23 avril 2017
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Les dragons du Roi
Dans les éphémérides sur Gorron de l’ancien régime, il est parfois question des régiments qui stationnent sur la paroisse.
« Au mois de mai (1692), le régiment de Tulle-Infanterie, composé de treize compagnies, passa par Gorron et y séjourna huit jours.
La même année, le 25 octobre, une compagnie de dragons » habillés en vert » (dragons d’Asfeld) vint à Gorron et y resta jusqu’au mois d’avril suivant. La compagnie « colonnelle » avait pris à Ernée ses quartiers d’hiver. »
« Au mois d’août (1693), le régiment catalan et le régiment des dragons du Languedoc passèrent un jour à Gorron. »
« Les registres de l’état civil (1695) mentionnent en décembre la naissance de deux enfants naturels dont la paternité est, à tort ou à raison, mais en tous cas avec quelque peu d’indiscrétion, attribuée à deux cavaliers du régiment de Roquepine, de passage à Gorron dans les premiers mois de cette année. »
Nous utiliserons ces éléments dans le roman, même si la période abordée est antérieure aux années citées ici.
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Fictions.
23 avril 2017
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Foire Fleurie
Dans un article du Courrier de la Mayenne (jeudi 9 mars 2017), les deux nouveaux coprésidents du Cap Gorronnais (union commerciale) évoquant la préparation de la fête annuelle déclarent qu’ils « souhaitent conserver l’appellation traditionnelle. La « Foire Fleurie » fait effectivement partie du patrimoine de la vie gorronnaise. »
Quatre foires existaient à Gorron depuis des temps immémoriaux. L’une d’elle, la Foire Fleurie, a perduré jusqu’à nos jours. Fête du printemps, elle se déroule 15 jours avant Pâques. La fête foraine qui a lieu le dimanche précédant la foire elle-même du mercredi, jour traditionnel du marché, était un événement pour les Gorronnais, notamment pour les enfants qui, jusque dans les années 1950, ne voyaient des manèges dans la ville que ce jour-là.
Les temps ont évidemment changé et d’autres animations avec des manèges ont lieu au cours de l’année. Il n’empêche que garder le nom « Foire Fleurie » est une bonne chose pour la mémoire de la ville. Je souhaite aux commerçants de connaître l’affluence des foires d’autrefois dont nous avons un échantillon sur la carte postale ci-dessous.
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Point de vue.
14 avril 2017
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Vous trouverez cette semaine (14ème semaine/2017)
Catégorie histoire locale :
- Gorron en cartes postales : dans les années 1950 (2)...
- Un siècle d’histoire gorronnaise : la famille Buin (suite)…
- La population gorronnaise : famille Barré (suite)…
- Histoire du canton : Lévaré, économie…
- La rubrique de Corentin Poirier : la mort du curé Gonnet (suite)…
Catégorie échanges :
- Jeunesse Laïque Gorronnaise : le bureau…
- Contacts : famille Rotureau (suite)…
Catégorie fictions :
- La Louve de la Thiercelinais : l’une arrive, l’autre part…
Catégorie mes expositions :
- Avril 2017 : la Révolution dans le canton de Gorron…
D’HIER ET D’AUJOURD’HUI
L’école privée confessionnelle de garçons. Créée en 1912, l’école privée Saint-Michel se situait au bout d’une longue allée d’arbres. Nous voyons ces arbres sur la première carte postale ci-dessus. Dans les années 1950, il restait une partie de ces arbres (voir carte ci-contre). Actuellement, la construction de classes supplémentaires a transformé l’environnement de l’école.
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14 avril 2017
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Quatre lieux
En haut à gauche : la fabrique de meubles Monnier (dont nous avons souvent parlé) et la Colmont au niveau du Pont de Hercé (rue de Bretagne). Au premier plan, apparemment, un stockage de bois.
En haut à droite, le croisement rue de Bretagne, rue de la Montée, rue de la Houssaye. L’enseigne « restaurant » correspond à l’établissement du Pigeon Blanc. En face, le magasin vert est sans doute la boulangerie et juste après lui en descendant, vraisemblablement le « Comptoir Moderne » disparu aujourd’hui.
En bas à gauche, l’école privée de garçons Saint-Michel située près de l’église. La rangée d’arbres rappelle celle qui existait autrefois (voir rubrique « D’hier et d’aujourd’hui).
En bas à droite, la rue Magenta en direction de la place du Général Barrabé. Le magasin en orange est vraisemblablement l’établissement Chrétien, vêtements, bonneterie. A côté, avec l’enseigne en vert, il s’agit sans doute de la Poste avant son transfert place du Champ de foire.
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Histoire de Gorron.
14 avril 2017
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Rue de Bretagne
La famille Buin
Rappel : en partant du recensement de 1906, nous sommes arrivés au mariage de Constant Buin et de Françoise Cougé.
Constant Pierre Buin, maquignon, est le fils naturel de Jeanne Marie Buin. Il se marie le 16 novembre 1872 à Gorron avec Aimée Françoise Cougé. Il est né à Gorron le 07 avril 1835. Sa mère Marie Jeanne Buin (ou Jeanne Marie) a 35 ans. Elle est la fille de Michel Buin et Marie Foucault.
Nous n’avons pas la certitude que Jeanne Marie Buin ou Marie Jeanne Buin est la femme recensée en 1846 au Pont de Hercé. Nous n’avons pas retrouvé ses enfants Augustine et Florent.
Donc nous ne retiendrons que la lignée Michel Buin et Marie Foucault.
En 1911, on retrouve Eugène Belloir, sa femme Marie et leur fils Paul né en 1902, rue de Bretagne.
En 1921, le couple est toujours présent, rue de Bretagne, comme maîtres d’hôtel avec leurs enfants : Aimée, née en 1899, Paul, marchand de bestiaux et Madeleine, née en 1915.
A suivre
1936 : idem rue de Bretagne.puis 1962,et conclusions
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Histoire de Gorron.
14 avril 2017
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Les familles d’origine gorronnaise au 19e siècle.
Famille Barré.
Conclusion
Cette famille est originaire de Colombiers-du-Plessis. Elle arrive à Gorron au début du 19e siècle (première référence : 1819). Cultivateurs, ils occupent la ferme de la Beuneudière (ou Besneudière). Nous avons suivi la lignée du couple Julien Barré et Sophie Foubert jusqu’au recensement de 1936 : soit plus de 117 ans.
Julien Barré/Sophie Foubert (cultivateurs à la Beuneudière) ; Pierre Barré/Victorine Cronier (cultivateurs à la Beuneudière) ; Victoria Barré/Jules Oger (cultivateurs à la Bertrais).
Jules Oger se remarie avec Pauline Fouqué. Au recensement de 1936, Paul Fouqué, fils de Pauline, beau-fils de Jules Oger, reprend la ferme de la Bertrais.
A notre connaissance la présence de la lignée choisie à Gorron s’interrompt alors, après trois générations.
Une information que Claude vient de me transmettre précise : « En regardant les registres matricules militaires de 1921, j'ai trouvé Marcel Jules Oger fils de Jules Louis Oger et de feu Victorine Barré né
le 26/08/1901 à Gorron tué d'une balle ennemie au combat de MZAOURLA (Maroc) le 4/05/1922. »
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Lévaré
Evolution économique au 19e siècle
Situation à la fin du siècle
Agriculture
Les céréales par ordre d’importance : sarrasin, méteil (mélange de seigle et de froment), avoine, froment, orge, seigle.
Les plantes sarclées : pommes de terre, betteraves fourragères, carottes.
Les plantes fourragères : trèfle, mélange de légumineuses, choux.
L’élevage : vaches, bœufs, chevaux, porcs, moutons.
Animaux de basse-cour : poules, lapins, oies, pigeons, canards.
Apiculture : 20 ruchers, 200 ruches.
Industrie
Une carrière, un moulin à blé, 6 ateliers de couturières, 3 ateliers de sabotiers, 2 ateliers de maréchaux.
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La mort du curé Gonnet par l’abbé Fleury (suite)
A peine sortis de table, arriva l’infortuné doyen avec trois de ses principaux habitans qui l’avoient accompagné dans ce triste voyage. Il ne nous dit rien, ne s’aperçut d’aucun de nous. La pâleur, qui avoit remplacé le beau vermillon habituel sur son visage, annonçait la profondeur de son chagrin.
Le curé Garnier et moi partîmes consternés ; nous nous abandonnâmes, dans le chemin, aux plus fâcheuses réflexions. Nous ne savions quoi dire et quoi penser. Nous ignorions l’aliénation de son esprit : si nous l’avions connue, nous ne l’aurions pas abandonné. Il dit la grande messe la nuit de Noël, prit les ablutions et ne savoit ce qu’il faisoit. Le lendemain, il voulut dire la messe du jour ; ses vicaires s’y opposèrent. Il commença les vêpres par le Magnificat. Arrivé dans son salon, il s’assit par terre comme un enfant, se tournant et se retournant de tous les côtés. On voulut le coucher ; il s’y refusa.
Il monta dans sa chambre à neuf heures, et se jeta sur son lit tout habillé. L’infortuné doyen se leva à une heure après minuit, quitta sa soutane pour se revêtir d’une camisole, descendit les escaliers, ouvrit la porte du jardin qu’il ferma avec force, sauta un fossé, traversa plusieurs champs, et se précipita dans un gouffre.
A suivre…
14 avril 2017
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Le bureau
Président : M. Picquet. Il s’agit vraisemblablement de Léonce Picquet (sans profession) qui, en 1906, habitait rue du Bignon ou de son fils Léonce Picquet, marchand de vin, recensé rue Magenta en 1911.
Vice-Présidents : M. Renault et Fauchard. Il pourrait s’agir de François Renault, sabotier chez Nollière, recensé rue des Chauvinettes en 1911 et d’Eugène Fauchard qui, en 1906 est recensé comme employé de commerce, chez son frère, fabricant de chaussures, rue des Sarrazins.
Trésorier : M. Péan. Il est difficile de faire des hypothèses, n’ayant pas le prénom. Plusieurs Péan vivent à Gorron pendant cette période.
Trésorier adjoint : M. Hodeberg. Il pourrait s’agir de François Hodeberg, maître d’hôtel, recensé rue Magenta en 1911.
Secrétaire : M. Lechat.
Secrétaire-adjoint : M. Fromal Jean, chef comptable chez Fauchard.
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Echanges.
14 avril 2017
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La famille Rotureau (Rothureau) à Gorron
Rappel : nous suivons les familles Eugène Romagné, Louis Olivret, Joséphine Olivret, descendantes d’une lignée des Rotureau à Gorron.
En 1872, nous avons perdu la trace d’Eugène Romagné.
En 1876, Louis Olivret est toujours cafetier, rue Magenta et Joséphine Olivret, maîtresse d’hôtel, rue de la Mairie.
En 1881, Joséphine est toujours maîtresse d’hôtel, cette fois recensée rue Magenta (l’hôtel donnant sur la rue de la Mairie et sur la rue Magenta). Louis est mort le 16 mars 1882.
En 1886, Joséphine est toujours maîtresse d’hôtel, rue Magenta.
En 1891, elle est recensée Grande Rue mais une inversion a été faite entre la Grande Rue et la rue de la Mairie lors de ce recensement.
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Echanges.