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20 mars 2025 4 20 /03 /mars /2025 11:58

L’Ecole au 18ème siècle

Dans les campagnes, les bourgs et les petites villes, on pouvait embaucher des maîtres d’école. Ces maîtres avaient des connaissances très sommaires. Payés par la cure et parfois les parents, ils étaient très pauvres et exerçaient d’autres activités (sacristain, sonneur de cloche, aide à la rédaction des actes paroissiaux : baptême, mariage, décès).

Etroitement surveillés par les prêtres, ils enseignaient aux garçons les chants religieux, le catéchisme et des rudiments de lecture et d’écriture. Les enfants ne fréquentaient qu’épisodiquement l’école. Quand il existait une école de filles (plus rarement), ce sont le plus souvent des religieuses qui assuraient l’enseignement.

En 1788, à Gorron, il y a deux maîtres d’école publique pour le français (Siméon Brodin : maître écrivain et René Brodin) et deux sœurs de la Chapelle au Riboul qui instruisent les jeunes filles. Les écoles se situaient sur le domaine de la Renardière.

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13 mars 2025 4 13 /03 /mars /2025 12:08

La corvée

L'assemblée Nationale

Un impôt non pécuniaire parmi les nombreux qui pesaient sur la population du royaume de France en dehors des nobles et du clergé. Il correspondait à des journées de travail non rémunérées pour l’entretien des domaines des seigneurs. Ces travaux permettaient notamment l’entretien des chemins et des routes.

Cette contrainte était très mal vécue. Au milieu du 18ème siècle, on commença à le remplacer par un impôt en argent étendu à tous, nobles et clergé y compris. Devant les protestations de ces deux catégories sociales, il est rétabli par Louis XVI.

Il faut attendre la Révolution pour qu’ils soit supprimé avec l’abolition de tous les privilèges féodaux. Cette abolition a lieu pendant la nuit du 4 août 1789, moment fondamental dans les travaux de l’Assemblée Nationale qui amorçait les bouleversements dans lesquels entrait le royaume.

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6 mars 2025 4 06 /03 /mars /2025 12:05

Mandrin

Mandrin est un contrebandier qui commerce de manière illicite des denrées comme le tabac, des objets comme les horloges et des tissus, entre la France et la Suisse. Il devient assez vite le chef d’un groupe important s’attaquant aux fermiers généraux chargés de prélever les impôts. Il est présenté par le pouvoir comme un bandit de grand chemin alors qu’il est soutenu par une partie de la population.

Sa réputation s’étendant, le pouvoir ne peut le supporter et mobilise des troupes pour son arrestation. Il est ensuite jugé et condamné à mort. Il sera roué (les membres brisés à coup de barre de fer) en place publique devant une foule importante venant assister au supplice.

Très vite la légende se constitue. Le courage qu’il aurait montré lors du supplice et l’image du bandit au grand cœur qui ne s’attaquait qu’aux puissants. Cette légende parcourut tout le pays. Dans le roman, elle est racontée à la veillée par les membres de la famille D.

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27 février 2025 4 27 /02 /février /2025 12:04

La culture du chanvre au 18ème siècle

Le rouissage

Cette culture occupait une place importante dans les activités agricoles de la province du Maine. Parfois comme culture complémentaire dans les métairies. Le chanvre était utilisé notamment pour la fabrication des vêtements et des cordages pour la navigation.

Les tiges étaient récoltées entières. Ensuite on séparait les tiges des fibres, soit en les laissant tremper dans l’eau (le rouissage), soit en les laissant sur les champ et leur humidité. D’autres manipulations (séchage, broyage, peignage…) permettant d’obtenir des fils grâce aux fileuses.

Les tisserands, souvent à domicile, fabriquaient des toiles utilisées le plus souvent dans les milieux modestes. A Gorron existait la place du Marché au Chanvre (actuellement la place de la Houssaye) où travaillaient des tisserand dans leur cave souvent humides.

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20 février 2025 4 20 /02 /février /2025 12:06
Les abbesses de Notre Dame des Champs

Le jansénisme

 

Un courant de l’Eglise catholique qui critique le pape et la royauté pour leur manque de rigueur dans l’application des principes du catholicisme. L’abbaye de Notre Dame des Champs représentait ce courant. Elle est dissoute sous Louis XIV.

Les adeptes de ce courant sont pourchassés au sein de l’Eglise. Parfois « internés » dans des séminaires, voire exilés. Leurs écrits sont censurés, ou, même, brûlés. Le mouvement disparait progressivement.

Le curé Jean-Jacques Galesne de Gorron est considéré comme Janséniste et est, un moment, enfermé dans le séminaire du Mans.  D’autres prêtres, notamment le principal du collège de  Mayenne  sont aussi poursuivis.

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12 février 2025 3 12 /02 /février /2025 11:32

Les troubles de l’humeur 

La mélancolie a longtemps été considérée comme un trouble de l’humeur et du caractère dû à une déséquilibre au niveau de la « bile noire ». Ses symptômes, à la fois physiques (amaigrissement, troubles digestifs…) et mentaux (tristesse, idées noires…) étaient traités, comme beaucoup de maladie par des moyens rudimentaires : saignée, purgatifs, hydrothérapie…

On a pu constater que cette mélancolie pouvait alterner avec des états d’excitation, de pertes de jugements qu’on nomma la manie. Ainsi une maladie mentale a pu être décrite qui deviendra la psychose maniaco-dépressive distincte des autres maladies mentales comme la démence, l’idiotie…

Une nouvelle approche de la psychiatrie aboutira à un meilleurs prise en charge des malades puis à la découverte de médicaments spécifiques ? Actuellement ces troubles de l’humeur sont classés comme troubles bipolaires.

Dans le roman, une des narratrices qui aura douze enfants et mourra à trente-six ans, connaîtra ces troubles de l’humeur alternant les phase dépressives et maniaques.

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6 février 2025 4 06 /02 /février /2025 12:19

Les guérisseurs

Les guérisseurs jouaient un rôle important dans les campagnes pour la santé de la population. Ils pouvaient même être tolérés par les médecins dans des domaines comme la remise en place d’articulations, l’utilisation de plantes… Ils l’étaient moins lorsqu’ils étaient soupçonnés de pouvoir jeter des sorts.

Bien souvent, les familles faisaient appel à eux, dans un premier temps, en espérant une guérison et éviter ainsi l’intervention des médecins qui coûtait beaucoup plus cher. Elles n’hésitaient pas, non plus, à faire jeter des sorts souvent maléfiques, par des sorciers, contre des ennemis de voisinage.

Dans le roman, la tombe d’un guérisseur, plutôt sorcier, est tolérée dans un coin isolé du cimetière. Sur cette tombe, les parents d’enfants malades venaient exposer des petits vêtements pour sauver ces enfants. Les prêtres combattaient ces superstitions et décrochaient les vêtements.

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30 janvier 2025 4 30 /01 /janvier /2025 11:37

Mendiants et vagabonds au 18ème siècle en France

Une partie de la population pouvait tomber dans la misère et se retrouver sans ressources et sans toit : des paysans ruinés, des journalier sans emploi, d’anciens soldats, des orphelins ou des veuves…

Ces personnes dans la misère restaient dans leur « pays » ou se déplaçaient dans tout le royaume. Généralement, ils étaient considérés comme dangereux capables de voler ou d’agresser pour trouver leur subsistance.

La pouvoir essayait de les recenser et de les enfermer pour les empêcher de nuire. En 1722, une décision est prise de les arrêter et de les mettre au travail plutôt que de tenter de les aider, de les secourir.

Dans le roman, un mendiant connu dans la ville, disparaitra au désespoir des personnes qui l’aidaient à vivre grâce à des aumônes diverses.

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23 janvier 2025 4 23 /01 /janvier /2025 11:59

La peste au 18ème siècle en France

Les grandes pandémies de peste, récurrentes en France, ont décimé des populations au cours des siècles.

En 1720, dans le sud de la France, une épidémie de peste se déclare. Elle serait venue par bateau arrivant de Syrie jusqu’au port de Marseille. Très vite, on essaie d’empêcher sa progression vers le nord du Royaume.

Des quarantaines sont mises en place pour les hommes et les marchandises.  On ne connait pas les causes de la maladie ni son mode de propagation. Quand elle est installée, on ne sait pas la traiter.

La mortalité est alors très importante. Sur toute la Provence le nombre de victimes se situe entre 90 000 et 120 000 sur une population totale de 400 000 habitants.

Heureusement, malgré une rechute en 1722, elle disparait progressivement avant de s’étendre à tout le Royaume.

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16 janvier 2025 4 16 /01 /janvier /2025 11:48

La conjuration de Pontcallec

 

Sous le règne du Régent Philippe d’Orléans lors de l’enfance de Louis XV, des nobles Bretons se sont soulevés contre le pouvoir royal. Les conjurés voulaient renverser le régent qui levait trop d’impôts et s’attaquait aux privilèges du parlement de Bretagne.

A la tête de cette conspiration, un marquis de l’actuel département du Morbihan : le marquis de Pontcallec. Le duc et la duchesse du Maine sont aussi impliqués dans une conjuration mal préparée, très vite avortée. Quatre des conjurés sont condamnés à mort et exécutés à Nantes en 1720.

Dans le roman, un neveu du baron de Gorron (châtellenie dépendant des seigneurs du Maine) est impliqué dans cette conjuration et sera lui aussi exécuté.

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Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

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