798), il est fait état d’un certain Lasseux (Lelasseux). Celui-ci aurait suivi les Vendéens et se serait caché ensuite sur la commune du Pas. L’armée vendéenne a traversé l’ouest de la France fin 1793, a été défaite et a battu en retraite. Certains Chouans ont combattu avec les Vendéens et ont ensuite mené leur propre combat dans le département de la Mayenne, notamment.

On y rencontre aussi Doynel de Montécot. Marquis de Lévaré (sa mère, Honorée Thérèse Olive des Vaux – dont nous avons déjà parlé sur le blog lors de l’évocation du château de Lévaré et de la famille d’Abrantès – a épousé Jacques Doynel, marquis de Monécot), il s’engage dans la Chouannerie.

Quant à Chateauneuf, il prend le commandement de la deuxième chouannerie dans la Mayenne (en 1795) pour M. de Scépeaux (un des chefs de la Chouannerie dans le Maine).

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2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 12:24
Gorron en cartes postales…

36. - GORRON. – Grande Rue Chantepie, relieur-éditeur, à Gorron

La Grande Rue montait au moins jusqu’au croisement avec la rue Victor Foucault actuelle puis se prolongeait vers le Bignon. Actuellement, la rue du Bignon commence dès la place de la Mairie.

Sur la première photo, on voit l’enseigne : BODIN BOULANGER (en 1911, Julien Bodin) avec la précision farine de sarrasin puis, du même côté : Ve QUENTIN (en 1911, Adèle Quentin), débitante. En face, il y a la boucherie BAILLEUL (en 1911, Victor Bailleul). Sur le perron, devant la boulangerie, le boulanger est vraisemblablement Julien Bodin. Tout comme sur le pas de la porte suivante se trouve sans doute Adèle Quentin. A noter la carriole, garée à l’entrée de l’actuelle rue de l’impasse Saint-Martin et la lanterne fixée sur la façade de la boucherie.

Sur la seconde photo, on retrouve la débitante Quentin. La boucherie a ses grilles fermées. Bien qu’on ne puisse déchiffrer l’enseigne, la boutique correspondant au perron avec sa rampe métallique, à droite, est probablement celle du cirier Racineux (en 1911, François Racineux).

A noter la rue entièrement pavée.

37. – GORRON J. Sorel, éditeur. Rennes

Gorron en cartes postales…
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2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 12:22
Un siècle d’histoire…

La rue de la Mairie

Famille Béchet/Fortin

En 1906, François Béchet (ferblantier) et Marie Fortin, habitent rue de la Mairie. Ils se sont mariés le 28/05/1893. François Béchet, né à Gorron, est veuf d’Azeline Briman (mariage le 03/06/1882). Marie Fortin est née à Colombiers.

Nous trouvons, pour la première fois sur les listes de recensement rue de la Mairie, François Béchet, en 1896. Il s’agit bien du même François Béchet qui a deux fils : Alfred et Constant. Par contre, sa femme est alors recensée comme Marie Portais et non Marie Briman (erreur de transcription ?).

En 1921, le fils Constant Béchet (ferblantier), marié à Léontine Rublier, a succédé à son père. Son frère, Alfred, est employé chez son frère et habite aussi rue de la Mairie.

En 1936, Alfred n’est plus employé chez son frère mais comme épicier chez Labbé.

En 1962, on retrouve Constant Béchet et sa femme, sans profession, rue de la Mairie. Alfred n’est plus présent.

Deux générations de la famille Béchet ont donc habité rue de la Mairie pendant au moins 66 ans.

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2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 12:20
La population gorronnaise…

Les familles d’origine gorronnaise au 19e siècle.

Familles retenues : Oger, Foureau, Ernault, Milard, Rouillard, (Le)Baillif, Lambert, Garnier, Gesteau, Ruault, Galienne, Loyer, Roger, Heuveline, Gesbert, Liger, Le Gros, Béchet, Morin, Meslin, Briman, Cholet, Douillet, Duschénay, Manceau, Bichet, Roussel, Bouillon, Barbot, Milet, Courteille, Demélay.

Basile Douillet (maçon) et Marie Le Page (16/04/1882)

Basile Douillet (maçon) et Marie-Louise Le Page (fileuse de laine) (01/08/1853) et François Le Page (maçon) et Ambroisine Bouillon (03/06/1861).

François Douillet (tisserand) et Jeanne Leboulanger (29/03/1815) ; François Le Page et Louise Rabeau (23/11/1829) ; François Bouillon (charpentier) et Anne Chantepie (fileuse) (23/06/1829).

François Douillet (journalier) et Jeanne Garnier (01/04/1813) ; François Bouillon et Anne Derieux (17/04/1806).

Jean Bouillon et Renée Volcler.

Les familles Bouillon et Volcler sont retenues.

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2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 12:16
Ecole privée
Ecole privée

Brecé

Pendant la période révolutionnaire (en 1797), deux sœurs hospitalières de Vérolles, enseignent à Brécé. Des sœurs de Lassay, puis d’Evron et, enfin de Briouze assureront l’enseignement des filles.

En 1787, l’instituteur est M. Ducoin. C’est lui qui prit en charge les registres de l’état civil en 1792. Il fut nommé, en 1795 : instituteur greffier. Son successeur est Jean-François Des Monts. On note ensuite la présence de Marin Heuveline puis de Couilllard Lavallée.

Au 19e siècle, l’enseignement se développe. On agrandit l’école des garçons en 1865. En 1869, un adjoint à l’instituteur est nommé.

En 1888, la construction de deux écoles est engagée. En 1891, il y a trois classes pour l’enseignement des garçons.

En 1898, 104 garçons et 123 filles fréquentent les écoles de Brecé. A noter qu’en fin d’année scolaire, il ne reste plus que 93 garçons et 119 filles. Les travaux agricoles demandent des bras…

A la fin du 19e siècle, les religieuses de Briouze enseignent aux filles dans une école privée. Alors que l’école des garçons est laïque.

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2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 12:02
Documents Garnier…

La fête annuelle de Vieuvy

Le 11 juin 1868, le maire de Vieuvy, M. Lhuissier, rédige une adresse à la population, annonçant la « Grande célèbre magnifique éclatante éblouissante et pompeuse fête à Vieuvy canton de Gorron ». Une copie est envoyée à la Préfecture.

Il signale le changement de date. Au lieu de se dérouler comme d’habitude le dernier dimanche de juin, la fête aura lieu « le dimanche le plus rapproché du 5 juillet » pour que la fête de Vieuvy ne se déroule pas le même jour que celle de Hercé.

Il détaille ensuite la nature des réjouissances qui se dérouleront « le plus matin possible » et qui se termineront « à minuit précis ».

Un tir à la cible : « sous la surveillance de M. le Maire, assisté de son conseil en habits d’ordonnance ». L’épreuve sera annoncée « dans toutes les rues et places publiques de notre noble et auguste cité » par le tambour de ville « assisté d’un clairon ». Le premier prix : « un joli fusil de chasse ».

On sent déjà une certaine emphase dans le style de l’élu local. Cela se vérifiera dans la suite de l’annonce enthousiaste de la fête.

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  • : Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
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Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

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