Pièces originales : un aveu de 1715
Après avoir décrit le « tenement », l’aveu rappelle les droits du seigneur de Gorron (la famille du Bailleul) concernant le fief, ainsi que les devoirs de Pierre Lhuissier qui a reçu en héritage le fief.
Parmi ceux-ci, on peut noter le droit « de haute, moyenne et basse justice », les devoirs « de porter moudre nos grains recueillis ou acheptés dans l’étandue de vostre seigneurie de Gorron ou qui y ont esté déposés à vos grands moulins de Gorron, de cuire nostre pain à vostre four à ban dudit Gorron (…) de faire fouller nos draps, sarge et bureaux à vostre moluin foulier »
Mis à part le « moulin foulier » qui n’existe plus à l’époque à Gorron mais qui pourrait être construit selon « la coutume de cette province du Mainne » les moulins sont ceux dont nous avons souvent parlé dans le blog et qui se situaient sur le bras de la Colmont traversant le bas de la ville. Le four banal se situait au bas de la rue de la Montée.