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1 novembre 2020 7 01 /11 /novembre /2020 11:16

Note de lecture

« La maison » (Emma Becker)

 

Dérangeant pour un prix de France Culture/Télérama. L’auteure a passé deux ans dans une maison close berlinoise. Qu’elle pratique la prostitution pour être au plus près de son sujet, c’est son problème. Mais qu’elle utilise cette information pour promouvoir son livre, je trouve cela plus discutable. Qu’elle ait choisi ensuite le roman plutôt que l’essai ou le récit rajoute encore au côté dérangeant.

La construction et le style de l’ouvrage m’ont aussi dérangé. Une succession de situations, une alternance d’humeur, de détachement et de scènes limite pornographiques. L’analyse de la misère des hommes, de leurs côtés parfois pathétiques, mais celle aussi de prostituées pour le moins ambivalentes capables de pratiquer le sexe froidement, professionnellement et, en même temps, de se précipiter sur le client qui fait jouir. Les mystères de la sexualité féminine, peut-être. Mais l’ambivalence de l’auteure elle-même qui me renvoie au début de mon propos.

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25 octobre 2020 7 25 /10 /octobre /2020 11:59

Vous trouverez cette semaine (36ème/2020)

 

Catégorie histoire locale :

  •  Cimetière :  Famille Cougé/Dubourg…
  • La population gorronnaise : démographie, 1807 (2)…
  • Les métiers à Gorron :  débitants, 1921 (2)…
  • Population synthèse : 1975 – Rue Magenta (fin)…
  • Les enseignants gorronnais : recensement 1846…

 

Catégorie échanges :

  • Ouest-France : janvier 1946 (suite)…
  • Bulletins paroissiaux : 1926…

 

Catégorie fictions :

  • Le journal de Marie Gauquelin (épouse Boullard) :  septembre 1789…

 

Catégorie point de vue :

  • Note de lecture : Les vies d’André Léo…

               

 

D’HIER ET D’AUJOURD’HUI

Actualité de la semaine (36ème/2020)...

Publicité 1963

François Fontaine, serrurier-armurier, son épouse Yvonne Quentin et leurs enfants : Jean et Michel, sont recensés 23 rue de la Mairie dans le recensement de 1962.

 

Actualité de la semaine (36ème/2020)...
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25 octobre 2020 7 25 /10 /octobre /2020 11:55
Cimetière…

Famille COUGE/DUBOURG

COUGE                DUBOURG

Paul                      Claire

1880 – 1939       1890 - 1935

 

Il s’agit de Paul Cougé, fermier, rue de la Pierre-Pichard, né en 1880 à Désertines et de Claire Dubourg, son épouse, née en 1890 à Brecé.

 

FOUBERT            COUGE

Rolland                Gisèle

1914 – 2003       1919 - 2008

 

Gisèle Cougé (dont on voit la photo), est la fille de Paul et de Claire. Rolland Foubert est vraisemblablement son mari.

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25 octobre 2020 7 25 /10 /octobre /2020 11:52

Démographie…

1807

 

Juillet/décembre

 

Juillet : décès : 10 ; naissances : 2 ; décès (- d’1 an) : 2.

Août : naissances : 8 ; décès : 4 ; décès (- d’1 an) : 1.

Septembre : décès (- d’1 an) : 1 ; décès : 3 ; naissances : 4.

Octobre : naissances : 2 ; mariage : 1 ; décès : 3.

Novembre : naissances : 7 ; décès : 6 ; décès (- d’1 an) : 1.

Décembre : décès (- d’1 an) : 1 ; naissances : 5 ; décès : 5 ; mariage : 1.

 

Métiers

Julien Guerrier : voiturier ; Jean Renard : boucher ; Georges Chabrun : cabaretier ; François Chevillard : sabotier ; Julien Galienne : aubergiste ; Jean Le Poitevin : armurier ; Jacques Deniau : rouettier ; Jacques Lhuissier , Mathurin Cornu : maçons ; Julien Duchesnay : cloutier ; Jacques Loyer, Jean Ruault : bouchers.

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25 octobre 2020 7 25 /10 /octobre /2020 11:48

Au 20e siècle…

Recensement 1921 (2ème partie)…

Louis Mareau/Marie, débitants, rue Jean-Jacques Garnier.

Pierre Guéhéneux/Léonie, maîtres d’hôtel, rue de la Montée.

Auguste Danvel/Marie Danvel, maîtres d’hôtel, rue de Bretagne. Présents en 1906.

Hyacinthe Chemin, débitante, épouse Jules Chemin, bourrelier, rue de Bretagne. Présents en 1911.

Eugène Belloir/Marie Buin, maîtres d’hôtel, rue de Bretagne, famille présente depuis 1881.

Louis Bourgault/Eugénie, débitants, rue de Bretagne.

Henri Fouqué/Maria, débitants, rue de Bretagne.

Marie-Louise Frétigné, débitante, épouse de Joseph Frétigné, charpentier, rue de la Houssaye.

Louise Durand, débitante, épouse Alexis Durand, scieur, rue de la Houssaye. Présente en 1911.

Jean Brimand/Marie, débitants, rue du Collège. Présents en 1911.

Alphonse Carré/Albertine Brimand, débitants, rue du Bignon. Présents en 1906.

Azeline Seigneur, débitante, la Brimandière.

 

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25 octobre 2020 7 25 /10 /octobre /2020 11:43

1975

 

Rue Magenta

 

Lignée Béchet

 

1ère génération

Pierre Béchet

Typo-offsétiste

 

 

Rue Magenta

1975

2ème génération

Michel Béchet

Imprimeur

Justine Calamy

 

Rue Magenta

1962

3ème génération

Etienne Béchet

Imprimeur

Georgette Weber

 

Place de la Houssaye

1921

4ème génération

Etienne Béchet

Menuisier

Adélaïde Heuveline

 

Place de la Houssaye

1881

5ème génération

Etienne Béchet

Sacristain

Azeline Durand

 

Rue de la Fontaine

1853

6ème génération

Julien Béchet

Sacristain

Madeleine Lambert

 

 

1824

7ème génération

Jean Béchet

Sacristain

Jeanne Oger

 

 

1785

8ème génération

Jean Béchet

Tisserand

Renée Ducoin

 

 

1750

9ème génération

Julien Béchet

 

Jeanne Gérault

 

 

1719

 

Etienne Béchet est le fils de Julien Béchet et de Madeleine Lambert mariés le 13 mai 1824 à Gorron. Julien Béchet est sacriste.

Julien Béchet est le fils de Jean Béchet et de Jeanne Oger mariés le 05 février 1775 à Gorron.  Julien Béchet est sacriste.

Jean Béchet est le fils de Jean Béchet et de Renée Ducoin mariés le 30 avril 1750 à Gorron. Jean Béchet est tisserand.

Jean Béchet est le fils de Julien Béchet et de Jeanne Gérault mariés le 27 avril 1719.

 

Bilan provisoire après la rue Magenta

Sur les 178 personnes retenues,  35 sont originaires de Gorron. Sur ces 31, 17 s’inscrivent dans une lignée gorronnaise de plus d’une génération.

Population gorronnaise-synthèse…
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25 octobre 2020 7 25 /10 /octobre /2020 11:40

Recensement de 1846

Jeanne Nourry, 52 ans, quartier des fossés, recensée avec son neveu et sa nièce. Le quartier des fossés correspond au bas de l’actuelle rue de Normandie et à la rue de la Fontaine Saint-Martin.

Marie Gendron, 66 ans, Marché aux Veaux (place de la Mairie actuelle).

 

Ambroise Frixon, 29 ans, chef de l’école primaire, quartier du Collège.

Philippe Leroy, 21 ans, professeur, quartier du Collège.

20 élèves, sans doute pensionnaires.

 

L’hospice : sept pensionnaires.

Supérieure : Augustine Vincent (déjà présente en 1836

Religieuses : Hélène Délice ; Victoire Fleury.

Postulantes : Caroline Rothureau ; Aimée Dubourg.

 

Nous ne savons pas où exerçaient les deux institutrices (Jeanne Nourry et Marie Gendron) ni le nombre de leurs élèves. Contrairement aux instituteurs hommes, elles n’ont pas besoin d’un certificat pour enseigner. L’enseignement primaire des filles n’étant pas encore officiellement organisé. Elles peuvent enseigner à leur domicile. A noter que 5 ans plus tard, Jeanne Nourry est recensée comme fileuse.

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25 octobre 2020 7 25 /10 /octobre /2020 11:35

Ouest-France...

Le curé Piard

28 janvier 1946

Mardi Gras. Un grand bal travesti gratuit sera organisé par La Jeunesse Gorronnaise dans la salle des fêtes de la mairie. L’orchestre de M. Bar apportera son concours.

La Jeunesse Gorronnaise est une association proche de l’Ecole Laïque crée après la Libération. M. Bar est un instituteur, musicien. Il se reconvertira ensuite dans la fabrique de chaussures.

 

30 janvier 1946

Installation du curé Piard. L’installation du nouveau curé-doyen, a eu lieu le 27 janvier. Ce jour-là, toutes les personnalités locales et une foule considérable ont suivi la cérémonie. Il succède au curé Chaudet dont nous parlons souvent dans le blog. Messe, dépôt de gerbe aux monument aux Morts, vin d’honneur au presbytère, banquet dans la salle Sainte-Thérèse…

L’abbé Piard est originaire de Cossé le Vivien. Il fait une partie de ses études à Rome. Mobilisé en qualité de lieutenant en 1939, prisonnier en 1940, il devient aumônier volontaire. Il marquera la vie gorronnaise.  Lors de son installation, le chanoine Chérel fait son éloge « Etre homme de Dieu et n’être que cela ». Il fut certainement un bon prêtre mais dans la mémoire des anciens Gorronnais il laissera des souvenirs plus complexes…

 

31 janvier 1946

Bons de chaussures. Les restrictions dus à la guerre sont toujours en vigueur.

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25 octobre 2020 7 25 /10 /octobre /2020 11:31

Le journal de Marie Gauquelin (épouse Boullard)…

Septembre 1789

 

Quand on a demandé à chaque paroisse de rédiger des cahiers de doléances, j’ai cru qu’on allait entendre les revendications du peuple et changer notre vie souvent difficile, notamment pour tous nos indigents. On a vu des personnes instruites, raisonnables, s’engager dans un changement que beaucoup appelaient de leurs vœux. Certaines se sont rendues à la réunion des Etats Généraux à Versailles.

Malheureusement, là-bas, tout ne s’est pas déroulé comme prévu. Au-delà des conflits entre les nobles, le clergé et les autres, le Roi a voulu limiter le pouvoir de cette assemblée populaire. Des journaux censés relater ce qui se passait ont été interdits. Les tensions se sont aggravées et des soulèvements spontanés sont devenus parfois violents.

On a entendu parler de ce qui s’était passé à Paris, la prise de la Bastille, la fin des droits de la noblesse et de l’Eglise. On a pu penser, un moment, que tout aller rentrer dans l’ordre. Mais, au contraire, la peur et les réactions violentes ont envahi toutes les provinces. Je commence à être vraiment inquiète. Tout semble bouleversé.

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25 octobre 2020 7 25 /10 /octobre /2020 11:26

Bulletin paroissiaux

Ecole privée confessionnelles de fille

1926

 

Des travaux à Notre Dame du Bignon. On a commencé par le pavage en céramique. Ils seront poursuivis selon les dons qui pourront être faits par ceux « qui obtiennent des faveurs dans cette chapelle ». De nombreux Gorronnais viennent faire un vœu dans la chapelle. Et pas nécessairement des catholiques très pratiquants…

 

Des chiffres éloquents. Le curé Chaudet égrène le nombre d’élèves filles fréquentant des écoles libres dans l’arrondissements de Mayenne et les compare à ceux des écoles publiques. A l’époque, les filles, scolarisées avant les grandes lois des années 1880 dans des écoles communales tenues par des religieuses, sont plutôt restées fidèles à l’enseignement privé confessionnel. De là, comme le suggère le curé, de fermer les écoles publiques, il n’y a qu’un pas…

A Gorron : les écoles libres comptent 64 garçons et 70 filles contre environ 40 et 40 aux écoles laïques. A noter le « environ » pour ces dernières.

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  • : Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
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Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

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