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18 septembre 2016 7 18 /09 /septembre /2016 12:25
Le blog a été contacté…

Famille Boulanger (suite)

Nous retrouvons ce fils (Victor Boulanger) vivant avec son père (orthographe Boulenger), Quai de la République à Mayenne lorsqu’il se marie avec Vitaline Landais (ouvrière) originaire de Désertines, le 10/11/1898. Il est alors chaisier.

En 1906, nous retrouvons le couple Victor Boulanger (Boulenger), à Gorron, Grande Rue. Victor est chaisier, Vitaline, sans profession.

En 1911, le couple est toujours présent, Grande Rue. Victor Boulanger sera tué le 24 mai 1916 à Verdun.

En 1921, il semble que Vitaline se soit remariée avec Auguste Halgan qui tient l’hôtel Notre-Dame.

En 1936, Vitaline est rempailleuse, Grande Rue, où elle vit seule.

En résumé, la famille Boulanger (Boulenger, Bulenger…) n’est pas originaire de Gorron. Victor Boulanger, originaire de Lesbois, est, pendant un temps, tourneur à Gorron, dans les années 1870. Il y a un fils, Victor. Il déménage ensuite à Mayenne. Le fils, marié à Vitaline Landais, revient s’installer à Gorron, Grande Rue. Sa femme, habitera Gorron, Grande Rue, au moins jusqu’en 1939 où elle apparaît comme rempailleuse de chaise, sous le nom de son second mari : Halgan.

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18 septembre 2016 7 18 /09 /septembre /2016 12:22
La Pierre Tournante…

Soulagement

Simonin, dans un premier temps, était effaré par la nouvelle. Puis la lucidité revint. Et avec elle un cynisme un peu froid. Malheureusement, l’homme n’était toujours pas sorti de l’animalité. L’accès à la culture, dont il avait été un des instruments pendant sa vie professionnelle, n’était-il qu’un vernis illusoire ? Vernis qui permettait de maintenir un semblant de vie sociale à peu près apaisée. Mais vernis qui craquait si vite dans les situations extrêmes. Individuelles ou collectives.

En attendant, il fallait agir. Une nouvelle fois, il se retrouva avec le gendarme et le médecin. Il fut décidé de passer d’abord par la gendarmerie. Le père fut arrêté. Il dessaoulait, pour l’heure, dans une des geôles de la prison, tout près de chez Simonin. Il se passa alors une chose étonnante. Les trois hommes se retrouvèrent dans la maison du maire, dans le corps d’habitation depuis bien longtemps fermé. Recevoir les deux hommes, qu’il avait un temps soupçonnés de meurtre, lui aurait paru impensable il y a encore peu. Il n’était pas allé jusqu’à leur ouvrir l’ancien four à pain mais l’effort était remarquable.

Hyppolite et Gaspard semblaient soulagés. Ils sentaient, cette fois, que tout était bien fini. L’accusation du Pirotte leur avait déjà permis de retrouver un peu de calme. D’autant plus que les lettres anonymes s’étaient arrêtées. Mais, désormais, ils savaient qu’on tenait le coupable qui avait déjà avoué. Il pouvait toujours se rétracter, les effets de l’alcool ayant disparu. Mais le témoignage de la femme ne laissait planer aucun doute.

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18 septembre 2016 7 18 /09 /septembre /2016 12:14
Note de lecture…

« Exercices spirituels et philosophie antique » (Pierre Hadot)

Des thèmes très séduisants dans cet essai : la philosophie antique comme recherche de la sagesse appliquée à la vie quotidienne, dans une démarche de connaissance puis de dépassement de soi ; des exercices spirituels réguliers dans le cadre de principes philosophiques comme le stoïcisme, l’épicurisme… ; le rôle de l’écriture régulière dans ce processus.

Cela nous change de la philosophie moderne où, souvent, l’analyse des concepts, la complication des discours, détournent le lecteur non spécialisé. Malheureusement, comme trop souvent, le contenu de l’ouvrage s’éloigne de ces thèmes. Le livre d’Hadot est aussi un recueil de textes divers qui n’échappe pas à la répétition. L’auteur se laisse parfois aller à ce qu’il dénonce : un discours de spécialiste.

Entre la liste de recettes du bonheur à la mode actuelle, sans grande consistance et prétendument applicable à tous, et le discours philosophique obscur, il devrait pouvoir y avoir des exemples concrets, facilitant la compréhension. Chacun pouvant ensuite inventer sa propre quête de la sagesse et de la sérénité.

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11 septembre 2016 7 11 /09 /septembre /2016 12:49

Vous trouverez cette semaine (29ème semaine 2016)

Catégorie histoire locale :

  • Le canton de Gorron sous la Révolution : Hercé (suite)…
  • Gorron en cartes postales : Grande Rue (suite)
  • Un siècle d’histoire gorronnaise : rue de la Mairie – famille Picot…
  • La population gorronnaise : la famille Fleury / Duchesnay
  • Histoire du canton : Brecé (suite)…

Catégorie échanges :

  • Document Garnier : le tenement du Pontceau…
  • Contacts : famille Boulanger…

Catégorie fictions :

  • La Pierre Tournante : terribles aveux...

Catégorie point de vue :

  • Conflit laitier : « les créateurs d’entreprises… »

D’HIER ET D’AUJOURD’HUI

La maison natale de Jean-Jacques Garnier

La maison natale de Jean-Jacques Garnier

Pour les journées du patrimoine (17 et 18 septembre 2016), nous organisons quelques manifestations dont voici le détail :

JOURNEES DU PATRIMOINE A GORRON

Les journées du patrimoine se dérouleront le samedi 17 et le dimanche 18 septembre 2016.

Des panneaux seront placés dans la ville recensant les lieux importants pour l’histoire de la commune. Un plan indiquant la place de ces panneaux sera disponible à la porte de la mairie.

Le samedi 17 septembre, à 11h, une conférence sur Jean-Jacques Garnier, homme illustre de Gorron, sera donnée par JC Jouvin au Logis de la Renardière (Place de la Butte Saint-Laurent – Etablissement d’hébergement pour personnes âgées). A l’issue de cette conférence, une plaque de rue (rue Jean-Jacques Garnier) et un panneau historique (devant la maison où a été élevé Jean-Jacques Garnier à la Grange) seront inaugurés.

Le samedi 17 septembre, à 15h, une visite guidée sera réalisée à l’église et au cimetière par Corentin Poirier. A l’issue de cette visite, il sera possible d’accéder au dôme de la mairie.

Le dimanche 18 septembre 2016, grâce au plan déposé devant la mairie, chacun pourra déambuler dans la ville. Des informations historiques complémentaires pourront alors être fournies à la demande.

Si vous avez l’occasion de passer dans la ville, n’hésitez pas. Outre la conférence sur Jean-Jacques Garnier, je serai présent pendant les deux jours. Je pourrai vous rencontrer avec plaisir.

Actualité de la semaine (29ème/2016)...
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11 septembre 2016 7 11 /09 /septembre /2016 12:44
Le canton de Gorron sous la Révolution…

Hercé

Dans le cahier de doléances de 1789, on réclame la suppression des rentes seigneuriales (revendication générale) et de celles des abbayes de Savigny et de Fontaine-Daniel (revendication locale). Ces abbayes possédaient, en effet, plusieurs fiefs dans la paroisse et prélevaient ainsi des impôts importants. « Les religieux Bernardins de l’abbaye de Savigny (…) avec profit de fiefs, le tout de valeur annuelle de 800 livres de revenu (…) de l’abbaye de Fontaine-Daniel (…) le tout d’une valeur de 1 200 livres ».

La Révolution a eu d’autres incidences dans la vie de la future commune. Elle risque de disparaître : en 1792, la paroisse est divisée en deux entre Gorron et Lévaré. Elle sera finalement maintenue. Premiers maires : Briand 1791, Mitard, 1798.

Les menées contre-révolutionnaires (ou considérées comme telles) ont été sévèrement réprimées. Le 25 janvier 1793, les sœurs d’école sont expulsées et la vente du temporel est décrétée par le Directoire. P. Cordier, un ancien hussard de la République est condamné à mort par la commission révolutionnaire siégeant à Ernée, pour avoir fait partie de la « horde des Chouans » et avoir marché avec les « Brigands de la Vendée ».

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11 septembre 2016 7 11 /09 /septembre /2016 12:41
Gorron en cartes postales…

43. – GORRON (Mayenne). – La Grand Rue J. Sorel, éditeur, Rennes

Deux enseignes sur la première photo : celle que nous avons déjà vue la semaine dernière concernant le couple Fourmond – Ménard : en 1911, la femme de Joseph Fourmond, Marie, est bien recensée comme débitante ; AMAND FOUQUE DEBITANT : il s’agit d’Amand Fouqué, recensé comme Hongreur en 1921 et de sa femme Anne. Il est vraisemblable que ce couple soit celui que l’on voit sur le pied de la porte. A noter la pompe, en bas à droite. Il existait de nombreuses pompes publiques à Gorron à l’époque.

Sur la seconde photo, l’enseigne du café des messageries a changé : il s’agit de VENTROUX – MENARD. Nous ne retrouvons pas ce couple Grand Rue dans les recensements à notre disposition (1906, 1911, 1921, 1936). A noter le nombre important de personnes qui posent pour la photo. A noter aussi l’enseigne (le chapeau) en haut à gauche.

GORRON (Mayenne). – Grande Rue Morin, phot.

Gorron en cartes postales…
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11 septembre 2016 7 11 /09 /septembre /2016 12:38
Un siècle d’histoire…

Un siècle d’histoire…

La rue de la Mairie

La famille Picot

En 1906, Victor Picot est plafonneur. Il est recensé avec sa femme Marie-Louise Garnier, rue de la Mairie. Ils ont deux enfants : Julienne, née en 1901 et Marcel né, en 1903.

Son père, Victor Picot y est aussi recensé (sans profession), avec sa femme Marie Léon.

Victor Picot, plâtrier (originaire de La Ferté-Macé) et Marie Léon, mercière (originaire de Saint-Aubin) se sont mariés à Gorron le 08/09/1868. Ils y vivaient déjà à cette date. Ils apparaissent ensemble, rue de la Mairie, en 1872. Ils s’y sont vraisemblablement installés entre 1868 et 1872.

En 1936, Victor Picot (artisan plâtrier) et Marie-Louise Garnier vivent toujours rue de la Mairie, avec leur fils Georges (plâtrier chez son père) et Julienne. Marcel, aussi plâtrier chez son père, habite rue du Bignon.

En 1962, Georges est artisan plâtrier. Il vit avec sa sœur, Julienne, rue de la Mairie.

La famille Picot, une famille de plâtrier, habite donc rue de la Mairie, pendant au moins 70 ans.

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11 septembre 2016 7 11 /09 /septembre /2016 12:37
La population gorronnaise…

Les familles d’origine gorronnaise au 19e siècle.

Familles retenues : Oger, Foureau, Ernault, Milard, Rouillard, Baillif, Lambert, Garnier, Gesteau, Ruault, Galienne, Loyer, Roger, Heuveline, Gesbert, Liger, Le Gros, Béchet, Morin, Meslin, Briman, Cholet, Douillet, Duschénay, Manceau, Bichet, Roussel.

Isidore Fleury (maçon) et Marie Duchesne (Duchesnay - journalière) : 24/04/1892

Louis Dreux (maçon) et Marie Bouillon : 15/05/1898

François Désiré Dreux (bourrelier) et Marie Joséphine Rouillard (16/05/1875) ; Constant Alphonse Bouillon et Hortence Rousseau (16/12/1867).

Joseph Rouillard (tisserand) et Françoise Milet (19/11/1846) ; Ambroise Bouillon (charpentier) et Anne Scholastique Boulière (04/04/1837).

François Bouillon (né le 20/12/1780) et Anne Derieux (17/04/1806) ; Joseph Laurent Rouillard et Françoise Barbot ; Jean François Milet (marchand de fil) et Jeanne Elisabeth Gesbert.

Nous retiendrons les familles Bouillon, Rouillard, Barbot, Gesbert.

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11 septembre 2016 7 11 /09 /septembre /2016 12:31
Canton de Gorron…

Brecé

Evolution sociale (1846 – 1911)

En 1846, il y avait 2183 habitants sur la commune dont 103 dans le bourg.

On recense : 4 menuisiers, 11 couturières, 2 débitants de tabac, 60 fileuses, boulanger, marchand, mercier, 8 propriétaires, 2 cordonniers, 3 maréchaux, rentier, instituteur, institutrice, voiturier, garde-champêtre, brodeuse, 5 scieurs de long, 20 journaliers, 3 charrons, 13 charpentiers, 2 terrassiers, 14 mendiants, 2 maçons, 14 tisserands, 6 sabotiers, 3 tailleurs d’habits, chiffonnier, taupier, tireur de pierre, 4 meuniers, jardinier, percepteur, 4 calicotières, 4 bûcherons, charbonnier.

Les autres professions recensées sont en priorité cultivateurs et domestiques ou servantes.

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11 septembre 2016 7 11 /09 /septembre /2016 12:28
Documents Garnier…

Pièces originales : un aveu de 1715

Description du tenement

« une maison manable (d’habitation) composée d’une salle, un grenier dessus, une chambre à costé, une étude au bout, un grenier dessus et une cave dessoubs, la cour au devant et le jardin avec un pavillon à un des coings du dit jardin, le tout sis et situé en la rue Dorée et costoye la rivière de colmont avec un canal à poissons au bout de la dite maison… ». Orthographe originale.

L’ensemble paraît important pour l’époque. Le canal à poissons pourrait correspondre au bras d’eau étroit et rectiligne qu’on retrouve sur le plan dessiné par M. Boivin pour la monographie communale de 1899 (voir plan ci-joint). Ce canal passant au bout de la maison, on peut penser que la maison se situait près de la Renardière où a été construit l’hospice et où se situait l’école de filles. Quant à la rue Dorée, il est difficile de la situer. Elle n’apparaît pas sur l’ancien cadastre en tant que telle. Ce nom n’a pas été repris pour les appellations des rues au 19e siècle. Partie de l’ancienne rue de la Renardière ou de celle des Ponts Neufs ?

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  • : Le blog de jouvinjc
  • : Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
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Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

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