Pièces originales : un aveu de 1715
Description du tenement
« une maison manable (d’habitation) composée d’une salle, un grenier dessus, une chambre à costé, une étude au bout, un grenier dessus et une cave dessoubs, la cour au devant et le jardin avec un pavillon à un des coings du dit jardin, le tout sis et situé en la rue Dorée et costoye la rivière de colmont avec un canal à poissons au bout de la dite maison… ». Orthographe originale.
L’ensemble paraît important pour l’époque. Le canal à poissons pourrait correspondre au bras d’eau étroit et rectiligne qu’on retrouve sur le plan dessiné par M. Boivin pour la monographie communale de 1899 (voir plan ci-joint). Ce canal passant au bout de la maison, on peut penser que la maison se situait près de la Renardière où a été construit l’hospice et où se situait l’école de filles. Quant à la rue Dorée, il est difficile de la situer. Elle n’apparaît pas sur l’ancien cadastre en tant que telle. Ce nom n’a pas été repris pour les appellations des rues au 19e siècle. Partie de l’ancienne rue de la Renardière ou de celle des Ponts Neufs ?