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11 octobre 2020 7 11 /10 /octobre /2020 11:28

Le journal de Marie Gauquelin (épouse Boullard)…

Décembre 1788

 

Une société vient de se créer : Société des amis des Noirs. Son objectif : la suppression de l’esclavage. Je ne connaissais pas bien cette pratique mais j’ai commencé à m’y intéresser. J’ai appris, avec horreur, que, depuis très longtemps, on capturait des gens en Afrique et qu’on les transportait dans des conditions inhumaines de l’autre côté de l’Océan Atlantique. Ils perdaient alors toute liberté et étaient obligés de travailler, comme des bêtes, dans diverses plantation.

Nous savions que des gens noirs cultivaient le coton, notamment, et nous voyions des gravures les représentant dans des champs, au soleil, apparemment plutôt heureux de leurs sort. Je ne pouvais imaginer leur véritable condition. Je les voyais comme nos propres journaliers dont la vie n’est pas toujours facile mais qui échappent à la misère, comme les ouvriers fileurs de coton qui se sont révoltés près de Falaise en Normandie et ont brûlé une machine à tisser pour ne pas perdre leur travail. Au moins ceux-là sont libres même si leur travail les attache au lieu où ils vivent et si brisés de fatigue, ils peuvent difficilement goûter à cette liberté.

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11 octobre 2020 7 11 /10 /octobre /2020 11:22

Note de lecture

« Romans noirs » (Jean-Patrick Manchette)

 

Si vous voulez connaître cet auteur culte des romans noirs, plongez-vous dans ce pavé de 1344 pages et 119 documents. Avec ses romans, on y trouve des extraits de son journal, une biographie détaillée… Vous rencontrerez ses personnages, leurs physiques, leurs vêtements, ce qu’ils mangent, ce qu’ils boivent, les morceaux de jazz qu’ils préfèrent, les armes qu’ils utilisent… Tout cela en détails avec des éclairs  de violence où les balles et les coups pleuvent. Tout cela ponctué de réflexions politico-philosophiques. L’humour est toujours présent, la parodie n’est jamais loin.

Mais on a affaire à un grand écrivain qui a multiplié les productions : traductions, science-fiction, romans érotiques, adaptation, scénarios. Pour s’en convaincre, il suffit de voir dans l’ouvrage comment il construit ses romans, notamment celui inachevé : « La princesse de sang ». Il a beaucoup fumé, sans doute beaucoup bu, comme ses personnages. Il n’est pas mort sous les balles mais de deux cancers, du pancréas et des poumons… Imparables.

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4 octobre 2020 7 04 /10 /octobre /2020 12:22

Vous trouverez cette semaine (34ème/2020)

 

Catégorie histoire locale :

  • Cimetière :  Famille Trolet/Dupont…
  • La population gorronnaise : démographie, 1806…
  • Les métiers à Gorron :  débitants, 1911 (1)…
  • Population synthèse : 1975 – Place de la Houssaye (suite)…
  • Les enseignants gorronnais : François Bouin …

 

Catégorie échanges :

  • Ouest-France : décembre 1945 (suite)…
  • Bulletins paroissiaux : 1924…

 

Catégorie fictions :

  • Le journal de Marie Gauquelin (épouse Boullard) :  décembre 1787…

 

 

Catégorie point de vue :

  • Gorron : salle d’honneur de la mairie…

               

 

D’HIER ET D’AUJOURD’HUI

Actualité de la semaine (34ème/2020)...

Publicités 1963

Pierre Leroy, mécanicien agricole, et son épouse Janine Ménage,r sont recensés 30 rue de Normandie en 1962.

Actualité de la semaine (34ème/2020)...
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4 octobre 2020 7 04 /10 /octobre /2020 12:16
Cimetière…

Famille TROLET – DUPONT

1903 – 1992       1901 – 1964

Il s’agit d’Eugène Trolet, né à Gorron, charpentier, fils de d’Eugène Trolet, charpentier et Clémentine Breteau,

Son épouse, Marie Dupont, est née à Lesbois.

Ils sont recensés rue de la Houssaye en 1936.

La tombe d’André Trolet, leur fils né en 1933, lui-même charpentier, est située à côté de celle de ses parents.

Des photos sont présentes sur les tombes.

 

Cimetière…
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4 octobre 2020 7 04 /10 /octobre /2020 12:14

Reprise du calendrier géorgien à partir du 1er janvier 1806

1806

 

Janvier/juin

 

Janvier : naissances : 14 ; mariage : 1 ; décès (- d’1 an) : 2 ; décès : 2.

Février : décès : 2 ; mariages : 2 ; naissances : 10 ; décès (- d’1 an) : 1.

Mars : décès : 4 ; naissances : 6.

Avril : décès : 6 ; décès (- d’1 an) : 2 ; naissances : 9 ; mariages : 4.

Mai : naissances : 3 ; décès : 5 ; décès (- d’1 an) : 2.

Juin : naissances : 6 ; mariages : 2 ; décès : 1.

 

Métiers

Jacques Deniau : tourneur de bois ; Pierre Poirrier : mégissier ; Jean Etienne Fleury, Jacques Férard : instituteurs ; Pierre Homeaux : boulanger ; Noël Barbot : chaudronnier ; François Deniau : charpentier ; René Olivret : cabaretier ; Joseph Gendron : menuisier ; Jean Ernault : boucher ; François Dehenne : charron ; Louis Berrier : hoste ; Mathurin Charlot : lainier.

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4 octobre 2020 7 04 /10 /octobre /2020 12:11

Au 20e siècle…

Recensement 1911 (1ère partie).

 

Noël Pottier/Maria, débitants, Grande Rue.

Alphonse Halgand, maître d’hôtel, Vitaline Halgand, chaisière, Grande Rue.

Louis Fourmon/Marie, débitants, Grande Rue.

François Betton/Clémence, débitants, rue de la Mairie.

Marie Guilleux, débitante, rue Magenta.

Eugène Trihan/Léontine, débitants, rue Magenta.

François Hodebert, débitant, Marie Betton, rue Magenta. Présents en 1896.

François Guerrier/Marie Leblanc, débitants, rue Magenta. Présents en 1906.

Amélie Mottel ( ?), débitante, rue du Pré.

Césarine Belliard, débitante, rue de Brecé.

Manuel Laborne/Augustine, débitants, rue de Brecé.

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4 octobre 2020 7 04 /10 /octobre /2020 12:07

1975

 

Place de la Houssaye

 

François Bouillon est le fils de Michel Bouillon, tisserand, et de Françoise Bouillon mariés à Gorron le 06 octobre 1819.

Michel Bouillon est le fils de Michel Bouillon, charpentier, et de Marie Fouqué, mariés à Gorron le 3 janvier 1796 (13 nivôse an 4).

 

1ère génération

Suzanne Boittin

Presse/tabac

 

 

Rue de la Houssaye

1975

2ème génération

François Boittin

Charron

Anna Bouillon

 

 

1885

3ème génération

Isidore

Bouillon

Carrier

Aurélie Dubois

 

 

1885

4ème génération

François Bouillon

Piqueur de pierre

Louise Gillard

 

 

1849

5ème génération

Michel Bouillon

Tisserand

Françoise Bouillon

 

 

1819

6ème génération

Michel Bouillon

Charpentier

Marie Fouqué

 

 

1796

 

Ce travail sur la famille Bouillon nous a permis de repérer un oubli dans le récapitulatif concernant une autre branche de la famille.

 

Récapitulatif

 

2 générations

Chénel ; Laurier

Bouchers

 

Manceau ; Trolet

Plombier – charpentier

Couturière

 

Lhuissier ; Fourmond ; Fouqué

Cultivateurs - charcutier

3 générations

Letissier

Maçons - mécaniciens

 

Picot

Maçon - plâtrier

4 générations

Bouillon

Ebéniste – tailleur de pierre - charpentiers

5 générations

Romagné

Menuisiers - cordonniers

 

Morin

Menuisiers - mécaniciens

 

Herpin Léon Deniau

Sacristain – cirier – notaire - charpentier

6 générations

Bourdon Leblanc

 

 

Tonneliers – piqueuses - maçons – fileuse de laine

 

Chemin

Horlogers - cultivateurs

 

Boittin Bouillon

Presse/tabac – charron – carriers – tisserand - charpentier

7 générations

Bodin Ducoin

Ouvriers – scieur de bois – charrons – maçons – Fileuses  - couturières

Population gorronnaise-synthèse…
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4 octobre 2020 7 04 /10 /octobre /2020 12:04

Recensement de 1836

François Bouin, 33 ans, son épouse, Virginie Lecourt, 28 ans, leurs enfants, Emilie, 5 ans et Almire, recensés quartier de la Pierre-Pichard.

François Bouin épouse Virginie Le Court à Lesbois le 14 août 1830. A cette date, François Bouin est déjà instituteur à Gorron. Il est né à Saint-Denis-de-Gastines le 24 germinal an 6 (13 avril 1798), fils de François Bouin décédé à Saint-Denis-de-Gastines le 3 septembre 1808 et de Jeanne Galard. L’acte de décès (à 31 ans) de François Bouin (père) nous indique qu’il habitait le bourg mais nous ne connaissons pas son métier.

Virginie Le Court née le 2 septembre 1807 à Lesbois est la fille de François Le Court, propriétaire, maire de Lesbois et de Thérèse Le Hérissé.

En 1830, François Bouin enseignait déjà à Gorron. A cette époque, l’école communale de garçons n’était pas encore construite près de l’église. Il exerçait vraisemblablement sur le domaine de la Renardière où se situait l’hospice.

 

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4 octobre 2020 7 04 /10 /octobre /2020 12:02

Echanges…

Ouest-France

 

23 décembre 1945

 

Terpsichore enragé. Le chroniqueur gorronnais a des lettres… Terpsichore : la muse de la danse. Tout cela pour nous parler des nombreux bals organisés à Gorron à l’issue de la guerre : « La danse est devenu l’élément nutritif de tout Gorronnais respectable (on danse le jour, on danse avant minuit, on danse après minuit (…) la danse est un art merveilleux, Gorron en a fait un art raffiné ».

 

Lundi 24 et mardi 25 décembre 1945

 

Parents, surveillez vos enfants. Des enfants âgés de 10, 12 et 15 ans ont volé des portefeuilles, des porte-monnaie, des couteaux sur un stand au cours du marché. A chaque époque ses délits…

 

Mercredi 26 décembre 1945

 

Le Noël et le jour de l’an de nos Vieux et Indigents. Le bureau de bienfaisance, en plus des tickets de pain, a distribué des tickets de viande et des fagots pour le chauffage…

L’arbre de Noël. Dans la salle des fêtes de la mairie, sous la présidence de M. Dollé, maire, les enfants des écoles publiques ont produit des petites scènes théâtrales et reçu des friandises et des jouets.

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4 octobre 2020 7 04 /10 /octobre /2020 11:57

Bulletin paroissiaux

1924

 

Réparations de l’église. Des travaux extérieurs sont entrepris. Le bâtiment appartenant à la commune, celle-ci participe normalement à ces réparations. Par contre, il est plus étonnant que le curé, sur ses biens personnels, s’engage pour la moitié des frais en espérant que le denier du culte, la souscription lancée auprès des fidèles lui permettront d’être remboursé.

La deuxième procession de la Fête-Dieu. Le parcours et les décorations sont détaillés dans la chronique. Départ boulevard Faverie. Les reposoirs : place de la Mairie, rue Jean-Jacques Garnier, la Pierre-Pichard, Pont de Hercé, place des Quatre-Piliers (place du général Barrabé), Champ de Foire, rue de Normandie (devant la clinique), rue de la Croix. Les décorations sont très nombreuses, tout au long du circuit : des guirlandes en anneaux dorés, du buis, des fleurs,des  étoffes blanches piquées de fleurs…

Spectacles des Enfants de Marie. Regroupement de jeunes filles dans le cadre de la paroisse. Séances de théâtre, spectacles de chant, parfois à l’extérieur de Gorron.

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Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

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