Le blog de jouvinjc

Gorron Infos : septembre 2020

J’ai trouvé positive la possibilité  d’une expression de l’opposition dans le bulletin municipal. J’ai même loué le talent et les mérites du maire. Mais le chapeau qu’il a jugé utile de mettre sur la libre expression du numéro de septembre me paraît excessif et malvenu. Préjuger de ce que pourrait écrire l’opposition en parlant de propos outrageants, injurieux, erronés… ne me parait pas de bonnes bases pour un dialogue démocratique. Je préférerais de loin que le maire rectifie des informations éventuellement erronées.

Les problèmes évoqués dans l’article : les éléments concernant le budget auraient été transmis aux conseillers municipaux par mail la veille du conseil municipal sans réunion préalable de la commission des finances. Existe-t-il un règlement exigeant cette réunion ? Pourquoi cette précipitation ? De vraies questions qui auraient mérité des réponses claires plutôt que ces invectives. Tout cela augure mal d’un juste échange de points de vue…

Familles Laclais, Prodhomme, Bourdon.

Mr Elie BOURDON

Né le 23 juin 1834

Rappelé à Dieu le 3 juin 18 ?4

Après une pieuse vie

Consacrée aux bonnes œuvres.

Elie Bourdon est le fils de Jean Bourdon et de Perrine Debond. Il est né au lieu-dit de Beauchêne en Hercé. Il est donc le frère d’Hortense Bourdon, épouse Prodhomme.  Il décède le 3 juin 1894 à Gorron. Veuf Rouzière. Il s’est marié avec Rose Rouzière le 06 février 1858 à Saint-Aubin-Fosse-Louvain.

Quand il se marie, il est cultivateur à Brillhault (Gorron) avec ses parents. Rose Rouzière est la fille de Rose Laclais et d’Urbain Rouzière (voir semaine dernière).

Au 20^e siècle…

Recensement 1901 (2^nde  partie).

Marie Moreau, cabaretière, Louis Moreau, cantonnier, rue Jean-Jacques Garnier.

Victorine Guibert, maître d’hôtel, Constant Foucher, contre-maître tanneur, rue Jean-Jacques Garnier.

Eugène Belloir/Marie Buin, maîtres d’hôtel, rue de Bretagne, famille présente depuis 1881.

Joseph Boudin/Alphonsine Hercent, débitants, rue de Bretagne.

Marie Fouqué (Ve Leneveu), débitante, rue de Bretagne, depuis 1881.

Joséphine Gaumer, cabaretière, rue de Bretagne, depuis 1886.

Louise Blot, débitante, épouse Alexis Durand, journalier.

François (Aimable) Rossignol/Marie Castel, aubergistes, rue de Normandie, depuis 1896.

Victor Cousin/Victorine Lebossé, aubergistes, rue du Bignon, depuis 1891.

Alphonse Carré/Albertine Brimand, débitants, rue du Bignon.

Félicité Mauget, débitante, Pierre Fougerais, facteur, La Brimandière, depuis 1896

Rouliers

Le terme de voiturier est absent sur les listes de recensement du 20^e siècle. Par contre, celui de roulier le remplace.

1906 : Victor Domer, Romain Voisin. En 1936, le terme a disparu.

Nous ouvrons, à la suite de cette rubrique, celle des « enseignants gorronnais ». Pour chaque recensement, nous relèverons leurs noms, tenterons de retrouver leur origine et, si possible de donner une idée de leur formation. Dans ces listes de noms, nous en retiendrons certains qui deviendrnt les héros de nouvelles que vous pourrez retrouver dans la rubrique fiction. Si ce projet peut être mener à bien, le recueil de ces nouvelles pourra être édité. Cette nouvelle rubrique complètera l’ouvrage sur Cent ans d’histoire de l’Ecole déjà élaboré par nos soins.

En attendant nous explorons le premier recensement de la population existant : 1836.

Religieuses de l’hospice : Augustine Vincent ; Félicité Léon ; Claire Leparié.

Instituteur : François Bouin, 33 ans, son épouse, Virginie Lecourt, 28 ans, leurs enfants, Emilie, 5 ans et Almire, recensés quartier de la Pierre-Pichard.

Instituteur : Etienne Ducoin, 72 ans, veuf, pas de précision sur l’adresse (vraisemblablement proche de l’église).

Bulletin paroissiaux

1923

Charles Douillet, Emile Pavis sont recensés dans les sépultures du mois, morts pour la France. Nous retrouvons bien un Charles douillet dans le document établi par nos soins sur les Gorronnais morts pendant la Première Guerre mondiale.

DOUILLET Charles

Né à Gorron le 12 novembre (décembre ?) 1888. Mort le 10 mars 1915 ; il avait 26 ans.

Incorporé au 124^ème Régiment d’Infanterie, il est mort des « suites de blessures de guerre » à l’hôpital de Vichy (Allier).

En 1906, il vit avec son père Basile DOUILLET, patron maçon, sa mère Marie LEPAGE, ses frères Léon, Constant et Eugène, rue Jean-Jacques Garnier. Il est maçon, employé chez son père.

PAVIS Emile

Né à Gorron le 18 mars 1890. Mort le 09 août 1916 ; il avait 26 ans (marié à Constance Chantepie).

Incorporé au 18^ème Escadron du Train, il est mort dans un « accident en service commandé » à l’hôpital de Clermont Ferrand.

En 1906, il vit avec son père Louis PAVIS, marchand de veaux, sa mère Aimée ROGER, ses frères Louis et Eugène et sa sœur Elise à la Roche. Il est lui-même ferblantier, employé Robert

Le décalage entre la date de la mort et celle de la sépulture s’explique par la possibilité (à partir de 1920) pour les familles de demander la restitution des corps inhumés provisoirement dans des cimetières militaires.