Martial Garnier, médecin, sa femme Anaïs Perier et leur fils Léon (3 ans) sont recensés avec une domestique, Marie Morton, rue de la Houssaie.
1872
Même configuration, avec l’adresse : rue de la Houssaie et place au chanvre.
1876
Martial Garnier, docteur médecin, sa femme Perier Léonie (le prénom a changé), son fils Marcel (le prénom est revenu à Marcel après avoir été Léon), étudiant médecin, 20 ans. La domestique est Clémentine Chemin, sont recensés rue de la Houssaye.
1881
Même configuration mais le fils Marcel est recensé sans profession et la domestique est Marie Joséphine Duschesnay. Rue de la Houssaye.
La vie était difficile pendant la guerre : « Les deux lapins disparus pesaient chacun 5 livres ». Un larcin évalué à 100 francs.
06 mai 1941
En pleine Seconde Guerre mondiale, un ouvrier en chaussures, débitant de boisson place de la Mairie, conteste le titre d’ancien combattant de la Première Guerre mondiale d’un menuisier, rue des Sarrazins. Ils en viennent aux mains…
8 avril 1941
« Arrêt des autobus : La Compagnie des Chemins de Fer Départementaux informe le public que l’arrêt des autobus à Gorron est fixé à l’hôtel du Pigeon Blanc. »
On apprend que, parallèlement à la ligne de chemin de fer de Mayenne à Landivy (qui sera fermée en 1947), un service d’autocars était organisé par la Compagnie des Chemins de Fer. L’hôtel du Pigeon Blanc se situe rue de Bretagne.
Nous venons d’apprendre la mort de la duchesse de Chateauroux. Après avoir été humiliée, reniée par le roi son amant, elle meurt brutalement alors qu’elle était revenue en grâce. On parle de poison. C’est le genre de fait qui semble passionner le peuple, alors que bien d’autres drames secouent notre pauvre royaume.
Nous sommes en pleine guerre. Notre flotte, un moment tentée par la conquête de l’Angleterre, a subi de gros revers. Une grave révolte des ouvriers du textile de Lyon a fait reculer les innovations de Jacques de Vaucanson mécanisant les métiers à tisser.
Nous ne sommes pas directement affectés, à Gorron, par ces événements. A ma connaissance, il n’y a pas de marin gorronnais sur les vaisseaux du Roi. Le travail de la toile se fait encore dans les caves humides de nos tisserands sur des métiers antiques. Quant aux histoires d’adultères, auxquelles nous ne sommes pas étrangers, elles se règlent, le plus souvent, dans l’obscurité des confessionnaux.
Je me méfie de ces prêtres cauteleux qui reçoivent des confidences jugées par eux horribles mais dont ils peuvent se délecter dans l’ombre propice des lieux de confession.
« L’angoisse du gardien de but au moment du pénalty » (Peter Handke)
Chacun a ses limites en matière de littérature, peinture, musique… J’ai rencontré la mienne en lisant cet ouvrage. « Itinéraire intérieur aux fausses allures de roman policier »… sans doute. On peut comprendre qu’on ait affaire à une déconnexion du réel chez un homme perturbé. On peut reconnaître le talent de l’auteur traduisant cette perturbation grâce à une errance sans grande logique, sans pour autant apprécier l’écriture de l’auteur. Cela a été mon cas.
Habituellement, découvrir un prix Nobel me permet d’approcher une œuvre inconnue. Ce qui ouvre des perspectives de lecture enthousiasmantes. Cette fois, il s’est produit l’inverse. Aucune envie de lire un nouveau livre de Peter Handke. J’ai le sentiment d’avoir atteint mon « plafond de verre ».
François Michel Lhuissier : employé dans les fermes du Roi ; Jean Ducoin : poupelier ; Joseph Rousseau : marchand de vin en gros ; François Girard : marchand drapier ; Laurent Desmoulins : drapier ; Antoine Courteille : charpentier ; Jules Fouret : brigadier des fermes du Roi ; Joseph Lefaux : receveur des aides
En 1921, nous retrouvons Marie Legros/Lemonnier, veuve, rue de Bretagne, recensée près de l’hôtel Belloir.
En 1926, Marie Legros/Lemonnier vit avec sa fille Marie Legros, épouse de Eugène Caillère, marchand de grains.
Conclusion
De 1881 à 1921, soit au moins 40 ans, la famille Legros/Lemonnier a tenu une épicerie, rue de Bretagne, vraisemblablement près de l’hôtel situé près du Pont de Hercé.
Meslay
L’épicerie apparaît en 1896, rue du Maine. Marie Meslay, 31 ans, épicière est recensée avec sa mère Véronique Recton.
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Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
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