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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 12:20
Les Gorronnais morts pendant la guerre 1914/1918.

1914

« L’ancien bourdon avait une immense fêlure, coups de marteau ou de barre de fer ! Si durement donnés qu’ils avaient pénétrés dans le métal. Il reçut cette blessure pour l’annonce de la Grande Guerre de 1914-1918, en sonnant le tocsin. »

Extrait d’un document manuscrit rédigé par une Gorronnaise qui parlait, là, de l’arrivée du nouveau bourdon dans le clocher de l’église de Gorron le 14 août 1823.

Quelques précisions pour lire la liste chronologique des soldats morts pendant la guerre.

Les noms écrits en italique correspondent aux soldats absents de la liste du monument aux morts mais présents sur celle transmise à partir des registres d’Etat Civil.

Les noms soulignés, à l’inverse, correspondent aux soldats présents sur la liste du monument aux morts mais absents sur celle transmise à partir des registres de l’Etat Civil.

Les autres sont présents sur les deux listes.

Le signe * signifie qu’un doute existe sur l’identité du soldat.

Année 1914

La mobilisation s’effectue entre les 5 et 7 août 1914.

14 août 1914, première offensive française en Lorraine qui échoue.

LOCHU Léon (Samognoux ?)

ARNOULT Marcel (Moselle)

LOCHU Léon

Né à Gorron le 31 décembre 1889. Mort le 17 (07 ?) août 1914 à Samogneux (Samognoux ?) (Meuse) ; il avait 24 ans (célibataire).

Incorporé au 130ème Régiment d’Infanterie, il meurt d’un « accident en service commandé »

En 1906, il est cultivateur et vit avec sa mère Marie PIAU (veuve LOCHU ?) et sa sœur Françoise, à la ferme du Bray.

ARNOULT Marcel

Né à Gorron le 18 juin 1893. Mort le 20 août 1914 ; il avait 21 ans.

Incorporé au 146ème Régiment d’Infanterie, il est « tué à l’ennemi » à Chicourt (Moselle).

Il est absent des listes de recensement de 1906 à Gorron. Il pourrait être le fils d’Arnoult Constant, originaire de Chantrigné, galochier chez Lagoutte, habitant Bd Ledauphin Blinière.

Le jugement attestant du décès a été transmis à Colombiers du Plessis (dernier lieu d’habitation ?).

Illustration : un Gorronnais mobilisé en 1914.

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 12:08
Un Gorronnais pendant la guerre d’Algérie...

Le centre de sélection…

Reconnu apte pour effectuer son service militaire (à l’époque il durait 18 mois), il participe aux opérations de sélection au centre de Guingamp du 23 avril 1956 au 27 avril 1956, centre de sélection de l’ouest de la France.

Au cours de ces jours de sélection, le futur soldat est amené à formuler ses choix pour sa prochaine affectation. Il recevra sa feuille de route qui lui indiquera où et dans quelle arme il aura à effectuer son service militaire. A cette époque, après les classes, la destination était connue pour la plupart des soldats : l’Algérie.

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 12:05
Les Gorronnais morts pendant la guerre 1914/1918...

L’année 2014 sera celle du centenaire de la Première Guerre mondiale. Une recherche effectuée en 2009 nous permettra d’évoquer les Gorronnais morts au cours de cet épisode tragique qui marqua durablement toutes les communes de France.

Le bilan est particulièrement tragique à Gorron puisque 114 noms sont gravés (113 soldats et une infirmière) sur le monument aux morts érigé en 1921 dans l’ancien square du Bignon. On peut avancer le nombre de 127 morts si l’on tient compte des décès ne figurant pas sur le monument. En sachant que le nombre d’habitants était de 2976 lors du recensement de 1911, on peut mesurer l’importance de l’hécatombe touchant principalement les jeunes hommes de la commune

Les Gorronnais morts pendant la guerre 1914/1918...

L’incertitude quant au nombre exact est due à l’imprécision de certaines sources. Quand un doute existe, il sera noté dans les articles. De la même façon, les courtes notices biographiques auraient besoin d’être complétées. N’hésitez pas à mettre des commentaires à la suite des articles quand une information vous paraît inexacte ou incomplète.

Les articles suivront l’ordre chronologique et donneront quelques informations sur les mouvements des différentes armées.

Illustrations : le monument aux morts dans le square du Bignon.

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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 12:10
Un Gorronnais pendant la guerre d’Algérie...

Une nouvelle série d’articles qui va retracer ce qu’a vécu un jeune appelé gorronnais de 1956 à 1958 en Algérie.

La guerre d’Algérie (les événements comme on disait à l’époque) a commencé le jour de la Toussaint 1954. Cette année-là, Jo passait son conseil de révision à la mairie de Gorron. Il ne se doutait pas que deux ans plus tard, il se retrouverait au cœur même de cette guerre, bien loin de chez ses parents habitant rue des Sarrazins à Gorron.

Le conseil de révision se passait à la mairie du chef-lieu de canton. Il consistait en un examen médical succinct (en présence des officiels : militaires, élus…) destiné à faire un premier tri parmi les jeunes gens de 18 ans. Les aptes au service militaire (les plus nombreux) qui passeront ensuite un examen plus approfondi pour confirmer (ou infirmer) cette aptitude. Les réformés ou exemptés (ces derniers pouvant être tout de même mobilisés en temps de guerre) qui seront dispensés de l’obligation militaire.

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 11:47
Bulletin mensuel : l’Echo de Notre Dame du Bignon : 1950…

Pour clore cette série qui a été permise grâce à Thérèse, quelques publicités insérées dans le bulletin paroissial.

Spécialité de laine du pays. Brault-Thuault, 19 rue de la Mairie (maison fondée en 1840).

Bazar. Lemonnier-Chevalier, rue de la Mairie.

Peintre décorateur. M. Lemonnier, diplômé de l’I.S.P.D.R, rue Corbeau-Paris.

Chapeaux. Paul Thuault, place du Général Barrabé.

Tailleur. Voisin, rue de la Cour des Forges.

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10 novembre 2013 7 10 /11 /novembre /2013 12:13
Bulletin mensuel : l’Echo de Notre Dame du Bignon : 1950…

A propos d’un centenaire…

« Le trente et un août dernier, ont été célébrées, à Briouze (Orne), les fêtes du centenaire de la Congrégation des Sœurs de l’Immaculée-Conception, dites sœurs de Briouze. (…) Chacun sait, à Gorron que les Sœurs de Briouze dirigent l’hôpital-hospice depuis 1897… »

Le rôle des religieuses dans les activités d’enseignement et de soins a été très important à Gorron. Nous les retrouvons dès 1744 : trois sœurs de la Chapelle-au-Riboul s’installent dans la ville et prennent en pension quelques jeunes filles « qu’elles instruisent ». En 1788, elles sont signalées comme «chargées de veiller aux soins et au soulagement des pauvres malades » (Boullard). Leur supérieure sera, jusqu’à la fin du 19ème siècle, directrice de l’hospice et de l’école communale de filles.

Si en 1897, les religieuses créent une école privée confessionnelle, nous voyons qu’elles sont remplacées par les Sœurs de Briouze à la direction de l’hospice. Illustration : les Sœurs au travail dans les cuisines de la maison de retraite (photo J. Lecomte).

Nous avons déjà vu que c’étaient aussi des religieuses qui géraient la clinique rue de Normandie (les filles de Sainte-Marie de Gacé).

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3 novembre 2013 7 03 /11 /novembre /2013 10:47
Bulletin mensuel : l’Echo de Notre Dame du Bignon : 1950…

Des Cœurs Vaillants et Ames Vaillantes…

« On se souvient toujours du camp de Trégastel-Ploumana’ch. C’était une merveille, si l’on en juge par les dires des enfants. Où ira-t-on l’an prochain ? Ça reste un secret… Mais, en attendant, le patronage du jeudi a repris, se terminant chaque fois par une courte séance de cinéma où chacun rit de bon cœur. »

Les séjours à la mer ont abouti à la création d’une colonie de vacances dans des locaux achetés par la Jeanne d’Arc à Saint Pair sur Mer, dans le début des années cinquante.

« 13 octobre : grande journée pour les Cœurs Vaillants et les Ames Vaillantes (…) M. l’abbé Maltret, l’aumônier diocésain, est là. »

L’abbé Maltret sera à la tête des activités organisées pour les jeunes Gorronnais par la paroisse pendant quelques années après la Seconde Guerre mondiale.

« …l’équipe Larigaudie , à elle seule, en l’espace de trois heures en a vendu 90 [des calendriers Cœurs Vaillants et Ames Vaillantes] ». Les vendeurs : « Michel Leroy, Bernard Delangle, André Guihéry, Henri Gruyer, Jacques Foucoin, Jean-Claude Goussin et Roland Trois. »

Ci-contre, l’abbé Maltret.

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3 novembre 2013 7 03 /11 /novembre /2013 10:45

Police du marché…

Les produits vendus au marché : bestiaux, grains, fils, beurre, œufs, fruits, légumes, volailles, gibiers, chanvre, lin…

La vente en est très réglementée, notamment celle des grains :

« Les grains, quelle qu’en soit l’espèce, se vendront sous la halle au blé et autour (…) les vendeurs qui tiendraient leurs sacs ouverts avant l’heure du marché, ceux qui ne les ouvriraient pas immédiatement après l’heure, seront poursuivis. Le seront également ceux qui déposeraient leurs grains dans des auberges ou maisons particulières, les jours de marché. »

Ci-contre, la halle au blé, située au rez-de-chaussée de l’ancienne mairie.

Lieux, horaires de vente, et aussi contrôle des mesures…

« Les grains seront mesurés par l’adjudicateur des poids et mesures, et le plus ou le moins de la mesure constituera une contravention… »

En règle générale, toutes les ventes sont contrôlées : des lieux leur sont assignés et « leur livraison [est] passible de droits de péage. »

Ainsi se termine la série d’articles sur ce règlement transmis par René que je remercie…

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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 10:14
Bulletin mensuel : l’Echo de Notre Dame du Bignon : 1950…

La Jeanne D’Arc en 1950…

Nous avons souvent parlé de cette association créée officiellement en 1920 bien que de nombreuses activités pour les jeunes avaient déjà été mises en place avant cette date par l’Eglise au niveau paroissial.

En 1950, l’abbé Mareau, responsable de ces activités (directeur et guide spirituel) quitte Gorron et est remplacé par l’abbé Durand. Maurice Dufour, futur maire, est président de l’association.

Les différentes activités telles qu’elles apparaissent dans le programme des entraînements hebdomadaires à l’époque :

  • Musique, débutants.
  • Basket (Ardente – monitrice Jane Bailleul).
  • Basket Jeanne d’Arc (moniteur M. Huillery)
  • Musique, fanfare.
  • Musique, clique.
  • Gymnastique, pupilles.
  • Gymnastique, adultes.

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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 10:10
Règlement de police de la ville de Gorron au 19ème siècle (1875)…

Ordre et sûreté… (3)

Les incendies ont longtemps été la hantise des habitants de la ville. A Gorron, à l’époque, les pompiers n’avaient à leur disposition qu’une pompe à bras. On peut voir ce qu’il en reste sur la photo ci-contre.

« Il est enjoint à tout propriétaire ou locataire de faire ramoner, aussi souvent qu’il sera nécessaire, les cheminées des lieux qu’ils habitent.

Il est enjoint à tous les boulangers, marchands de bois et autres, ayant des meules de fagots ou de paille, de les placer dans un lieu défendu par une clôture, à dix mètres de distance au moins de tout bâtiment ou de passages public.s

En cas d’incendie, les habitants qui ont un puits, une fontaine ou un abord à la rivière, seront tenus d’en laisser libre accès à l’administration ou à ses délégués. »

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Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

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