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10 mai 2024 5 10 /05 /mai /2024 16:23

Un Gorronnais dans la guerre d’Algérie

Après quelques jours de repos à Alger, les appelés sont répartis dans des sections au sein desquelles sont constitués des groupes de 25 hommes environ pour enfin se retrouver dans des équipes d’une douzaine de soldats. Ce sont ces équipes qui seront envoyés sur le terrain des opérations.

Dans le roman, le personnage principal sera rattaché à la caserne de Boghari, ville de garnison située à 175 km au sud d’Alger. C’est là qu’on les équipera des différentes tenues qui varieront en fonction de la saison et l’altitude des zones à parcourir. Leur armement était composé principalement du fusil d’assaut Mat 49.

Les premières sorties auront lieu en Grande Kabylie, autour de Tizi Ouzou. Le dépaysement des jeunes soldats est complet. Paysages de moyenne montagne. Zones parfois semi-désertiques. Habitations et populations très pauvres…

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3 mai 2024 5 03 /05 /mai /2024 12:15

Un Gorronnais dans la guerre d’Algérie

La première partie du service militaire est une période au cours de laquelle les bases de la vie militaire sont enseignées aux appelés. Des principes généraux comme : ponctualité, esprit d'équipe, cohésion, rigueur, réactivité, discipline et des techniques de combats comme : maniement des armes, tirs… Le personnage principal commencera son service le 1er juillet 1956 et restera au camp de la Lande d’Ouée jusqu’au 8 novembre 1956.

A cette date, il embarque sur le « Ville d’Oran » pour l’Algérie. Au départ, les jeunes soldats ne savent pas très bien ce qui les attend. On parle de maintien de l’ordre. Les affectations peuvent être variées : des tâches administrative jusqu’à des missions de combat sur le terrain. Le personnage principal est affecté à un régiment d’infanterie.

La traversée de la Méditerranée peut être déjà une première épreuve. Plusieurs centaines de soldats se retrouvent entassés dans un bateau et le mal de mer est fréquent chez les jeunes hommes peu habitués à la navigation.

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24 avril 2024 3 24 /04 /avril /2024 12:10

Un Gorronnais dans la guerre d’Algérie

Conseil de révision Gorron 1956

En 1956, les jeunes hommes nés en 1936 passait un conseil de révision pour juger de leur état physique et mental leur permettant de servir dans l’armée. A Gorron, le conseil se passa à la mairie de Gorron. Le service militaire, par la suite, pouvait durer jusqu’à deux ans, voire plus du fait de la guerre en Algérie.

Si au début du maintien de l’ordre à partir de la Toussait 1954, les réservistes et les appelés éraient censés suppléer les forces françaises, très vite ils se sont retrouvés en première ligne face aux Algériens luttant pour leur indépendance. Ceux qu’on appelait fellaghas.

Le personnage principal du roman, après avoir participé aux opérations de sélection au centre de Guingamp du 23/04/56 au 27/04/56, arrive au camp de la Lande d’Ouée, à Saint-Aubin-du-Corbier, pour effectuer son service militaire le 01/07/56.

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19 avril 2024 5 19 /04 /avril /2024 11:51

 

 

Un Gorronnais dans la guerre d’Algérie

A la suite de la Second Guerre mondiale, les peuples colonisés qui ont participé à la victoire des Alliés ont cru qu’ils allaient pouvoir recouvrer leur indépendance. La déception fut grande. Et quand ils prétendirent pouvoir disposer d’eux-mêmes la répression fut féroce.

En Indochine, par exemple, l’actuel Vietnam, les Français ne se sont retirés qu’après avoir été militairement battus à Dien Bien Phu. Aussitôt après, les Algériens déclenchent la guerre de libération en novembre 1954.

Le 1er novembre, des attaques coordonnées contre des cibles françaises par le Front de Libération Nationale (FLN) ouvrent les hostilités qui dureront pendant huit ans. Dès 1956, les réservistes ont été rappelés sous les drapeaux. A partir de cette date, les jeunes faisant leur service militaire seront aussi envoyés en Algérie. Ce fut le cas du héros du roman.

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19 avril 2024 5 19 /04 /avril /2024 11:47

Un Gorronnais dans la guerre d’Algérie

A la suite de la Second Guerre mondiale, les peuples colonisés qui ont participé à la victoire des Alliés ont cru qu’ils allaient pouvoir recouvrer leur indépendance. La déception fut grande. Et quand ils prétendirent pouvoir disposer d’eux-mêmes la répression fut féroce.

En Indochine, par exemple, l’actuel Vietnam, les Français ne se sont retirés qu’après avoir été militairement battus à Dien Bien Phu. Aussitôt après, les Algériens déclenchent la guerre de libération en novembre 1954.

Le 1er novembre, des attaques coordonnées contre des cibles françaises par le Front de Libération Nationale (FLN) ouvrent les hostilités qui dureront pendant huit ans. Dès 1956, les réservistes ont été rappelés sous les drapeaux. A partir de cette date, les jeunes faisant leur service militaire seront aussi envoyés en Algérie. Ce fut le cas du héros du roman.

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10 avril 2024 3 10 /04 /avril /2024 11:57

Un Gorronnais dans la guerre d’Algérie

Le premier jet « d’un soldat sans qualité » se termine. Il y a encore pas mal de travail, reprise du texte, corrections… Ce roman suivait celui concernant » Rosalie, 30 ans domestique à Gorron » qui se déroulait en partie pendant la Première Guerre mondiale. Le prochain aura pour cadre la guerre d’Algérie. Trois générations ayant connu un conflit qui aura marqué la famille qui est directement concernée par ces événements dramatiques.

En préparation de ce nouveau roman, le journal de bord reviendra sur cette nouvelle guerre qu’on a longtemps voulu faire passer pour un simple maintien de l’ordre. Désormais les historiens ne s’interrogent plus sur la nature de la confrontation de la France avec un peuple colonisé depuis 1830.

A cette époque, la conquête de l’Algérie par l’armée française rencontre une résistance de la part des peuples vivant alors sur le territoire. Après la victoire de la France, une colonisation de peuplement se développe. En 1954, début de la guerre d’Algérie, 90% des habitants sont des arabo-berbères musulmans. Les descendants des colons sont environ 10%.

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6 avril 2024 6 06 /04 /avril /2024 11:57

Le titre du prochain roman sera vraisemblablement : « Un soldat sans qualités ».

Le personnage principal sera un soldat gorronnais pris dans la débâcle de mai 1940 qui tentera de survivre pendant l’Occupation.

 

L’épuration

Lors de la libération du territoire français, le ressentiment, la vengeance contre les collaborateurs entraînèrent des exactions qui purent aller des humiliations aux exécutions. Tout ceci en dehors de tout jugement.

Des femmes, notamment, accusées d’avoir eu des relations avec des Allemands, ont pu avoir la tête tondue avec des croix gammées peintes sur le crâne. On allait même parfois jusqu’à les déshabiller et les promener au milieu de la foule.

Cette justice expéditive permettait tous les excès sans se soucier des accusations injustifiées. Par contre, devant les tribunaux à nouveau installés, certains collaborateurs avérés ont été protégés. Une période troublée qui a pu durer quelques mois.

Dans le roman, deux femmes, une mère et sa fille subirent des exactions de la part de personnes qui, elles-mêmes, n’avaient pas été très exemplaires.

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28 mars 2024 4 28 /03 /mars /2024 11:40

Le titre du prochain roman sera vraisemblablement : « Un soldat sans qualités ».

Le personnage principal sera un soldat gorronnais pris dans la débâcle de mai 1940 qui tentera de survivre pendant l’Occupation.

 

La délation pendant la Seconde Guerre mondiale

Après la libération de la France, des millions de lettres de dénonciation envoyées à l’occupant ou au régime de Vichy ont été retrouvées. Souvent anonymes, elles étaient dirigées contre les résistants, les juifs, les communistes, les francs-maçons… Elles pouvaient être motivées par des prises de positions idéologiques, politiques mais aussi par des motivations plus personnelles : règlement de comptes dans des affaires privées, bénéfices matériels… Les personnes dénoncées pouvant être arrêtées voire déportées, on espérait s’emparer de leurs biens. Sans écarter les manifestations perverses : plaisir de nuire anonymement.

Au lendemain de la Libération, les dénonciations, cette fois en sens inverse, concernant les collaborateurs, ont aussi existé. Même si l’on peut comprendre les désirs de vengeance, le phénomène montre, là aussi, que la perversité est toujours présente, quel que soit le contexte.

Dans le roman, on verra des personnes « bien sous tout rapport » participer à des scènes violentes et humiliantes envers des collaboratrices supposées avoir eu des relations sexuelles avec les occupants allemands.

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21 mars 2024 4 21 /03 /mars /2024 12:08

Le titre du prochain roman sera vraisemblablement : « Un soldat sans qualités ».

Le personnage principal sera un soldat gorronnais pris dans la débâcle de mai 1940 qui tentera de survivre pendant l’Occupation.

 

Les maquis pendant la Seconde Guerre mondiale

En fin 1942 et début 1943, des résistants à l’occupation nazie se regroupent pour combattre l’occupant les armes à la main. Généralement, ils établissent des campements permanents dans des forêts. Parmi eux, on retrouve des réfractaires au Service du Travail Obligatoire.

Ces maquis doivent être ravitaillés en nourriture et en armes. La nourriture, on se la procure dans les fermes avoisinantes ; les armes sont prises aux Allemands puis, plus tard, parachutées en provenance de la Grande Bretagne qui, avec les Alliés, continue la guerre contre les Nazis.

Les résistants sont présentés comme des terroristes, des criminels, par l’Etat français de Pétain et sont pourchassés, notamment par la milice et la police françaises. Sans compter l’armée allemande qui lancent parfois de grandes attaques.

Il pouvait arriver que certains maquisards se laissent aller à des réquisitions plus ou moins bien acceptées. Dans le roman, un de ceux-là se conduit comme un véritable bandit et est chassé de son maquis.

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14 mars 2024 4 14 /03 /mars /2024 11:31

Le titre du prochain roman sera vraisemblablement : « Un soldat sans qualités ».

Le personnage principal sera un soldat gorronnais pris dans la débâcle de mai 1940 qui tentera de survivre pendant l’Occupation.

 

Police et gendarmerie sous l’occupation

Une rafle

Gendarmerie et police sont sous les ordres du régime de Vichy, l’Etat français dirigé par Pétain. Tous les fonctionnaires doivent lui prêter serment de fidélité. Le pouvoir collabore alors avec les occupants. Une partie de la population (juifs, communistes, résistants…) est pourchassée par l’Etat et les forces de l’ordre sont chargées de cette répression.

Dans l’arrestation des Juifs, notamment, la police française a souvent fait du zèle. Lors de la Libération, on a dit que gendarmes et policiers jouaient parfois double-jeu, obéissant aux ordres de l’Etat tout en essayant de protéger clandestinement, les personnes persécutées. Il y en eut, certainement, mais il est difficile d’en évaluer le nombre.

Dans le roman un gendarme particulièrement zélé, responsable notamment de l’arrestation d’un résistant, essaiera de se dédouaner en participant activement à l’épuration visant les personnes ayant collaboré avec l’ennemi.

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Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

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