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4 novembre 2016 5 04 /11 /novembre /2016 16:40

 

Rue des PalmesFamille Bouillon

 

La semaine dernière, nous avons évoqué le couple François Etienne Bouillon (ou Etienne François) et Louise Gilard, parents de Marie-Louise Bouillon et d’Isidore Bouillon.

 

Leur acte de mariage nous apprend que François Etienne est piqueur de pierre et qu’il habite chez ses parents, Michel Bouillon et Françoise Bouillon, en 1849. Nous retrouvons la famille Bouillon, dans le recensement de 1846. Elle habite rue des Palmes. Michel Bouillon est tisserand. Il vit avec sa femme Françoise Bouillon et 6 enfants (et une petite-fille) dont Etienne, sans profession, né le 26 décembre 1828.

 

En ce qui concerne cette génération de Bouillon, nous voyons qu’il s’agit d’une famille d’origine orronnaise, habitant rue des Palmes (partie haute de l’actuelle rue Jean-Jacques Garnier).

 

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4 novembre 2016 5 04 /11 /novembre /2016 16:32

 

L’élément déclencheur

 

Cette nouvelle série d’articles correspondra à la genèse d’un nouveau roman se déroulant sur la paroisse/commune de Gorron. Elle nous permettra d’expliquer comment ce genre de récit se construit. Les différents événements fictifs seront resitués dans leur cadre historique. Nous verrons comment l’imaginaire peut s’inscrire dans ce cadre tout en le transformant, le transposant, pour en faire la trame d’un récit cohérent.

Une lecture a déclenché l’envie d’écrire ce roman : il s’agissait de quelques lignes relatant la mort d’une louve à Saint-Mars-sur- la-Futaie dans un ouvrage : « La présence du loup en Mayenne » (Isabelle Dufraisse )

« En 1861 [sur le site officiel de Saint-Mars-sur-la-Futaie, l’anecdote est datée de 1860], le 17 février exactement, c’est à Saint-Mars-sur-la-Futaie qu’on organise une battue pour venir à bout d’une louve qui « causait grand dommage dans la région depuis de longues semaines » (…) On repéra la tanière de la louve dans le bois de la Hérouse. Après s’être jetée, soi-disant, sur un chasseur, la louve fut blessée deux fois par balle. Elle n’en traversa pas moins de six communes pour autant et c’est à bout de forces qu’elle s’arrêta enfin, puis se jeta dans l’étang où il lui fut donné le coup de grâce. »

L’image de cette louve à bout de forces se jetant dans un étang fut donc l’élément déclencheur du projet que nous verrons se construire progressivement.

 

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4 novembre 2016 5 04 /11 /novembre /2016 15:24

 

Conseil municipal du 06 octobre 2016

Aménagement du plan d’eau : « sur le site de l’ex plan d’eau, des jouets sont cassés (…) il serait bon de les enlever ». L’initiative est bonne car il peut, à terme y avoir danger pour les utilisateurs. Mais on aurait aimé entendre parler, soit de leur réparation, soit de la mise en place d’autres jeux. Il est curieux que, bien souvent, plutôt que d’entretenir régulièrement ces installations, on attende qu’elles deviennent inutilisables pour les enlever…

Recrutement « d’un ou de postes d’agent d’entretien » dans le cadre d’un contrat d’accompagnement dans l’emploi. Cette initiative positive de la municipalité est à relever. Outre l’aide à l’emploi, la préoccupation de « l’entretien » dans la ville est plutôt une bonne chose.

Maison de santé pluridisciplinaire : le feuilleton continue. « Il semblerait que ce terrain ne convienne pas ». « Les exigences des professionnels de santé (…) ne vont pas forcément dans le même sens que les élus ». On aurait aimé connaître ce qui peut poser problème.

L’ancien local Atlas, qui commence à se dégrader, va être loué. On a hâte de connaître la nature de « l’activité ludique » qui doit s’y installer…

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30 octobre 2016 7 30 /10 /octobre /2016 10:44

Vous trouverez cette semaine (34ème semaine 2016)…

 

Catégorie histoire locale :

-   Le canton de Gorron sous la Révolution : Saint-Mars-sur-Colmont (suite)…

-   Gorron en cartes postales : Grande Rue / Rue du Bignon (suite)

  • Un siècle d’histoire gorronnaise : rue de la Mairie – famille Guesdon…
  • La population gorronnaise : la famille Chantepie/Brilhault
  • Histoire du canton : Carelles (suite) …

 

Catégorie échanges :

  • L’abbaye de Savigny : dans les cahiers de doléances…
  • Contacts : famille Derrien/Bouillon…

 

Catégorie fictions :

  • La Pierre Tournante : la fin…           

 

Catégorie Point de vue :

  • Note de lecture : « Un hiver avec Schubert… »

 

 

D’HIER ET D’AUJOURD’HUI

 

Actualité de la semaine (34ème/2016)...

L’immeuble avec le porche à piliers (qui était un hôtel) a gardé sa structure initiale. Excepté le perron disparu dont nous avons déjà parlé, rien n’a changé depuis un siècle.

Nous retrouvons aussi l’immeuble avec ses ouvertures en arcs de cercles, sur la gauche. Cet immeuble a été restauré, avec, notamment, une façade en pierres apparentes. Il est actuellement occupé par la Maison du Bocage qui s’est étendue jusqu’à la maison située au-dessus, dans la rue. Paradoxalement, les façades en pierres sont sans doute plus proches des immeubles d’origine que celles qui figurent sur la carte postale ancienne.

Actualité de la semaine (34ème/2016)...
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30 octobre 2016 7 30 /10 /octobre /2016 10:35

Saint-Mars-sur-Colmont

 

La Chouannerie :

 

Une première série d’incidents à la fin de la première Chouannerie.

« Le 22 janvier 1795, le bourg est envahi par les Chouans » qui prennent l’argent du percepteur.

« Le 29 janvier 1795, les municipaux déclarent que les Chouans qui ont investi le pays ont abattu l’arbre de la Liberté ».

« Le 10 février 1795, Gency établit un cantonnement dans le bourg où se faisaient des rassemblements ». Claude Ursule Gency est alors général de brigade. Une patrouille de soldats républicains est prise pour des royalistes déguisés, leurs hôtes leur fournirent des renseignements qui seront utilisés contre les « défenseurs de la bonne cause, de la religion et du Roi ».

 

Une seconde série au cours de la troisième Chouannerie.

Novembre 1797 : Une nouvelle insurrection se prépare. Le 1er novembre 1799, les Chouans occupent le bourg. Ils « imposent une amende à l’agent municipal Buin. » A cette époque, on comptait 21 Chouans dans la commune.

« Le 15 novembre 1799, une trentaine d’insurgés à cheval saisissent les bestiaux et les grains au Perray et défendent d’ensemencer. »

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30 octobre 2016 7 30 /10 /octobre /2016 10:30
Gorron en cartes postales…

 

Grand Rue / rue du Bignon

 

Monument aux Enfants de GORRON morts pour la France    Photo Chantepie, Gorron

 

Le monument aux morts, dont nous avons parlé la semaine dernière. Nous voyons, en arrière-plan les arbres du square du Bignon qui donnent sur la rue de Normandie. Derrière ces arbres, on distingue le groupe scolaire construit dans les années 1880.

Sur le plan général de la carte postale ci-dessous, le square a disparu. Une partie est devenue un terrain en herbe. Une autre partie triangulaire est enclose de murets au fond de laquelle se trouve le monument lui-même. Sur ces murets des grilles ont été fixées qui aujourd’hui ont disparu et ont été remplacées par des bacs à fleurs.

A noter : les gerbes déposées au pied du monument ; la couronne de lauriers sur la tête de Jeanne d’Arc et celle qu’elle tient à la main.

 

Gorron en cartes postales…
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30 octobre 2016 7 30 /10 /octobre /2016 10:26

La rue de la Mairie

 

La famille Guesdon

 

On retrouve trois générations de Guesdon, pharmaciens, rue de la Mairie à Gorron.

 

1ère génération :

Mathurin François Guesdon (pharmacien) se marie avec Adèle Marie Garnier le 30/01/1837. En 1846, il est déjà présent, quartier de la Mairie. Il est veuf et vit avec son fils Clément. Mathurin est originaire de Saint-Cyr-en-Bailleul dans la Manche. Adèle est née à Gorron de François Garnier, propriétaire et de Marie Chesnel (originaires de Colombiers).

 

2ème génération :

Clément Guesdon se marie avec Marie Louise Garnier, à Gorron, le 23/09/1870. Marie Louise Garnier, née à Laval, est la fille de Théodore Garnier et de Marie Louise Guérin. A noter que Marie Louise Garnier est la fille du petit-neveu de Jean-Jacques Garnier.

En 1872, Clément a repris la pharmacie, rue de la Mairie. Il y vit avec sa femme Marie Louise et leur fille Clémence née en 1871. Ils auront un fils, Fernand, en 1872.

 

3ème génération :

En 1901, Fernand Guesdon travaille à la pharmacie avec son père. Il lui succèdera et vivra avec sa sœur, rue de la Mairie, au moins jusqu’en 1936.

En 1939, la pharmacie Guesdon est remplacée par la pharmacie Derieux.

 

La famille Guesdon, pharmaciens, a donc vécu, rue de la Mairie pendant vraisemblablement au moins 90 ans.

 

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30 octobre 2016 7 30 /10 /octobre /2016 10:24

Les familles d’origine gorronnaise au 19e siècle.

 

Familles retenues : Oger, Foureau, Ernault, Milard, Rouillard, (Le)Baillif, Lambert, Garnier, Gesteau, Ruault, Galienne, Loyer, Roger, Heuveline, Gesbert, Liger, Le Gros, Béchet, Morin, Meslin, Briman, Cholet, Douillet, Duschénay, Manceau, Bichet, Roussel, Bouillon, Barbot, Milet, Courteille, Demélay, Volcler.

 

Victor Arsène Chantepie (cordonnier, marchand de journaux) et Adrienne Brilhault (blanchisseuse) (28/06/1897)

 

François Chantepie (charpentier) et Hortense Lecourt (16/02/1867) ; Louis Brilhault (corroyeur) et Victorine Guilloux (débitante) (15/10/1871).

 

François Chantepie (charpentier) et de Victoire Béchet (24/11/1835) ; Joseph Lecourt (ouvrier tanneur) et Hortense Corbeau (09/11/1846).

 

René Béchet (charpentier) et Marie Quentin ; Michel Lecourt et Anne Pernelle (fileuse de laine).

 

Les familles Béchet et Lecourt seront retenues.

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30 octobre 2016 7 30 /10 /octobre /2016 10:20

 

Carelles

 

Dans la monographie de 1899, l’instituteur évoque l’activité économique la plus importante de la commune : l’agriculture.

Les cultures par ordre d’importance : sarrasin, froment, avoine, seigle, méteil…

L’élevage : chevaux, bovins, moutons, porcs, basse-cour… Avec une apiculture assez importante.

A noter l’importance des châtaigniers pour la nourriture des habitants en hiver.

A côté des activités agricoles dominant très largement l’activité économique, à la fin du 19e siècle, on relève : 15 couturières, 11 maîtres d’hôtels et cafetiers, 10 charpentiers, 6 maçons, 6 propriétaires rentiers, 6 professions libérales, 4 menuisiers, 4 maréchaux, 3 sabotiers, 2 meuniers, 1 cordonnier, 1 boulanger.

On peut comparer avec le recensement 1846

26 propriétaires, 15 fileuses, 8 journaliers, 4 lingères, 3 tisserands, 2 cabaretiers/débitants, 2 maréchaux, 2 charrons, 2 sabotiers, 1 épinglier, 1 marchand, 1 tailleur, 1 scieur de long, 1 instituteur, 1 chiffonnier, 1 meunier, 1 jardinier.  

A noter de nombreux » enfants trouvés » placés en nourrice.

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30 octobre 2016 7 30 /10 /octobre /2016 10:17

Dans différents cahiers de doléances du canton de Gorron, en 1789, l’abbaye de Savigny est évoquée comme possédant des terres sur la paroisse dont elle tire des profits sans payer le moindre impôt.

On peut noter, par exemple, dans le cahier de doléances de Hercé : « … Les religieux Bernardins de l’abbaye de Savigny possèdent dans la paroisse plusieurs fiefs qui leur procurent trois cents boisseaux de froment rouge (…) avec le profit des fiefs le tout de valeur annuelle de huit cents livres de revenus » « Ces religieux, inutiles à la société, ne contribuent en rien aux charges de la paroisse, toutes supportées par le Tiers Etat. Ils ne font aucune aumône ni distribution dans la paroisse et consomment dans leur cloître les revenus qu’ils en tirent. »

De même dans celui de Lesbois : « Que les religieux de la riche abbaye de Savigny au diocèse d’Avranches possèdent dans notre paroisse les prés de Mayenne divisés par un petit ruisseau, lesquels produisent deux cents livres de revenus. »

Un document, réalisé dans le cadre d’une visite des ruines de l’abbaye, nous a été transmis par Mme Lafontaine. Document qui, en préambule, évoque « l’irréparable perte que fut pour les confins du Maine, de la Bretagne et de la Normandie la destruction, à partir de la Révolution, mais surtout après 1830, de l’abbaye de Savigny. »

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Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

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