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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 12:06
Point de vue…

Point de vue…

« De grâce, foutez la paix aux arbres ! »

Entendu dans une émission radio : le jardinier de Versailles, Alain Baraton, s’insurge contre la taille et la coupe des arbres sans raison valable. Tant qu’un arbre ne présente pas de danger pour quelqu’un, il ne comprend pas pourquoi on le mutilerait ou le ferait disparaître. J’aurais tendance à penser comme lui.

Depuis quelque temps déjà, à Gorron, on coupe, on taille, on arrache… « … si cette opération est effectuée, c’est par nécessité, des arbres étant complètement secs. ». Je ne suis pas un spécialiste mais il me semble que l’argument n’est pas toujours valable.

Près du rond point de la route de Brecé, il existait les restes d’un chemin creux très caractéristique. Je n’ai pas bien compris où était la nécessité d’abattre une grande partie des arbres sur le talus donnant vers la route, dénaturant totalement le lieu.

L'entrée du chemin./ Le massacre.
L'entrée du chemin./ Le massacre.

L'entrée du chemin./ Le massacre.

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18 mai 2014 7 18 /05 /mai /2014 11:43
Note de lecture… par JC.

« Au-revoir là-haut » (Pierre Lemaître).

Rafraîchissant. Le terme peut paraître saugrenu pour un roman traitant des horreurs et des misères entraînées par la guerre 1914/18. Mais que cet ouvrage ait pu obtenir le Goncourt alors qu’il évite tous les « tics d’écriture » à la mode actuellement, me réjouit.

Une histoire racontée chronologiquement qui tient le lecteur en haleine jusqu’à la fin. Une écriture simple, très efficace, dont la qualité ne peut être remise en cause. Des personnages atypiques dont l’analyse psychologique est remarquable. Et tout cela avec de l’humour, de la fantaisie, qui allègent le dramatique de la situation.

La littérature ne peut se résumer à ce genre de production mais celle-ci a toute sa place aux côtés d’œuvres plus difficiles. L’important pour un lecteur moyen comme moi est de ne pas sentir l’artifice. La difficulté de la lecture peut avoir toute sa place dans la découverte mais elle doit être au service de la compréhension en profondeur du texte pour procurer du plaisir et pas à celui de la mode littéraire du moment et de la recherche de reconnaissance de la part de l’auteur.

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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 11:57
Point de vue…

Les nouvelles constructions à la maison de retraite de Gorron.

Il y a deux semaines, il a été question, dans la rubrique « Actualité de la semaine – D’hier et d’aujourd’hui », de la reconstruction et de la modernisation de la maison de retraite. Je ne doute pas de l’utilité de ces transformations pour le bien-être des résidents. Je ne remettrai pas en cause, non plus, l’esthétique des nouvelles constructions, n’étant pas architecte. Je me contenterai d’affirmer mon mauvais goût, dû sans doute à un attachement excessif aux choses du passé.

« L’exemplarité futuriste du projet » a sans doute permis d’obtenir des subventions bien utiles. Mais je ne peux m’empêcher de penser que les concepteurs de l’ancien bâtiment, réalisé en 1875 avaient, en matière d’esthétisme, des critères plus proches des miens que ceux d’aujourd’hui.

Autrefois.../ Aujourd'hui...
Autrefois.../ Aujourd'hui...

Autrefois.../ Aujourd'hui...

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4 mai 2014 7 04 /05 /mai /2014 11:26
Note de lecture… par JC

« A la vie » (Léo Lévy)

L’auteure est la femme de Benny Lévy. Pour ceux qui s’intéressent aux divers mouvements « gauchistes » des années 1960/70, son témoignage nous permet de suivre le parcours étonnant de ce jeune juif, originaire d’Egypte, qui a marqué le mouvement « maoïste » de cette époque.

Au-delà de l’engagement politique, impasse pour beaucoup de jeunes d’alors, de la (re)découverte du judaïsme et de son enseignement, c’est la personnalité de Benny Lévy qui interpelle le lecteur. D’une intelligence manifestement au-dessus de la moyenne, ce genre de personnage a un besoin vital d’absolu.

Cette quête les amène souvent à se perdre, à tordre leur vie réelle pour qu’elle coïncide avec leurs constructions intellectuelles. Le besoin devient vital mais les contraintes qu’ils s’imposent mettent en péril leur vie elle-même. Le « sacrifice » effraie souvent leur entourage et on les prend parfois pour des « fous ».

Anormaux, c’est sûr, car au-delà du commun. Mais, en même temps, ouvreurs de voies impraticables pour le commun des mortels, pouvant donner à chacun une direction adaptable en fonction de ses aptitudes.

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27 avril 2014 7 27 /04 /avril /2014 11:49

Les élections municipales à Gorron (mars 2014).

Une seule liste se présentait, celle du maire sortant. On peut analyser cette situation de deux façons. Soit la gestion de la ville est satisfaisante et aucune proposition alternative ne se justifiait. Soit les mécontents n’ont pas eu le courage de se présenter (ce n’est pas en effet simple de mettre sur pied une liste complète). Quoi qu’il en soit, on ne peut que reconnaître celui (le courage) des nouveaux élus.

Ceci étant dit, la présentation des résultats elle-même, peut poser questions. 67 % des suffrages exprimés, c’est plutôt flatteur pour la majorité sortante. Mais 37% d’abstentions (par rapport aux 20% de 2008) sur l’ensemble des inscrits, mais les 33% de bulletins blancs ou nuls sur les suffrages exprimés, nuancent le résultat.

Ce résultat peut être exprimé d’une manière plus simple : sur les 2075 Gorronnais inscrits sur les listes électorales, 887 ont voté pour la liste élue, soit 42,75 %. On peut alors en tirer les conclusions qu’on veut.

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30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 11:43
Note de lecture… par JC.

« Le gamin de la rue Dutertre » (Jacques Cousin).

Avec une dizaine années d’écart, j’ai à peu près le même parcours que celui de l’auteur. Un ancien collègue, d’ailleurs. J’ai donc retrouvé avec plaisir une époque et des lieux connus. Nous avons gardé, tous les deux, un intérêt pour l’histoire et le passé en général. Nous avons milité au sein du Syndicat National des Instituteurs et, même si nous étions dans des tendances différentes, parfois opposées, nous partagions les mêmes valeurs : laïques, de gauche, pour aller vite.

Les seules réserves que je pourrais faire sur ce récit seraient la présence parfois de « clichés » qui pourraient faire penser au slogan « c’était mieux avant ».Je sais que l’auteur n’est pas tombé dans cette facilité et qu’il n’évacue pas la dureté de la vie des familles modestes vers le milieu du 20ème siècle. Mais on pourrait discuter, par exemple, du recours à la violence (les « taloches », ça passe mieux) dans les méthodes éducatives…

Je reviendrai sans doute dans la rubrique point de vue sur un intérêt pour le passé qui éviterait la nostalgie…

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23 mars 2014 7 23 /03 /mars /2014 11:50

« Le quatrième mur » (Sorj Chalandon)… par Maryvonne.

En réponse pour "le 4eme mur": pour ma part je ne projetais rien de précis, attirée surtout par
Antigone messagère de paix dans le conflit israélo-palestinien. Puis,connaissant le traumatisme vécu par l'auteur au cours des massacres de cette guerre, j'ai lu ce livre comme sa propre quête de délivrance. Plus que le côté poisseux, j'ai été sensible à la dimension vertigineuse due au fossé et l'incommunicabilité entre ces 2 mondes : le nôtre, notre quotidien, et celui de la guerre : où est le réel quand on vit ce décalage entre 2 mondes qui n'ont rien à voir, quels allers-retours possibles, quelle place pour Antigone ? L'auteur a pourtant laissé passer des années avant d'écrire ce livre, le poisseux ne peut
toujours que coller à la peau, à l'âme, et la question reste: comment vivre, ou mourir, avec..."

Il faudra d'ailleurs que je relise ce bouquin. J'ai été marquée par cette lecture et les récits des différentes approches vécues de la réalité de cette guerre : d'abord dans l'imaginaire (les soutiens militants avec toutes les représentations mythiques qu'on en a de loin), puis
symbolique avec la présence d'Antigone, de l'antiquité à nos jours ; enfin
l'immersion totale dans le réel, très bien rendue par le style différent d'écriture justement, qui est basculement, qui ne peut qu'être folie; c'est ça la folie, la plongée dans le réel brut, qui n'a plus rien à voir avec la réalité qu'on se construit dans notre quotidien, réalité qui
éclate, qui ne peut plus être recollée, et à laquelle on ne peut plus coller. Et cette utopie que représente Antigone, pourtant presque réalisée, mais qui, sur le terrain, ne peut pas tenir. Pour m'en sortir, de tout ce vertige, cette fureur, cette fascination sidérante, j'ai pensé à Barenboim qui avait ce même désir avec la création, réalisée, de son orchestre composé de Juifs et de Palestiniens.

Pour mémoire, la première note de lecture par JC concernant ce roman.

J’ai découvert cet auteur grâce à son roman « Une promesse ». Le thème, l’écriture (malgré quelques coquetteries dérangeantes), et surtout cette aptitude à déclencher chez moi, lecteur, une belle émotion, m’ont très vite séduit. J’ai lu ensuite tous ses romans.

Le dernier tenait ses promesses (si je puis dire) dans la première partie. Le contexte (militantisme de gauche dans les années 1970), le héros, l’émotion toujours présente, tout y était… Et, en plus, l’idée de monter « Antigone » dans le Liban en guerre. Passionnant…

Et puis, il y a eu la guerre, le sang, l’horreur, le choc traumatique du héros… Et là, je n’ai plus retrouvé ce que j’aime tant chez cet auteur : le refus de rendre le texte « poisseux », « dégoulinant » tout en conservant l’émotion.

Les massacres, la violence qui fascine certains… Il fallait sans doute en passer par là. Mais je ne reconnaissais plus « mon » Sorj Chalandon. Même s’il s’agit de sang, je n’aime pas quand ça « poisse ».

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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 11:33
Note de lecture… par JC.

« Les années vides » (Michka Assayas)

Un court récit. Une succession de scènes, pas toujours chronologiques. Et un talent d’écriture certain. Le lecteur se trouve plongé dans les années 1970 vues par un adolescent. Arrivant juste après l’exaltation de 1968, les jeunes de l’époque pouvait connaître un sentiment d’échec après la joie, l’espérance, la libération, entrevues quelques années plus tôt.

Ceux qui avaient participé aux « événements » pouvaient encore y croire, espérant, à chaque mouvement social, retrouver l’exaltation du mois de mai. Ceux-là se sont alors accrochés à un militantisme radical. Mais les adolescents frustrés de n’avoir pu vivre la « parenthèse enchantée », enjolivée par les nostalgiques, pouvaient trouver fade l’existence que la société leur offrait.

Le désenchantement teintait toutes leurs activités. La relation à l’autre, elle-même, n’échappait pas à ce désenchantement. L’auteur a su rendre, par petites touches, dans une langue simple, parfois poétique, cette atmosphère particulière dans laquelle l’ennui occupe une place centrale.

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9 mars 2014 7 09 /03 /mars /2014 11:29
Note de lecture…

Note de lecture… par Maryvonne.

« Peste et choléra » (Patrick Deville)

J'ai beaucoup aimé car je suis partie avec l'auteur sur les pas de cet homme fascinant, Yersin, pour moi complètement inconnu, qui a découvert le bacille de la peste lors d'une
grande épidémie à Hong Kong en 1894,ce qui est déjà pas mal...Mais ce n'est qu'une facette de cet homme qui a su explorer et exploiter ses nombreuses capacités, aller au bout de lui-même jusqu'au bout de sa vie.

Grand scientifique de l'Institut Pasteur où il aurait pu s'enfermer pour se consacrer à la recherche (ce qui déjà n'est pas une fermeture si banale et si fermée!), il a résisté, su dire non, et écouter l'appel de son Désir qu'il n'a eu de cesse de réaliser. Arpenter, explorer des mondes inconnus, établir des cartes, il nous entraîne dans son histoire et dans l'Histoire, dans le temps et l'espace jusqu'en Extrême-Orient, en Asie. Pour trouver enfin son Paradis où il va s'enraciner et mourir.

C'est ça justement, tous ces contrastes pleinement vécus, qui est sa richesse. S'ouvrir au monde tout en s'enracinant. Ce qui me donne envie de citer un autre explorateur, Sylvain Tesson qui, lui aussi s'est trouvé un coin de paradis au lac Baïkal, et qui écrit : "je veux m'enraciner, devenir de la terre après avoir été du vent", c'est beau. Et tout au long de ce récit nous cheminons avec un autre homme "aux semelles de vent", Rimbaud...Ce livre est donc un voyage avec un homme qui a osé vivre sa vie, à découvrir.

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2 mars 2014 7 02 /03 /mars /2014 11:30
Note de lecture… par JC...

« Le chagrin » (Lionel Duroy).

Je suis rentré avec facilité et réel plaisir dans cet épais roman. La langue fluide, l’humour, la distance mise avec l’histoire du narrateur et de sa famille, me convenaient bien. Et cela malgré le thème : le délitement de cette famille nombreuse, confrontée à des événements parfois dramatiques.
Et puis, le narrateur perd la distance, l’humour, et s’enlise progressivement dans ses propres difficultés. Le roman devient alors pesant. J’ai vu l’auteur à une émission de télévision. Il parlait de son écriture comme quelque chose de vital. J’ai compris alors ce qui m’a paru pesant dans le roman : l’insistance sur ce rapport à l’écriture.

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Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

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