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30 avril 2017 7 30 /04 /avril /2017 10:03

Lecteur attentif du second tome de l’histoire de Gorron, Claude est revenu sur les quelques éléments biographiques concernant les Gorronnais morts pendant la Première Guerre mondiale. Les premières données sont celles contenues dans le livre. Les secondes correspondent aux informations apportées par Claude.

RENARD (Abbé)

L’abbé Pierre RENARD, mort pour la France, est enterré au cimetière de Gorron avec les dates suivantes : naissance 1877/mort 1918. Aucun Pierre RENARD n’apparaît sur les listes consultées avec des dates correspondantes.

« Pierre Renard (abbé) est né le 10/10/1877 à Gorron. Il est le fils de Pierre Renard cabaretier
et de Eugénie Chevillard. Il est décédé de maladie le 10/01/1918 à Rambouillet. Il a, semble-t-il, beaucoup voyagé. En 1897 il est étudiant. »

 

On retrouve Eugénie Chevillard, sans profession, rue du Bignon, sur le recensement de 1906.

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30 avril 2017 7 30 /04 /avril /2017 09:59

Les œuvres des dragons…

 

Nous avons évoqué, la semaine dernière la déclaration de naissance de deux enfants naturels après le passage à Gorron du régiment de Roquepine. Voici comment ont été enregistrés ces deux enfants sur les registres paroissiaux.

« Le dix-sept a été par moy curé soussigné batisé un enfant masle illégitime, né des couches de Renée Le Métayer et des oeuvres du nommé Launay (?) cavalier au régiment de Rocepine… »

« Le dernier a été par moy curé soussigné batisé un enfant masle illégitime, né des couches de Jeanne Le Métayer et des œuvres du nommé Berier, cavalier du régiment de Rocepine suivant la déclaration qui en a été faite par Magdelaine Miclard ( ?) mère de la ( ?) Métayer et a été nommé André… »

A noter que les deux enfants en question portent le nom de leurs pères (les cavaliers). Illégitimes signifie donc hors mariage mais pas enfants naturels (sans père identifié). Les deux sœurs Lemétayer ont sans doute été séduites ou forcées par les cavaliers. Le curé en question est le curé Le Picard. Le mois d’enregistrement : décembre 1695.

Dans le roman, un des dragons aura des vues sur Sidonie ce qui entraînera la réaction funeste de Toussaint.

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30 avril 2017 7 30 /04 /avril /2017 09:46

Note de lecture

 

« Les manifestations » (Nathalie Azoulai)

 

Deux narratrices principales. Deux récits qui se nourrissent réciproquement. Une grande amitié ayant vu le jour dans la vie étudiante, impliquée dans un militantisme de gauche actif et joyeux. Et puis, le temps des désillusions, des renoncements, des médiocrités parfois…

Un roman dense, aux analyses psychologiques approfondies. Les deux amies, les deux « sœurs » pourraient symboliser les ambivalences, les discordances internes que chacun connaît et qui amènent à des compromis, des retours parfois pénibles à la réalité. Les admirations, les sentiments positifs, qui côtoient les processus complexes d’identification contrariés, les jalousies même, dans la construction du lien amical, sont lucidement analysés. Sans complaisance.

L’évolution inévitable, souhaitable, de ce lien devrait concourir à une authenticité, un accord avec soi-même apaisant. Dans le roman, c’est loin d’être le cas. En ce sens, il me paraît bien pessimiste. Mais, malheureusement, il illustre l’évolution actuelle, tant au niveau de la société que des individus : une désintégration sans véritable perspective…

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23 avril 2017 7 23 /04 /avril /2017 12:50

Vous trouverez cette semaine (15ème semaine/2017)

 

Catégorie histoire locale :

  • Gorron en cartes postales : avant 1907
  • Un siècle d’histoire gorronnaise : la famille Buin (conclusion)…
  •  La population gorronnaise : famille Oger
  •  Histoire du canton : Lévaré, économie…
  • La rubrique de Corentin Poirier : la mort du curé Gonnet (fin)…

 

Catégorie échanges :

  • Jeunesse Laïque Gorronnaise : l’école privée, création…
  • Contacts : famille Rotureau (conclusion)…

 

Catégorie fictions :

  • La Louve de la Thiercelinais : les dragons du Roi…          

 

Catégorie Point de vue :

  • Cap gorronnais : la Foire Fleurie…

 

 

D’HIER ET D’AUJOURD’HUI

Actualité de la semaine (15ème/2017)...

Le château du Bailleul. Bien que la photo actuelle soit en partie masquée par des arbres, on devine que la façade ancienne a été amputée d’une aile (Voir rubrique « Gorron en carte postales »). Cette amputation a été justifiée par le propriétaire de l’époque pour un problème d’imposition : les propriétaires étaient imposés sur le nombre et la taille de ces ouvertures.

Actualité de la semaine (15ème/2017)...
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23 avril 2017 7 23 /04 /avril /2017 12:38
Gorron en cartes postales…

Gorron en cartes postales…

 

Nous avons fait le tour des cartes postales en notre possession (tout du moins leur reproduction). Nous en reprendrons quelques-unes sur lesquelles des indices nous permettrons de les dater : enseignes de commerçants et artisans, cachet de la poste, nm du photographe… En sachant que ces derniers nous donnent la date de l’envoi de la carte postale et non celle de la prise de la photo.

Château du Bailleul, près Gorron (Mayenne)    Hamel-Jallier et Cie

Le cachet de la poste nous indique que la carte postale a été envoyée de Rennes en décembre 1904. Le cliché représente le pignon du château. La seconde photo représente la façade arrière du château. La carte postale a été envoyée du Mans en septembre 1907.

Les deux clichés datent donc du début du 20e siècle, avant les travaux de démolition d’une aile exécutés après 1925 par le nouveau propriétaire.

HERCE (Mayenne) – Château du Bailleul             Morin, phot., à Gorron.

Gorron en cartes postales…
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23 avril 2017 7 23 /04 /avril /2017 12:31

Rue de Bretagne

 

La famille Buin

 

Rappel : le couple Belloir/Buin est présent, rue de Bretagne, en 1921.

En 1936, nous retrouvons Eugène et Marie Belloir, maître d’hôtel. Leurs enfants, Paul, courtier en bestiaux et Madeleine sont recensés avec eux.

En 1962, nous ne retrouvons plus les membres de cette famille rue de Bretagne.

En conclusion

Une lignée partant de Marie Buin, fileuse, avec deux enfants (Augustine et Florent) est présente, rue de Bretagne, dès 1846. Cette lignée est présente jusqu’en 1856.

Une seconde lignée apparaît, rue de Bretagne, en 1906 : Marie Buin et Eugène Belloir que nous retrouvons jusqu’en 1936.

Nous n’avons pu prouver que ces deux lignées se rejoignent. Il y a bien dans la seconde, une Marie Buin (grand-mère de Marie Buin/Belloir) qui pourrait être la Marie Buin de 1846 rue de Bretagne mais cela ne peut rester qu’une hypothèse.

Quoi qu’il en soit, le patronyme Buin est présent, rue de Bretagne, pendant au moins pendant quarante ans.

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23 avril 2017 7 23 /04 /avril /2017 12:28

La population gorronnaise…

 

Les familles d’origine gorronnaise au 19e siècle.

Famille OGER

 

Rappel : le mariage de Louis Robert et de Marie Mieuzet (16/01/1899) nous permet de remonter aux familles gorronnaises : Oger et Foureau.

Nous avons croisé la famille Oger dans l’étude de la famille Barré. Jules Oger, cultivateur, se marie avec Victorine Barré.

 

En 1846, nous retrouvons, à Gorron :

Adélaïde Oger, quartier des Fossés, épouse de Jean Renard, boucher.

André Oger, rue du Pont neuf, farinier.

Perrine Oger, rue des Palmes, fileuse.

Victoire Oger, rue des Palmes, épouse de François Manseau, journalier.

Marie Oger, quartier des Chauvinettes, fileuse.

Jeanne Oger, Cour de Forges, fileuse.

Pierre Oger, rue des Sarrasins, propriétaire, époux d’Adélaïde Forêt.

Jean Oger, Beauvais, laboureur.

 

 

Dans la lignée retenue, Marie Oger (Auger) se marie avec Jean Gendron le 13/03/1804 (24 ventôse an XII). Marie Oger est la fille d’André Oger et de Marie Legros, née le 10 octobre 1778 à Gorron. Cette Marie Oger est vraisemblablement la même que celle recensée quartier des Chauvinettes en 1846 qui a 70 ans à l’époque.

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23 avril 2017 7 23 /04 /avril /2017 11:58

Lévaré

Evolution économique au 19e siècle

Recensement de 1846 (en dehors de l’agriculture)

Jardinier, domestiques (11), cabaretiers (2), fileuses (40), maréchal, sacristain, propriétaires (14), percepteur, institutrice, casseur de pierre, menuisiers (4), tisserands (5), sabotiers (5), marchands de se (2), roulier, cordonnier, tailleur d’habits (2), maréchaux (3), maçons (2), charpentier, couturières (2), filassier, casseurs de pierre (2), meuniers (2), journaliers (11), scieurs de long (3), charron.

 

Pour deux « professions » : propriétaires et journaliers, nous ne pouvons distinguer ceux qui relèvent de l’agriculture.

 

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23 avril 2017 7 23 /04 /avril /2017 11:53

 

La mort du curé Gonnet par l’abbé Fleury (fin)

 

« Ses vicaires s’empressèrent, le matin, d’aller à sa chambre pour savoir de ses nouvelles : quelle fut leur surprise en ne le trouvant plus ! Ils jetèrent les hauts cris, mais ils étoient tardifs. On expédia partout des courriers pour s’informer de ce qu’il étoit devenu. Celui qui arriva chez moi au moment où j’allois dire la grande messe, m’accabla d’un tel chagrin que je ne dis qu’une messe basse, sans savoir ce que je faisois. Je tremblois de tous mes membres ; je fus obligé de me coucher. Une mort si tragique, dans les circonstances si tragiques où nous nous trouvions, me fut plus sensible qu’aucune de toutes les pertes que j’avois éprouvées depuis que j’étois sur la terre. Quelque attachement que j’eusse pour lui, s’il fut mort naturellement, je l’aurois regretté ; il étoit digne de mes regrets. Je l’aimois autant que mon père. Mais une mort aussi terrible me mit hors de moi-même ; je ne pus dire mes vêpres. Je n’y ai jamais pensé sans frémir, et sans trembler sur un si funeste accident.

On ne trouva son cadavre, enflé comme un tonneau, que la veille du premier de l’an. Je fus invité à sa sépulture qui eut lieu le soir. Je ne me sentis ni assez de force, ni assez de courage, pour assister à une si déplorable cérémonie, où l’on n’entendit que cris et que sanglots. Aucun des curés et des vicaires qui s’y trouvoient ne put chanter.

Dans la nuit où arriva cette mort fatale, il s’éleva une affreuse tempête qui dura toute la journée du 26 ; elle fut si violente qu’elle renversa des arbres, des cheminées, et le toit de plusieurs maisons. Un semblable ouragan avoit eu lieu le 2 novembre précédent, lorsque les conjurés consommèrent notre destruction. La colère de Dieu qui ne veut pas la mort du pécheur, mais sa conversion, annonçoit partout les attentats des scélérats. Ah ! m’écrioi-je, de grands malheurs nous menacent encore ! »

 

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23 avril 2017 7 23 /04 /avril /2017 11:50

 

Nous avons vu se créer une association intitulée : « Jeunesse Laïque Gorronnaise » en 1912. Année où l’école privée de Garçons a été créée à Gorron.

L’enseignement privé est apparu à Gorron à la fin du 19e siècle. Un document manuscrit nous décrit cette implantation.

« Ecole du Sacré-Cœur.

« Monsieur le chanoine Prod’homme, curé doyen de Gorron, fit bâtir en 1896, avec les générosités de Madame Lerichomme et dans un terrain donné par M. Chanteau, l’Ecole et l’Asile du Sacré-Cœur.

Après la bénédiction de l’Ecole, dès 1897, des Religieuses d’Evron quittèrent la Butte Saint-Laurent pour occuper le nouvel établissement. »

Hyppolite Prod’homme (76 ans) est recensé comme curé, Boulevard Faverie en 1901. A cette date, on recense aussi : une institutrice privée, Désiré Etronnier et cinq auxiliaires : Rosalie Forget, Félicité Huet, Houalet Victoire, Panuel Anaïs, Brou Elisabeth.

L’Asile est le nom donné à l’école maternelle de l’époque.

En 1896, recensées Boulevard Dauphin-Blinière à l’école des filles et l’asile, Butte Saint-Laurent, on retrouve : Rosalie Forget, institutrice, Félicité Huet, directrice à l’école maternelle.

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Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

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